Aventurier italien ayant eu de nombreuses professions : violoniste, écrivain, magicien, espion, diplomate, bibliothécaire, mais revendiquant toujours sa qualité de « Vénitien ». Il laisse une oeuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre « Histoire de ma vie ». Il est cependant surtout connu aujourd'hui en tant qu'aventurier, et comme l'homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie pour conquérir les femmes. Il aurait conquit 142 femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles. Il est le frère du peintre Francesco Casanova.
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Cela fera 300 ans que Casanova est né le mercredi 2 avril 2025. Plus que 132 jours...
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Giacomo Girolamo Casanova (prononcé : [ˈdʒaːkomo dʒiˈrɔːlamo kazaˈnɔːva]), né le 2 avril 1725 à Venise (République de Venise, actuellement en Italie) et mort le 4 juin 1798 à Dux (Royaume de Bohême, actuelle République tchèque), est un aventurier vénitien. Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame d'Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ». Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ». Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre Histoire de ma vie. Il est cependant surtout connu aujourd'hui en tant qu'aventurier, et comme l'homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie pour conquérir les femmes. Cette réputation provient de son œuvre autobiographique : Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l'une des sources les plus authentiques concernant les coutumes et l'étiquette en usage en Europe au xviiie siècle. Il y mentionne cent quarante-deux femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l'un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance, si l'on en croit son témoignage. Bien qu'il soit souvent comparé à Don Juan comme séducteur, sa vie ne procédait pas de la même philosophie : ce n'était pas un collectionneur compulsif. Parfois présenté (ainsi dans le film Casanova de Fellini) comme un pantin ou un fornicateur mécanique, qui se détourne de sa conquête dès lors qu'elle s’est donnée à lui, il n'en était rien, il s'attachait, secourait éventuellement ses conquêtes. Personnage historique et non de légende, jouisseur et exubérant, il vécut en homme libre de pensées et de comportements, des premiers succès de sa jeunesse à sa longue déchéance. Il est le frère du peintre Francesco Casanova.
Né de parents comédiens, environné de femmes durant l'enfance (qui jouèrent un rôle premier pour lui comme l'évoque cette citation de ses mémoires : Rien de tout ce qui existe n'a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu'une belle figure de femme), il commence une carrière ecclésiastique puis entame sa vie d'aventures, exerçant de nombreuses activités - joueur de violon, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. - sillonant l'Europe du XVIIIe siècle en passant des prisons aux cours de souverains ; cela lui permit lors de la rédaction de ses mémoires de brosser un portrait de la société pré-révolutionnaire en dépeignant tout aussi bien les femmes de chambre que les ministres les plus en vue, offrant ainsi un témoignage de premier plan au sujet d'une époque charnière au cours de laquelle il rencontra, entre autres, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau et le pape Clément XIII.
Casanova était égoïste, la recherche du plaisir mena son être et pour l'atteindre, il ne dédaignait pas à flouer des dupes et à se moquer des lois. Ses souvenirs - étudiés et confrontés aux faits historiques par les casanovistes, passionnés de la matière - bien que présentant des inexactitudes quant aux dates semblent néanmoins avoir été rédigés sous la conduite de la bonne foi. Cependant, l'auteur a probablement embelli son personnage et dissimulé, à l'évidence, d'ombrageuses facettes de son périple (comme son rôle d'informateur pour la République de Venise).
Casanova est, avant tout, célèbre au titre de ses aventures galantes qui occupent une place de choix dans ses mémoires : plus d'une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes », selon ce riche Don Juanl'homme est fait pour donner, la femme pour recevoir. Ces amours furent l'origine de bonheurs et de malheurs infinis pour l'aventurier qui jugeait que si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi : ces amours lui permirent de rencontrer l'abbé Bernis, futur académicien français de l'Académie française, ambassadeur de Louis XVà Venise avec qui il partagea durant plusieurs mois les faveurs d'une religieuse. (désignée par les initiales M.M) qu'ils retrouvaient alternativement dans un casin sorte de garçonnière cossue - où lorsque l'un des deux se livrait aux passions charnelles avec leur maîtresse, l'autre observait la scène à travers une tapisserie percée d'une multitude de trous minuscules depuis une pièce cachée dans l'obscurité.
L'abbé de Bernis rejoignit la France et Casanova (suite à ses frasques amoureuses, financières et d'opinions), malgré de puissants soutiens, malgré qu'il clamera toujours son innocence, malgré qu'il aurait dû fuir de Venise comme Monsieur de Bragadin le lui avait proposé et qu'il a refusé, malgré son envie de liberté et de conquête, malgré ce que pourront en dire les gens de son siècle, et malgré qu'il risque de ne plus jamais faire parler de lui, et être enterré pour l'éternité au milieu des médiocres, il fut incarcéré à la prison des Plombs où il reste deux ans.
Mais à force de travail, de courage, d'ardeur, avec pour seule pensée l'espoir de partir à l'aventure pour toujours, par la grâce et la créativité il parvient à s'échapper avec un autre prisonnier c'est l'unique évasion que l'imperturbable prison des Plombs ait connue, et dont le récit sera rédigé par Casanova lui même dans ses Mémoires en 1791 avec une précision et une conaissance des lieux parfaite . Il gagne Paris où Bernis alors devenu un ministre de premier plan du royaume l'appuya ; l'aventurier y construisit alors une belle fortune en lançant une loterie dont le but était de financer l'École Militaire sans imposer davantage les contribuables le peuple , loterie dont il sut, par d'habiles manoeuvres et de l'audace, s'approprier la paternité et une grande part des bénéfices.
Agent secret, une mission d'enquête pour laquelle il fut récompensé avec générosité lui fut confiée par la France afin de jauger l'état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu'il s'en défendit dans ses écrits il interroge : quel est l'homme auquel le besoin ne fasse faire des bassesses ?), il abusa de la crédulité de la riche Madame d'Urfè en lui faisant croire qu'il était parfaitement initié aux mystères de la Cabale.
Se présentant comme trop bon coeur pour briser la destinée de jeunes femmes méritant beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et surtout ne pouvant supporter l'idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage se marier est une sottise, mais lorsqu'un homme le fait à l'époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle... , il préféra négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces.
Persuadé que pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu'on soit condamné à y habiter, Casanova parcourut l'Europe à de nombreuses reprises, terminant sa vie en tant que bibliothécaire écrivain voyant la mort comme un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu'une pièce qui l'intéresse infiniment finisse.
Les 73 années de son existence contées par ce grand libertin regorgent d'aventures, d'anecdotes et de détails sur la société d'alors, cette époque d'éclosion d'idées nouvelles, ce dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d'un précieux (d'un fat même peut-être) mais intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses comme lorqu'il écrivit avec simplicité : je n'ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l'avais perdue.
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Dans l'examen de la beauté d'une femme, la première chose que j'écarte sont les jambes.
Il n'y a pas de femme au monde qui puisse résister aux soins assidus et à toutes les attentions d'un homme qui veut la rendre amoureuse.
Ceux qui rient beaucoup sont plus heureux que ceux qui rient peu.
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Homme d'amour.
Grand observateur des mœurs du XVIIe siècle