Valery Giscard d'Estaing

 
Valery Giscard d'Estaing
1926 - 2020
 

Politicien français, président de la République française de 1974 à 1981 à 48 ans, il devient le plus jeune président de la République depuis 1895. Prônant une « société libérale avancée », il fait voter l'abaissement de la majorité civile, la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Sa politique étrangère est marquée par le renforcement de la construction européenne ainsi que par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et dans l'opération Caban (Centrafrique) renversant l’empereur Bokassa, qui sera à l’origine de l’« affaire des diamants ».

Nationalité française Francais, né le 2 février 1926 et mort le 2 décembre 2020

94 ans Mort victime du coronavirus (maladie) à l'âge de 94 ans.

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Biographie

Valéry Giscard d'Estaing — communément appelé « Giscard » ou désigné par ses initiales, « VGE » —, né le 2 février 1926 à Coblence (Allemagne) et mort le 2 décembre 2020 à Authon (France), est un homme d'État français. Il est notamment président de la République française du 27 mai 1974 au 21 mai 1981. À 48 ans, il devient le plus jeune président de la République depuis 1895. Prônant une « société libérale avancée », il fait voter l'abaissement de la majorité civile, la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Sa politique étrangère est marquée par le renforcement de la construction européenne ainsi que par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et dans l'opération Caban (Centrafrique) renversant l’empereur Bokassa, qui sera à l’origine de l’« affaire des diamants ».

Fils d'un inspecteur des Finances qui avait relevé par une procédure devant le Conseil d'état le nom d'Estaing, il s'engage à dix-huit ans dans la Première armée et combat en France et en Allemagne, ce qui lui vaut d'être décoré de la Croix de guerre. Après une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École polytechnique. Son entrée à l'École nationale d'administration (ENA) est due au décret du 19 juillet 1948 — au moment où il achève sa scolarité à l'École polytechnique — qui dispense les polytechniciens de devoir passer un concours d'entrée à l'ENA ; il en sort dans la « botte » et entre à l'Inspection générale des Finances en 1952, où il rejoint son père. Il abandonne son poste en 1956 pour devenir député du Puy-de-Dôme, département dont son arrière-grand-père, Agénor Bardoux, fut longuement le député au XIXe siècle.

Marié le 17 décembre 1952 à Anne-Aymone Sauvage de Brantes, il a quatre enfants : Valérie-Anne, Henri, Louis, Jacinte.

En 1962, il est nommé secrétaire d'État aux Finances puis, sur proposition du Premier ministre Georges Pompidou, le général de Gaulle, président de la République, le nomme ministre des Finances et des Affaires économiques. Il devient vite impopulaire et, après sa réélection difficile de décembre 1965, le général de Gaulle le remplace par Michel Debré au début de 1966; Giscard fonde alors la Fédération nationale des républicains indépendants en proclamant : « Nous sommes l'élément centriste et européen de la majorité » ; à ce titre il soutient en 1969 la candidature de la Grande-Bretagne à l'adhésion la Communauté économique européenne.

Son attitude envers le président de Gaulle devient de plus en plus critique; il parle notamment de l'« exercice solitaire du pouvoir ». Dans l'élection présidentielle qui suit la démission de de Gaulle, il penche un moment pour la candidature d'Antoine Pinay puis se rallie à Georges Pompidou qui lui confie le ministère de l'Économie et des Finances dans le cabinet Jacques Chaban-Delmas (1969-1972), poste qu'il conserve sous Pierre Messmer (1972-1974).

Bénéficiant du soutien de Jacques Chirac, il bat Jacques Chaban-Delmas au premier tour de l'élection présidentielle. Au second tour, le débat qui l'oppose à François Mitterrand lui donne un avantage décisif, la phrase « vous n'avez pas le monopole du coeur » ayant marqué les esprits. Il est élu en mai 1974 et devient le troisième président de la Cinquième République, à l'âge de 48 ans.

Valéry Giscard d'Estaing nomme Jacques Chirac Premier ministre, mais les relations entre les deux hommes se tendent et le second démissionne en 1976 ; il est remplacé par Raymond Barre, le « meilleur économiste de France » d'après le Président. Durant son septennat, des réformes telles que la législation sur le divorce par consentement mutuel ou encore la légalisation de l'avortement menée par Simone Veil sont effectuées. L'âge légal de majorité est abaissé de vingt-et-un à dix-huit ans.

Valéry Giscard d'Estaing est un fervent partisan de la construction européenne : il défend l'idée des États-Unis d'Europe dès ses débuts en politique. Partisan d'une « troisième voie » entre une Europe supranationale et une Europe des États, il crée le Sommet européen et aide à l'augmentation des pouvoirs du Parlement européen, en particulier en matière budgétaire. Ce dernier est aussi désormais élu au suffrage direct. C'est également sous son septennat que le Système monétaire européen (SME) qui réduit les risques de change entre monnaies des pays de la Communauté économique européenne et précurseur de l'euro, voit le jour.

