40ème président des États-Unis d'Amérique de 1981 à 1989, élu pour deux mandats, d'abord acteur au cinéma puis à la télévision : Knute Rockne, All American, Crimes sans châtiment et Bedtime for Bonzo figurent parmi ses films les plus notables. Il remporte l'élection présidentielle une 1ère fois en 1981 face au président sortant, le démocrate Jimmy Carter. En tant que chef de l'État américain, Reagan met en place une politique de l'offre, surnommée Reaganomics, qui repose essentiellement sur un contrôle de la monnaie, visant à réduire l'inflation, et sur une réduction des dépenses fédérales non liées à la défense. Au cours de son premier mandat, il subit la crise américaine de 1982, échappe à une tentative d'assassinat, adopte une ligne dure face aux syndicats et ordonne l'invasion de la Grenade. Il est réélu à une écrasante majorité en 1984. Il remporte l'élection présidentielle une 2ème fois en 1989. Son second mandat présidentiel est principalement marqué par les affaires étrangères comme la fin de la Guerre froide, le bombardement de la Libye en 1986 et la révélation de l'affaire Iran-Contra. Décrivant publiquement l'Union soviétique comme un « Empire du mal », il soutient les mouvements anticommunistes dans le monde entier et renonce à la politique de détente en augmentant massivement les dépenses militaires et en relançant une course aux armements avec l'Union soviétique. Reagan négocie néanmoins avec le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, pour réduire les arsenaux nucléaires par l'intermédiaire du traité INF. Il est crédité de la renaissance idéologique de la droite américaine.
Enterré (où exactement ?).
Ronald Wilson Reagan, (1911 - 2004), est le quarantième président des États-Unis d'Amérique de 1981 à 1989. Il est élu pour deux mandats de 1981 à 1985, puis de 1985 à 1989. Il est d'abord acteur au cinéma puis à la télévision : Knute Rockne, All American, Crimes sans châtiment et Bedtime for Bonzo figurent parmi ses films les plus notables. Il remporte l'élection présidentielle une 1ère fois en 1981 face au président sortant, le démocrate Jimmy Carter. En tant que chef de l'État américain, Reagan met en place une politique de l'offre, surnommée Reaganomics, qui repose essentiellement sur un contrôle de la monnaie, visant à réduire l'inflation, et sur une réduction des dépenses fédérales non liées à la défense. Au cours de son premier mandat, il subit la crise américaine de 1982, échappe à une tentative d'assassinat, adopte une ligne dure face aux syndicats et ordonne l'invasion de la Grenade. Il est réélu à une écrasante majorité en 1984. Il remporte l'élection présidentielle une 2ème fois en 1989. Son second mandat présidentiel est principalement marqué par les affaires étrangères comme la fin de la Guerre froide, le bombardement de la Libye en 1986 et la révélation de l'affaire Iran-Contra. Décrivant publiquement l'Union soviétique comme un « Empire du mal », il soutient les mouvements anticommunistes dans le monde entier et renonce à la politique de détente en augmentant massivement les dépenses militaires et en relançant une course aux armements avec l'Union soviétique. Reagan négocie néanmoins avec le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, pour réduire les arsenaux nucléaires par l'intermédiaire du traité INF. Il est crédité de la renaissance idéologique de la droite américaine.
Ronald Reagan naît le 6 février 1911 à Tampico (Illinois). Ses parents sont d'origine irlandaise, l'arrière-grand-père dont il porte le nom ayant émigré en 1860. Il rejoint la religion de sa mère à 12 ans, une branche du christianisme protestant appelée « Disciple du Christ », relativement tolérante et comptant de très nombreux adeptes. Son père était catholique.
Après ses études primaires et secondaires à l'école publique, il est admis à l'université d'Eureka (Illinois), où il obtient un diplôme en économie et sociologie en 1932. C'est un très bon élève et il s'y fait de nombreux amis qui lui resteront fidèles. À partir de 15 ans et jusqu'à 22 ans il travaillera pendant l'été comme nageur-sauveteur et il dit avoir sauvé la vie de 77 personnes. Fils d'un père alcoolique, il démontre un talent précoce d'acteur et de conteur.
