Acteur américain, connu pour ses rôles dans les films « Les Sept Mercenaires » (1961, western), « La Grande Évasion » (1963, guerre, avec Steve McQueen), « Charade » (1963, policier, avec Audrey Hepburn), « Major Dundee » (1965, western, avec Charlton Heston), « Il était une fois la révolution » (1971, western, de Sergio Leone), « Pat Garrett et Billy le Kid » (1973, western), « La Bataille de Midway » (1973, guerre, avec Charlton Heston), « Croix de fer » (1977, guerre) ou « Affliction » (1997, drame).
Américain, né le 31 août 1928 et mort le 18 novembre 2002
Enterré (où exactement ?).
James Coburn est un acteur américain, né à Laurel (Nebraska) le 31 août 1928 et mort d'une crise cardiaque à Beverly Hills (Californie) le 18 novembre 2002. Révélé par son rôle de lanceur de couteaux dans « Les Sept Mercenaires » (1961, western), il est resté dans les mémoires pour ses apparitions dans les films de Sam Peckinpah avec « Major Dundee » (1965, western, avec Charlton Heston), « Pat Garrett et Billy le Kid » (1973, western) et « Croix de fer » (1977, guerre), ainsi que dans « La Grande Évasion » (1963, guerre, avec Steve McQueen) et « Il était une fois la révolution » (1971, western, de Sergio Leone). Il est connu aussi pour ses rôles dans les films « Charade » (1963, policier, avec Audrey Hepburn), « La Bataille de Midway » (1973, guerre, avec Charlton Heston) ou « Affliction » (1997, drame).
Il naquit le 31 août 1928 à Laurel, dans le Nebraska et décéda d'un arrêt cardiaque le 18 novembre 2002 au Cedar Sinaï Hospital de Los Angeles, Californie.
Il fut une inoubliable « présence » de l'écran, à la fois désinvolte et charismatique.
Il restera à jamais dans la mémoire des cinéphiles en tant qu'acteur fétiche de Sam Peckinpah avec des rôles mémorables comme dans Major Dundee, Pat Garrett and Billy The Kid (le rôle de sa vie) et Cross of Iron.
Son rôle le plus populaire (qui le figera dans une sorte d'inconscient collectif) sera celui du révolutionnaire dynamiteur John Mallory dans le magnifique Il était une fois la révolution de Sergio Leone en 1971.
Il tourne dans Les Sept Mercenaires en 1960 et participa à La Grande Évasion en 1963 avec son grand ami Steve McQueen.
Il s'installe très jeune en Californie où son père est ruiné par la crise boursière de 1930 voulant refaire fortune. Élève du Junior College de Compton puis du City College de Los Angeles, il trouve rapidement sa vocation. Le 11 novembre 1959, il se marie avec Beverly Kelly jusqu'en 1979. Ils eurent 2 enfants.
Son interprétation dans la pièce « Country girl » lui vaut une récompense et lui permet d'obtenir un rôle dans « Billy Budd » monté à La Jolla Playhouse. James devient un acteur populaire de second plan pendant quelques années.
Sa sophistication virile, sa démarche féline, ses allures de dandy et la dureté ascétique de son visage (affublé d'une denture impressionnante) s'accordent autant au monde viril de John Sturges, Sam Peckinpah, Sergio Leone ou Walter Hill qu'à l'univers comique d'un Blake Edwards.
Il passe allègrement du film d'action à la comédie américaine. De La Grande Évasion de John Sturges à Charade de Stanley Donen. En 1965, il accède au rang de vedette avec sa création d'un nouvel espion de charme, un éphémère rival de James Bond : Flint.
Il tourne dans le 1er film de Walter Hill : Le Bagarreur en 1975 avec Charles Bronson et incarne de nouveau une figure de cow boy dandy particulièrement rude dans le superbe La Chevauchée sauvage de Richard Brooks la même année.
Avec son ami Bruce Lee, James Coburn avait écrit « Le Cercle De Fer » adapté à l'écran par Richard Moore dans lequel ni l'un ni l'autre n'apparaissaient.
En 1978, à la demande d'un Peckinpah malade et dépressif, il assure la direction de la seconde équipe sur Convoy.
Mais en 1984, sa carrière marque un frein avec la disparition de son ami et de son réalisateur fétiche : Sam Peckinpah.
Il affronte Kirk Douglas dans un téléfilm : Le Duel Des Héros, la même année. Le film de télé raconte l'affrontement de deux vieux cow-boy dans un ouest de pacotille. La fin d'un genre, d'une époque et d'une certaine catégorie d'acteur.
Il continue à promener sa nonchalance légendaire et sa décontraction inimitable selon l'expression d'un critique dans des « oeuvrettes de circonstance au casting alléchant mais dénuées d'intérêt ».
Peut-être trop imposant pour son époque, les réalisateurs ne lui trouvent plus de rôle important...
Au creux de la vague, il doit faire face à de douloureuses crises d'arthrite qui l'affaiblissent considérablement. Il déclara s'être soigné lui-même avec des pilules à base de soufre. Il s'éloigne des plateaux pendant quelques années. il en gardera une main infirme.
Alors qu'on le croyait perdu pour le cinéma, James met fin à une semi-retraite au début des années 1990 avec des rôles secondaires mais toujours marqués de sa présence rehaussant l'intérêt de westerns comme Maverick en 1994 avec Mel Gibson, Jodie Foster ou Young Guns 2 en 1991. Remake à peine voilé de Pat Garrett and Billy The Kid.
Il tient encore son propre rôle dans The Player en 1992. Sa deuxième carrière s'achève en beauté avec un téléfilm de la chaîne câblée HBO distribué dans les salles françaises : The Second Civil War 1997 formidable fable sardonique de Joe Dante.
Par miracle, il n'est pas oublié par Hollywood et décroche pour Affliction en 1998 l'Oscar du meilleur second rôle. Terrifiante composition d'un patriarche alcoolique, inspirée, dit-il, de Sam Peckinpah : il y est splendide...
James Coburn, malgré la maladie, ne cessera de jouer et prêtera même sa voix à l'occasion du documentaire The Last Days en 2001 sur les derniers jours de Marilyn Monroe et pour le dessin d'animation Monstres et Cie en 2002.
Il tient un dernier rôle de dur à cuire en 2002 dans une production Disney : Chiens Des Neiges.
James Coburn est mort le lundi 18 novembre 2002, à l'âge de 74 ans, d'une crise cardiaque à Beverly Hills (USA, Californie). Etrange tour du destin, Rod Steiger son double dans le film mythique « Il était une fois la révolution » de Sergio Leone venait de disparaitre très peu de temps avant.
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Les meilleures citations de James Coburn.
C'est devenu un monde d'amateurs. Il y a des acteurs amateurs qui gagnent des millions de dollars, des cinéastes amateurs, des réalisateurs amateurs... Bon sang, ces réalisateurs amateurs peuvent faire des affaires pour n'importe quoi.
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Il était magnifique dans les 7 mercenaires en lanceur de couteaux