Toujours dans cette volonté de modernisation, il édulcore quelques symboles nationaux : couleur du drapeau modifiée (le bleu drapeau remplacé par un bleu cobalt plus clair et jugé moins agressif), Marseillaise jouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent, interview donnée à la presse en anglais dès son élection. Premier président de la République à poser en complet veston pour la photo officielle, il simplifie également le protocole de l'Élysée et, cherchant à paraître proche du peuple, multiplie les occasions de se montrer aux côtés des «simples gens» (dîners notamment).

Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing est marqué par les conséquences des chocs pétroliers qui brisent la dynamique des Trente glorieuses. Devant la nécessité d'économiser l'énergie, le président instaure en 1975 le changement d'heure pendant les mois d'été, une mesure qui permet d'économiser 0,5% d'électricité en limitant les besoins d'éclairage. Cette période est aussi marquée par l'apparition du chômage de masse, que le gouvernement de Raymond Barre échoue à juguler.

La fin du septennat est marquée par le « scandale des diamants » que le président Giscard d'Estaing reçoit en cadeaux lors de visites privées ou officielles qu'il rend au dictateur Jean Bédel Bokassa qui dirige alors la République Centrafricaine. Ces cadeaux, d'une valeur estimée à 1 million de francs par le Canard Enchaîné qui a révélé ce scandale, pèseront dans la défaite de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection de 1981. Faisant de lui le « monsieur chômage », «l'homme du passif», François Mitterrand le bat durant l'élection présidentielle de 1981 marquée, cette fois aussi, par le débat télévisé du second tour. Valéry Giscard d'Estaing a alors 55 ans. D'autres scandales émaillent son septennat l'affaire Jean de Broglie, l'affaire Robert Boulin, l'affaire Fontanet, la libération d'Abou Daoud, l'affaire de Vathaire... L' affaire des avions renifleurs (escroquerie dont Elf a été victime)ne sera révélée qu'en 1983.

Bien que membre de droit du Conseil constitutionnel, en tant qu'ancien président de la République, il décide en 1981 de ne pas y siéger afin de pouvoir conserver toute liberté de parole. Il dirige l'Union pour la démocratie française qu'il avait créée en 1978, de 1988 à 1996.

En 1984 Raymond Barre et lui sont mis en cause dans l'affaire des avions renifleurs (réf. Pierre Péan)

Valéry Giscard d'Estaing se recentre sur son « fief » auvergnat en devenant président du conseil régional mais échoue en 1995 dans la conquête de la mairie de Clermont-Ferrand. Il abandonne lentement ses ambitions nationales pour partager sa carrière politique entre sa région et l'Europe. Il soutient la candidature de Raymond Barre à l'élection présidentielle de 1988 et rallie celle de son vieux rival Jacques Chirac, en 1995 ainsi qu'en 2002.

Il s'essaye au roman en publiant en 1994 Le Passage, bref texte érotique racontant l'aventure d'un notaire sur le retour avec une jeune auto-stoppeuse.

En décembre 2001, lors du Conseil européen de Laeken, il est nommé à la tête de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Cette convention a pour but de simplifier les différents traités européens en rédigeant un projet de traité constitutionnel. Valéry Giscard d'Estaing présente ainsi la Constitution européenne le 15 juillet 2003. Signé par les 25 membres de l'Union, le traité est aujourd'hui en attente de ratification (les procédures référendaires ont débouché sur un « non » en France et aux Pays-Bas).

Le 11 décembre 2003, il est élu à l'Académie française au fauteuil numéro 16, laissé vacant par la mort de Léopold Sédar Senghor, obtenant 19 voix sur 34, contre deux voix à Michel Tack et une au romancier Olivier Mathieu, dit Robert Pioche.

Candidat aux élections régionales des 21 et 28 mars 2004, conduisant la liste d'union UMP-UDF en Auvergne (candidat au titre de la section départementale du Puy-de-Dôme), il est battu au second tour par Pierre-Joël Bonté (PS), emporté par la vague qui fait basculer la quasi-totalité des régions à gauche. Perdant le poste de président de région qu'il occupe depuis mars 1986, il décide d'abandonner la politique active pour entrer au Conseil constitutionnel.

En février 2005, Valéry Giscard d'Estaing et son frère Olivier Giscard d'Estaing (qui fut maire d'Estaing (Aveyron) dans les années 1960) ont acheté à la commune d'Estaing le château d'Estaing, dans la haute vallée du Lot, dont ils ont indiqué vouloir le restaurer et en ouvrir plusieurs salles au public. Valéry Giscard d'Estaing a précisé qu'il envisageait « la programmation de concerts, de rencontres et de conférences » et souhaitait également « faire une place pour [ses] archives personnelles de président de la Convention européenne ».

En avril et mai 2005, il prend part à la campagne référendaire pour le oui au traité constitutionnel européen. Alors que VGE avait prévu que les Français voteraient oui à 53%, le non l'emporte finalement avec près de 55%. Après cet échec, suivi du même résultat aux Pays-Bas quelques jours plus tard, le traité constitutionnel est en partie abandonné pour laisser place au traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007.

