Réalisateur italien, père du western spaghetti (qu'il popularise largement sans toutefois l'inventer), il réalise les films « Pour une poignée de dollars » (1964), « Et pour quelques dollars de plus » (1965) et « Le Bon, la Brute et le Truand » (1966) qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la trilogie « Il était une fois », composée de « Il était une fois dans l'Ouest » (1968), « Il était une fois la révolution » (1971) et « Il était une fois en Amérique » (1984). Alors qu'il était apprécié par le public, mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Il réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, par sa mise en scène, et par l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.
Enterré (où exactement ?).
Sergio Leone, né le 3 janvier 1929 à Rome où il est mort le 30 avril 1989, est un réalisateur et scénariste italien. Père du western spaghetti (qu'il popularise largement sans toutefois l'inventer), il réalise les films « Pour une poignée de dollars » (1964), « Et pour quelques dollars de plus » (1965) et « Le Bon, la Brute et le Truand » (1966) qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la trilogie « Il était une fois », composée de « Il était une fois dans l'Ouest » (1968), « Il était une fois la révolution » (1971) et « Il était une fois en Amérique » (1984).
Alors qu'il était apprécié par le public, mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, par sa mise en scène, et par l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.
Sergio Leone est le fils de Vincenzo Leone dit Roberto Roberti (pionnier du cinéma italien) et de l'actrice Bice Waleran.
Il commence sa carrière comme de nombreux réalisateurs italiens de son époque. Il réalise (ou co-réalise) d'abord des péplums (Le Colosse de Rhodes). Ensuite, alors que le western américain est en plein déclin, il participe au développement du western spaghetti (ou western italien ; il déclarait cependant : « Ce mot de spaghetti-western, c'est un des plus cons que j'ai jamais entendus de ma vie »), d'abord sous le pseudonyme à consonance américaine Bob Robertson (l'américanisation du nom est monnaie courante à l'époque pour les réalisateurs désirant percer aux États-Unis d'Amérique) puis sous son vrai nom. Ce pseudonyme a une signification puisque cela signifie Bob fils de Robert en référence à son père, le réalisateur Roberto Roberti.
Son style s'impose en quatre westerns devenus les représentifs du genre : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truand (tous trois avec Clint Eastwood, qui débute ainsi sa carrière) et Il était une fois dans l'Ouest.
Le style Leone :
- Le format de pellicule (Cinémascope)
- La grande profondeur de champ (utilisation de focales courtes)
- Gros-plans extrêmes (scènes de duel), souvent sur les seuls yeux d'un personnage
- Les travelings arrière (d'un détail au plan d'ensemble)
- Temps étiré : de nombreuses scènes d'observation longue, tendue et silencieuse entre duellistes
- Regard cru sur l'Ouest américain (les héros sont des personnages antipathiques a priori, sales, méchants)
- Musique omniprésente (Ennio Morricone)
- Thématiques asociales : misogynie, individualisme exacerbé, cupidité maladive, apologie de la vengeance
Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la brute et le truand sont les trois films réalisés par Sergio Leone en 1964, 1965 et 1966 qui composent « la trilogie de l'homme sans nom » ; on l'appelle aussi parfois « la trilogie du dollar », car le personnage principal qui traverse la trilogie, interprété par Clint Eastwood, n'y est presque jamais nommé : étant à lui seul un personnage archétypique, il est immédiatement reconnaissable et n'a donc pas besoin de nom. Toutefois, on peut noter que dans le scénario de Et pour quelques dollars de plus, Clint Eastwood joue le personnage du « Manchot » (Manco dans la version anglaise), et dans Le Bon, la brute et le truand, Clint Eastwood est nommé « Blondin » (Blondy en anglais) par Eli Wallach. Ces démominations peuvent être prises pour des surnoms, bien que Clint Eastwood ne soit pas particulièrement manchot ni blond dans ces deux films.
Pour une poignée de dollars est un remake du film Yojimbo d'Akira Kurosawa (Le Garde du corps). L'histoire, presque point par point, est transposée du Japon féodal dans un univers western.
Cette trilogie retrace trois passages importants de l'Histoire. Le premier, c'est la conquête de l'Ouest, que l'on retrouve dans le film Il était une fois dans l'Ouest. Dans le film Il était une fois la révolution, les protagonistes se retrouvent en pleine révolution mexicaine (1913). Puis, le dernier volet, Il était une fois en Amérique, où l'on dépeint l'Amérique du temps de la prohibition et l'avènement du gangstérisme.
Cette trilogie devait être liée à la précédente de part la première scène de Il était une fois dans l'Ouest. En effet, les trois personnages qui accueillent Charles Bronson à sa sortie du train devaient être interprétés par Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach. Cependant Eastwood, dans un souci de carrière professionnelle, ne souhaitait pas mourir dès la première scène du film, Sergio Leone n'a pas pu poursuivre cette idée malgré l'accord des deux autres comédiens.
En 2004 la revue italienne de cinéma "Ciak" a publié son dernier projet A Place Only Mary Knows, écrit avec Luca Morsella et Fabio Toncelli, une histoire sur la Guerre civile américaine.
Sergio Leone est mort le dimanche 30 avril 1989 à l'âge de 60 ans, d'une crise cardiaque, à Rome (Italie), alors qu'il préparait un film sur la bataille de Stalingrad.
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Les meilleures citations de Sergio Leone.
Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.
J'ai toujours senti que la musique est plus expressive que le dialogue. J'ai toujours dit que mon meilleur dialogue et scénariste est Ennio Morricone.
Ma vie, ma lecture, tout de moi tourne autour du cinéma. Donc pour moi, le cinéma c'est la vie, et vice-versa.
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des westerns spaghettis, des peplums, mais pas que....un style, une omniprésence de la musique !
Musique & film spaghetti, une association formidable