Humoriste et acteur français, polémiste, le comédien a reçu le Molière du meilleur « one man show » en 1990. Parmi ses films les plus connus : « Les Tricheurs » (1958), « Le Caporal épinglé » (1962), « Le Pistonné » (1970), « Un éléphant ça trompe énormément » (1976), « Nous irons tous au paradis » (1977) ou « Le Bal des casse-pieds » (1992).
Enterré (où exactement ?).
Guy Bedos, né le 15 juin 1934 à Alger et mort le 28 mai 2020, est un humoriste français, artiste de music-hall, acteur et scénariste, pied-noir d'ascendance espagnole. Polémiste, le comédien a reçu le Molière du meilleur « one man show » en 1990. Parmi ses films les plus connus : « Les Tricheurs » (1958), « Le Caporal épinglé » (1962), « Le Pistonné » (1970), « Un éléphant ça trompe énormément » (1976), « Nous irons tous au paradis » (1977) ou « Le Bal des casse-pieds » (1992).
Très tôt la dureté avec laquelle sont traités les Arabes par les colons et particulièrement par ses propres parents le révolte et le dégoûte profondément. Il se sent mal à l'aise et n'aime pas sa famille qui le lui rend bien. Plus tard, il déclarera qu'il a passé sa vie à expier les horreurs du colonialisme.
Cette profonde opposition à son milieu d'origine le pousse à fuir très tôt et à se lancer dans une carrière d'artiste. Il commence en 1965 par le music-hall et fait ses débuts au côté de Barbara. Puis rapidement, il abandonne le music-hall et se lance dans une carrière d'humoriste en formant un duo avec Sophie Daumier. Leur association durera jusqu'en 1975, date à laquelle Guy Bedos se lance dans une carrière solo. Sur scène, il laisse exploser son sale caractère, son cynisme et la rage qu'il porte en lui depuis sa plus tendre enfance. Il devient alors féroce et ses piques prennent une cible bien définie : les hommes politiques dont il dénonce tour à tour l'hypocrisie, la bêtise, la corruption ou encore parfois, l'indifférence.
À côté de sa carrière d'humoriste, Guy Bedos s'est également essayé au cinéma avec notamment Marcel Carné, Claude Berri ou encore Yves Robert, ainsi qu'au théâtre dans des pièces de Bertolt Brecht ou d'Arthur Miller.
À la ville, il se définit comme un personnage plutôt calme qui passe pour quelqu'un de gentil avec ses proches et les gens qui travaillent avec lui. Il aime sa maison, son petit confort et ses chiens. Il passe l'hiver à Neuilly et l'été dans le Lubéron. Il est fier de ses trois enfants, Leslie, Nicolas et Victoria.
Son actualité a été plutôt chargée ces derniers temps, puisqu'il est parti en tournée pour présenter son spectacle Bedos en province et que parallèlement, il a préparé pour la télévision les nouveaux épisodes de Chère Marianne aux côtés d'Annie Duperrey. Et comme il faut penser au nouveau spectacle qui est prévu pour octobre 2001, il y travaille et nous en a donné le thème : la parapsychologie.
Guy Bedos se revendique homme de gauche sans soutenir un parti politique en particulier. En 2012, il se déplace à Hénin-Beaumont pour appuyer la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Il est souvent désigné comme l'un des représentants de la gauche caviar par des essayistes et des personnalités de droite dont notamment Éric Zemmour ou Jean Roucas.
Dès 2008, il apporte son soutien à Yvan Colonna.
Il soutient également à plusieurs reprises les militants de l'association Droit au logement.
Il est membre de la Ligue des droits de l'homme.
Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Il s'implique régulièrement aux côtés de l'association, et cosigne en 2012 un appel aux candidats à l'élection présidentielle leur demandant de s'engager à déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie.
En octobre 2013, il injurie lors d'un spectacle l'ancienne ministre du Travail Nadine Morano ce qui déclenche de nombreux commentaires dans les médias.
Le lundi 23 décembre 2013, Guy Bedos a fait ses adieux à la scène, lors de son ultime spectacle «La Der des Der» à l'Olympia. Ce n'est pas la première fois que l'artiste annonce son départ au théâtre.
Il soutient également à plusieurs reprises les militants de l'association Droit au logement. Il est membre de la Ligue des droits de l'Homme.
Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Il s'implique régulièrement aux côtés de l'association, et cosigne en 2012 un appel aux candidats à l'élection présidentielle leur demandant de s'engager à déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie.
Il fait partie du comité de soutien du journaliste Denis Robert à Florange le 10 novembre 2007.
À la primaire citoyenne de 2017, il soutient Arnaud Montebourg, déclarant « Je trouve que Manuel Valls est de gauche comme je suis d'extrême-droite. Il y a des tas de choses qui m'ont déplu dans son comportement quand il était Premier ministre et même ministre de l'Intérieur ». Initialement nommé à la tête du comité de soutien de Montebourg, Bedos commence par refuser de le présider, puis accepte avant d'à nouveau renoncer.
Il intervient de nouveau, de manière impromptue selon lui, lors de son dernier meeting parisien avant le premier tour déclarant qu’il était « de gauche mais pas socialiste » et a rappelé qu’il était contre le racisme sous toutes ses formes ajoutant « Mais je ne suis pas toujours d’accord avec la façon dont mes amis musulmans traitent les femmes. Je le dis. Je m’en fous si ça déplaît à certains”. ».
Guy Bedos était venu soutenir Jean-Luc Mélenchon le 18 mars 2017 à la marche pour la VIe République de la France insoumise. Il vote pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, considérant que battre le Front National est « une urgence absolue ».
Il co-signe une pétition en soutien à Gérard Filoche, exclu du Parti Socialiste à la suite d'un tweet jugé antisémite, en soulignant l' « atteinte portée à l’honneur d’un militant qui a consacré sa vie entière à défendre les libertés syndicales et le Code du travail, à lutter contre le racisme et l’antisémitisme ».
Guy Bedos a été condamné en 1995 par le conseil des prud'hommes de Tours pour avoir licencié abusivement un couple, qu'il avait embauché pour l'entretien d'un château loué.
Guy Bedos est mort le jeudi 28 mai 2020, à l'âge de 85 ans. Le 28 mai 2020, son fils Nicolas Bedos, annonce sur le réseau social Instagram que son père s'est éteint à l'âge de 85 ans.
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Les meilleures citations de Guy Bedos.
Pour les aveugles, on dit non-voyant, pour les sourds, non-entendant, et pour les cons, non-comprenant.
Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, il y a assez de cons qu'on prend pour des gens.
L'humour ne s'apprend pas. C'est comme le jazz, une cadence intérieure. On l'a ou on ne l'a pas.
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A la fois grand acteur et un des derniers grands humoristes qu'on ait connu en France
Guy Bedos a marqué les années 70 et le début des années 80 de son empreinte si singulière, savoureux mélange de provocation et de vérité qui dérangent dites sur le plus souvent sur le ton de l'humour noir. C'était une époque où la liberté d'expression n'était pas devenue une formule creuse corsetée par la bien-pensance. Oui, n'en déplaise à tous nos censeurs modernes, on peut - et on doit même - rire de tout. L'humour libre cela peut choquer et c'est salutaire car cela nous oblige à revoir nos préjugés. Je retiendrai de lui 2 citations qui me paraissent encore d'actualité : " Un jour je n'ai plus vu mon père, c'est un autre homme qui dormait avec ma mère." et " Ça devient difficile d'être de gauche. Surtout, quand on n'est pas de droite." RIP l'artiste !
Vraie grande gueule et humoriste unique !