La Famille Reagan au Noël 1916.Il commente à la radio les matchs des Chicago Cubs (équipe de baseball) : à partir de brèves indications reçues par téléscripteur, son talent de conteur et son imagination lui permettent de donner vie au jeu. En 1934, alors que son téléscripteur tombe en panne au cours de la neuvième et dernière manche d'un match opposant les Cubs aux St Louis Cardinals, il invente même une suite d'actions totalement fictives pendant lesquelles les batteurs des deux camps arrivent à bloquer les lancers les plus vicieux, et ceci jusqu'au rétablissement de sa ligne.
Doté d'un physique avantageux et d'une belle voix, Reagan devient un acteur de second rôle très recherché à Hollywood. En 1940, il joue le rôle de George The Gipper Gipp (Georges le Tricheur) dans le film Knute Rockne, All American, d'où il garde le surnom « le Tricheur » tout le reste de sa vie. Ronald Reagan, lui-même, pense que son meilleur rôle est dans Kings Row (1942) où son personnage est amputé des deux jambes ; le titre de son autobiographie 'Qu'est il advenu du reste de moi ? ' fait d'ailleurs allusion au dialogue du film. Autres films notables : Hellcats of the Navy et Bedtime for Bonzo, un film qui lui vaudra beaucoup de moqueries car son partenaire principal est un chimpanzé. L'une des étoiles serties dans le trottoir de Hollywood Boulevard, le Walk of Fame porte son nom.
Ronald Reagan est nommé officier de cavalerie de réserve dans l'armée des États-Unis en 1932 . Il est versé dans l'armée d'active après Pearl Harbor et, à cause de ses problèmes de vue, affecté dans une unité cinématographique de l'armée de l'air qui produit des films d'entraînement et de formation. Il reste à Hollywood pendant la durée de la guerre et termine avec le grade de capitaine. Reagan a demandé plusieurs fois à être affecté dans une unité combattante mais, en raison de son astigmatisme, n'a pas été accepté. Il restera malgré tout fier de son passé militaire.
A la fin des années 1950, lorsque les propositions de rôles au cinéma deviennent moins nombreuses, Ronald Reagan se tourne vers la télévision. Il joue de nombreux rôles dans des pièces télévisées, parfois avec sa femme Nancy comme partenaire. En 1955, il présentera même sur la chaîne ABC la cérémonie d'ouverture de Disneyland. Il devient président du syndicat des acteurs en même temps que sa carrière passe de présentateur d'émission à celle de producteur. Ses revenus atteignent 125 000 $ par an à la fin des années 1950 (l'équivalent du prix d'une belle maison). Son dernier emploi régulier en télévision est celui d'animateur et acteur de la série Les Aventuriers du Far West (Death Valley Days) ; son dernier film est Les Tueurs (The Killers) tourné en 1964 où il joue le rôle d'un chef mafieux.
Ronald Reagan débute en politique chez les démocrates de tendance libérale en soutenant Franklin Roosevelt et son New Deal. Il devient progressivement un authentique conservateur au plan social et fiscal. Ses activités de président de la Screen Actors Guild (Syndicat des acteurs de cinéma) l'amènent à la politique en s'alignant sur le sénateur Joseph McCarthy et en coopérant avec la Commission parlementaire sur les activités anti-américaines (House Committee on Un-American Activities) pour « révéler l'influence communiste à Hollywood ». Il dénonce plusieurs de ses collègues prétendument communistes tout en étant fermement opposé, à l'inverse de nombreux anti-communistes, à l'interdiction du parti communiste américain (CPUSA). Son image politique s'affermit dans le climat anti-soviétique de l'Amérique des années 1950 : employé par la société General Electric, Ronald Reagan prononce des discours anti-communistes dans des émissions de radio et fait des tournées de conférences. Aux élections présidentielles de 1964, Reagan est un partisan convaincu du républicain conservateur Barry Goldwater. En 1966, Ronald Reagan est élu gouverneur de Californie. Il s'est engagé à « remettre les chômeurs patentés au travail » et à « faire un grand nettoyage à l'université de Berkeley » ; il renvoie le président de l'université, l'oblige à rendre les études payantes et utilise la Garde nationale pour stopper les manifestations étudiantes. L'une de ses plus grandes frustrations concerne la peine de mort qui est abolie par la Cour suprême en 1972 alors qu'il en est un farouche partisan.