Sortant de son devoir de réserve, Valéry Giscard d'Estaing annonce, le 19 avril 2007, son soutien à Nicolas Sarkozy en vue de l'élection présidentielle, et désavoue le candidat de l'UDF, François Bayrou, qu'il accuse « d'entretenir l'incertitude, de flotter dans le vide entre des politiques évidemment différentes ». Le 25 avril 2012, il apporte à nouveau son soutien à Nicolas Sarkozy, qui est selon lui « le plus crédible pour redresser le pays ». Il continue à prendre part au débat public, notamment en publiant, dans l'hebdomadaire Le Point, des chroniques, dans lesquelles il traite des questions économiques et de la politique de l'Union européenne, dont il critique le mode de gouvernance. Il exprime également son soutien au mariage entre couples de personnes de même sexe et ses réticences quant à une participation de la France à une intervention militaire en Syrie, en 2013.

En 2012, sortant comme en 2007 du devoir de réserve que lui impose le Conseil constitutionnel, il renouvelle son soutien à Nicolas Sarkozy en vue de l’élection présidentielle, indiquant que celui-ci est « le plus crédible pour redresser le pays ». À l'occasion du congrès fondateur de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), en octobre 2012, il « souhaite bonne chance » au nouveau parti de centre droit.

Il continue à prendre part au débat public, notamment en publiant, dans l'hebdomadaire Le Point, des chroniques, dans lesquelles il traite des questions économiques et de la politique de l'Union européenne, dont il critique le mode de gouvernance. Il exprime également son soutien au mariage entre couples de personnes de même sexe et ses réticences quant à une participation de la France à une intervention militaire en Syrie visant à renverser le régime de Bachar el-Assad.

Il soutient François Fillon dans le cadre de la primaire de la droite et du centre de 2016, puis à l'élection présidentielle de 2017. S’il exprime dans un premier temps une forme de sympathie envers le président Emmanuel Macron, louant sa vitalité, il prend rapidement ses distances avec celui-ci et dénonce « l'enrichissement des plus riches » sous sa présidence.

Le 22 janvier 2017, il devient le président de la République française ayant vécu le plus longtemps, dépassant Émile Loubet. Il est également le président ayant vécu le plus longtemps après son mandat (à ce jour, 39 ans, 6 mois et 12 jours), là encore devant Émile Loubet. À partir de mai 2017, après l’élection d’Emmanuel Macron, il n'est plus le plus jeune président à entrer en fonction sous la Cinquième République.

Il fait l’objet, en mai 2020, d’une plainte déposée par une journaliste allemande pour attouchements au niveau des fesses qui auraient eu lieu en 2018. L’ancien président juge « grotesque » cette accusation pour « un geste dont personne n'a gardé le souvenir ».

En juillet 2020, après la mort d'Albin Chalandon, il est avec Jacques Trorial l'un des deux anciens membres du gouvernement français sous la présidence de Charles de Gaulle encore en vie.

Le 14 septembre 2020, Valéry Giscard d'Estaing est admis à l’hôpital européen Georges-Pompidou de Paris, où une infection aux poumons lui est diagnostiquée. Il est de nouveau hospitalisé le 15 novembre suivant, au CHU de Tours, pour une insuffisance cardiaque — alors qu'il s’était fait poser des stents plusieurs années auparavant.

Valéry Giscard d'Estaing est mort le mercredi 2 décembre 2020, à l'âge de 94 ans, du coronavirus, à Authon (France). Il meurt dans sa propriété d'Authon (Loir-et-Cher) le 2 décembre 2020, à deux mois de son 95 anniversaire, des suites de la Covid-19 selon son entourage. De nombreuses figures politiques lui rendent rapidement hommage. Une minute de silence est également observée à l'Assemblée nationale et au Sénat. Selon ses dernières volontés, ses obsèques se dérouleront dans l'intimité familiale.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Valery Giscard d'Estaing.

C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui.
Soyons clairs à ce sujet. Le rejet de la constitution était une erreur qui devra être corrigée.
L'inégalité du talent et du courage est dans la nature humaine, la justice n'est pas de le nier.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Valery Giscard d'Estaing
  • Vrai nom : VGE
  • Prénom : Valery
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Giscard d'Estaing
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : giscar destin, VGE, Valéry Marie René Giscard d'Estaing

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 94 ans
  • Cause de mort : Coronavirus (Maladie)

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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 Un homme politique remarquable que les français ont boudé en 1981.
un homme politique remarquable que les français ont boudé en 1981 au profit qui a fait redescendre la France à son plus bas niveau.
Commentez - il y a 3 ans
 Grand Homme éclairé qui a beaucoup apporté pour les libertés des femmes, modernisé la France, travaillé pour une Europe unie et forte.
Un Auvergnat aux valeurs humanistes et de progrès.
Grand Homme éclairé qui a beaucoup apporté pour les libertés des femmes, modernisé la France, travaillé pour une Europe unie et forte.
Commentez - il y a 3 ans
 Un des derniers grands présidents de la Vème République, ayant fait avancer socialement la France avec l'IVG, la majorité à 18 ans...
Un des derniers grands présidents de la Vème République, assez méconnu, mais ayant fait avancer socialement la France avec l'IVG, la majorité à 18 ans etc...
Commentez - il y a 3 ans
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Autres points communs avec Valery Giscard d'Estaing