Française, née le 2 septembre 1945 et morte le 27 septembre 2023
Enterrée (où exactement ?).
Catherine Lachens, née le 2 septembre 1945 à Boulogne-Billancourt et morte le 27 septembre 2023 à Paris, est une actrice française. Elle est connue pour ses rôles dans « Flic ou voyou » (1979, policier, avec Jean-Paul Belmondo), « Gazon maudit » (1995, comédie, avec Alain Chabat) ou dans la série « Scènes de ménages ».
Après un tour d'Europe en stop et en mobylette de près d'un an et demi, elle s'inscrit aux cours de Jean Périmony (1968/69), puis de Jean-Laurent Cochet (1970/71). Elle entre au Conservatoire national de Paris, où elle a pour professeur, entre autres, Robert Manuel, ou encore Antoine Vitez. Elle en sort en deuxième année, fait extrêmement rare, avec trois premiers prix (classique, contemporain et étranger). Elle obtient également un premier prix de diction.
Après quelques jobs (responsable des questionnaires à la régie Renault, ouvreuse au cinéma Le Palace, rue Montmartre, « déchargeuse » de cageots aux halles la nuit...), elle fait ses débuts au cinéma sous la direction de Jacques Deray, aux côtés d'Alain Delon dans Flic Story, et de Nina Companeez, dans L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, avec Francis Huster et (pour sa dernière apparition sur un plateau de cinéma...) Brigitte Bardot.
En 1972, elle sort du Conservatoire avec plusieurs prix, entre autres celui d'art dramatique moderne et celui d'art dramatique classique.
Elle débute sur les planches dans Le Cheval fou de Jean Giono et au cinéma dans What a Flash ! de Jean-Michel Barjol.
À l'aise dans le registre de la comédie, elle tourne quatre fois sous la direction de Georges Lautner, mais aussi de Philippe de Broca, Pierre Richard, Jean Yanne, Claude Zidi, Pierre Tchernia, Paul Vecchiali, Yves Boisset, Claude Chabrol... Grande bourgeoise, épouse délaissée, prostituée au grand coeur, directrice d'école ou maîtresse passionnée, elle enchaîne sur le grand et le petit écran les rôles les plus divers. Elle passe du film policier (Flic Story, Mort d'un pourri) à la comédie légère (Silence on tourne !), de l'étude de moeurs (Le Divorcement, La Vie dissolue de Gérard Floque, Rosa la rose, fille publique) au drame (Deux lions au soleil, L'Arrestation, Le Toubib) en passant par le film d'aventure (Le Prix du danger).
Catherine Lachens est également une comédienne de théâtre. De Molière à Jean Genet, de Feydeau à Max Frisch, de Kafka à Audiberti, en passant par Racine et Ionesco, elle alterne grands classiques et « curiosités » contemporaines, Jean-Edern Hallier, Pierre Laville, sous la houlette de metteurs en scène de renom : Roger Planchon, David Esrig, Marcel Maréchal, Andrzej Wajda, Jean-Pierre Miquel, Jacques Rosner, ou Daniel Mesguich, etc. Des expériences qui l'emmènent, à travers l'Europe et jusqu'en Russie. Elle a comme « marraine », ou « maman » de théâtre Pascale de Boysson, partenaire à la ville comme à la scène de Laurent Terzieff.
La vie de Catherine Lachens est jalonnée de rencontres. Gena Rowlands, Salvador Dalí qui aimait à entendre lire ses propres textes et en avait fait sa lectrice particulière, et puis Federico Fellini, à Cinecittà, alors qu'elle tournait Rouge Venise (1988), et avec lequel elle entretiendra une correspondance.
Celle que Dali se plaisait à surnommer son « lion liseur » est également sculpteur (sous l'égide de Noor Zade Brener). Elle participe à plusieurs expositions : à la Fondation Charles Bassompierre, à l'hôtel du Louvre, au Palais des Congrès, à l'avenue Montaigne, à la Maison de la Radio, à la Galerie Paradis, aux côtés d'autres artistes de la profession, comme Anny Duperey, Sapho, Serge Reggiani, Michèle Morgan, Renaud ou encore Amanda Lear.
À la télévision, elle est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980 puis de son successeur, Le Kadox, à la fin des années 1990. Elle apparaît également dans la série Navarro.
Elle reçoit à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), le 22 juillet 2016, le « Prix Reconnaissance des cinéphiles » par l'association « Souvenance de Cinéphiles » pour l'ensemble de sa carrière.
Catherine Lachens est morte le mercredi 27 septembre 2023, à l'âge de 78 ans, d'un cancer, dans un hôpital à Paris (France).
Aidez-nous à localiser la tombe de Catherine Lachens en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Catherine Lachens.
Nous n'avons pas de citations de Catherine Lachens pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Catherine Lachens, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Soyez le premier à poser une question sur Catherine Lachens.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Catherine Lachens, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nous5 étoiles | 0 | |
---|---|---|
4 étoiles | 0 | |
3 étoiles | 0 | |
2 étoiles | 0 | |
1 étoile | 0 | |
0 étoile | 0 |
Vous avez des questions sur Catherine Lachens ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Catherine Lachens et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.