Francais, né le 6 août 1934 et mort le 14 décembre 2018
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Cela fera 6 ans que Edmond Simeoni est mort le samedi 14 décembre 2024. Plus que 23 jours...
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Edmond Simeoni est un homme politique français né le 6 août 1934 à Corte en Haute-Corse et mort le 14 décembre 2018 à Ajaccio (Corse-du-Sud). Figure politique corse la plus marquante des 50 dernières années avant sa mort, il se réclamait du nationalisme corse. Il était à la fois père fondateur du nationalisme insulaire et militant écologiste avant l’heure.
Fils de Ferdinand Simeoni, maire de Lozzi, Edmond Simeoni passe son enfance dans le centre de l'île, à Francardu (commune d’Omessa). Il fait ses études secondaires au lycée de Bastia.
Il se spécialise en gastro-entérologie et s'installe à Bastia en 1965.
Il fonde notamment en juillet 1970 l'Action régionaliste corse (ARC), rebaptisée en 1973 Azzione per a rinascita di a Corsica (en français : « Action pour la renaissance de la Corse »). En 1973 également, il manifeste contre le déversement des boues rouges en Méditerranée.
Pacifiste mais déterminé, Edmond Simeoni voue son existence à la Corse. Il est considéré comme l'un des « pères » du nationalisme corse, avec ses frères Max Simeoni et Roland Simeoni. Il milite pour l'autonomie de la Corse et non pour son indépendance, qu'il estime non viable économiquement en raison notamment de la faiblesse de la population.
Il condamne la violence, jugeant qu'elle est une voie sans issue. Il dirige pourtant, près d'Aléria, le 21 août 1975, la première action violente et spectaculaire de la mouvance autonomiste. À la tête de douze hommes armés de fusils de chasse, il occupe une cave viticole appartenant à un important chef d'entreprise d'origine pied-noire, pour protester contre une escroquerie qui menace de ruiner des centaines de petits viticulteurs (condamnation le 19 novembre 1975 de Depeille, Siegel, Junqua, Cuaz frères, ainsi que celle du groupe Covirep pour infraction sur les lois sur la société et banqueroute). L'assaut donné deux jours plus tard par la gendarmerie (1 200 hommes officiellement), renforcée par des véhicules blindés légers, sur les ordres du ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski, approuvé par le Premier ministre Jacques Chirac, fait deux morts parmi les gendarmes (Jean-Yves Giraud 20 ans et Michel Hugel 36 ans) et un blessé dans la cave. C'est la première action violente et spectaculaire de la mouvance autonomiste.
En 1977, il crée l’Union du peuple corse qui est un mouvement autonomiste. En 1981, son mouvement se présente aux élections à l'Assemblée de Corse et obtient six sièges de conseillers territoriaux. En 1983, Edmond Simeoni est élu conseiller municipal de Bastia, mais il a un premier accident de santé, un infarctus, qui l'oblige à subir un pontage coronarien. En 1987, il participe à la création du collectif anti-raciste « Ava Basta ».
En 1992, son mouvement obtient huit sièges de conseillers territoriaux à l'assemblée de Corse, mais Edmond Simeoni démissionne pour désaccord avec la politique du Front de libération nationale corse (FLNC).
Aux élections territoriales de 2004, il est tête de liste « Unione Naziunale », qui obtient 17,34 % des suffrages et huit sièges.
La même année, il crée l'association « Corsica Diaspora et Amis de la Corse ».
Trois ans plus tard en 2007, avec la Maison de la Corse, il participe activement au bicentenaire de la mort de Pasquale Paoli. Il est aussi reçu à Paris par le Grand Orient de France (GODF) pour un débat sur l'avenir de la Corse.
Edmond Simeoni est le président du comité de soutien à Yvan Colonna.
En 2009, il anime avec l'Institut Régional du Cinéma et de l'Audiovisuel (IRCA) le centenaire Danielle Casanova et crée, toujours avec l'IRCA, la Journée mondiale de la Corse, en 2010. Cette même année; il assure la coordination avec le cinéaste Magà Ettori du Forum citoyen mondial sous l'égide de l'Unesco
En juin 2011, dans le cadre des Journées internationales de Corte, Edmond Simeoni prononce à la tribune de Corsica Libera un discours intitulé « Solution politique et alternative nationaliste », renouant ainsi l'alliance politique avec l'aile radicale du nationalisme corse. Des relations, savamment entretenues pendant quatre ans, ont permis à Gilles Simeoni d'être élu en 2015 président du Conseil exécutif de l'assemblée de Corse, grâce à la fusion de sa liste avec celle du nationaliste Jean-Guy Talamoni : ce dernier est élu président de l'assemblée de Corse. À cette occasion, Edmond Simeoni tient un discours enflammé en langue corse, debout sur un véhicule, au milieu de plusieurs centaines de militants, retraçant le parcours du nationalisme depuis cinquante ans, les dérives des clans et de l'État.
Edmond Simeoni est mort le vendredi 14 décembre 2018 à Ajaccio (Corse-du-Sud, France).
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