Il tente vainement de devenir le candidat du parti républicain en 1968. Une nouvelle tentative en 1976, contre le président sortant Gerald Ford, se solde par un échec à la convention du parti républicain. Il obtient finalement l'investiture républicaine en 1980. La campagne présidentielle est marquée par l'affaire des otages en Iran. La presse occidentale accuse le camp Reagan d'avoir passé un accord secret pour garder les otages captifs jusqu'à l'issue des élections. La plupart des analystes pensent que l'incapacité de Jimmy Carter à résoudre la crise des otages a joué un grand rôle dans sa défaite et dans la victoire de Reagan. Cette victoire lui permet de devenir le plus vieux président, il a 70 ans, lors de son accession au poste. Quatre ans plus tard il sera réélu très facilement avec près de 60% du vote populaire et la quasi-totalité des votes des grands électeurs.
Le 30 mars 1981, soixante-neuf jours après son discours d'investiture, un déséquilibré nommé John Hinckley fit feu à six reprises et atteignit Ronald Reagan, James Brady, porte-parole de la Maison Blanche, un agent des services secrets et un officier de police. Reagan fut touché à la poitrine. Peu après l'opération d'extraction de la balle, qui avait de peu manqué le coeur, Reagan lança à ses chirurgiens : J'espère que vous êtes tous républicains, et en blaguant à sa femme Nancy : Chérie, j'ai oublié de plonger.
Reagan se décrivait lui-même comme étant :
- anti-communiste
- pour les réductions d'impôts
- pour un État minimal, sauf en matière de défense
- pour une déréglementation en matière de droit des sociétés
- soutenant les intérêts des entreprises de toutes tailles
- soutenant certaines libertés individuelles
- partisan d'une répression sévère de la délinquance
Son bilan est généralement résumé ainsi :
- augmentation des dépenses militaires
- déploiement des missiles Pershing II en Allemagne en réponse aux implantations soviétiques de missiles SS-20 aux frontières de l'Europe
- incitation au déploiement du système de missiles Peacekeeper
- lancement de l'Initiative de défense stratégique, aussi appelée guerre des étoiles par la presse
- armement et entraînement des groupes anti-communistes, tels que les Contras et les Moudjahidines
- vente d'armes aux alliés des États-Unis : Taiwan, Israël, Arabie saoudite, Irak...
- augmentation du déficit budgétaire
- intensification de la lutte contre la drogue
- fin de l'inflation qui avait assombri les mandats de ses prédécesseurs, Jimmy Carter et Gerald Ford
- « Victoire » dans la guerre froide
- licenciement des contrôleurs aériens lorsqu'ils se mirent illégalement en grève
Le premier mandat du président Reagan fut notamment consacré au redressement d'une économie marquée par la stagflation (inflation/chômage). La politique reaganienne, en partie fondée sur la théorie moderne de l'offre (supply-side economics), chercha à stimuler l'économie par des réductions d'impôts massives. La plupart des économistes s'accordent sur le rôle stimulant d'une baisse de la pression fiscale, mais les économistes modernes de l'offre la créditent d'une très grande efficience. George Bush parlait « d'économie vaudou » à propos des idées économiques de Reagan, avant de devenir son vice-président. Cette politique ne devait pas tarder à être appelée Reaganomics, un terme employé à la fois par les détracteurs du président et par ses supporters. Les baisses d'impôts combinées à une augmentation forte des dépenses militaires conduisirent à un énorme déficit budgétaire et à une augmentation de la dette publique, qui gonfla de près de 200 % entre le début du mandat de Reagan et celui de son successeur George Bush. D'un autre côté, le déficit fut légèrement atténué par des recettes fiscales en hausse que certains supporters du président Reagan attribuèrent à l'application réussie de la politique fiscale prônée par la théorie moderne de l'offre. Les critiques du président soutinrent qu'en dépit des déclarations de Reagan prônant un État fédéral moins tentaculaire, les dépenses fédérales et la bureaucratie avaient augmenté pendant ses mandats. Assez naturellement, il y a un désaccord sur les questions de la responsabilité de Reagan dans la sévère récession de 1982, de la forte croissance économique qui démarra à la fin du premier mandat et dura pendant le second mandat, et de la chute du pouvoir d'achat des salariés américains de 1981 à 1989.
Comme la plupart des hommes politiques américains importants, Reagan avait une véritable présence scénique. Il sut toujours entendre et tirer parti de l'opinion publique. Sa voix calme et son langage ferme lui valurent le surmon de grand communicateur (Great Communicator). Le 8 mars 1983, il qualifia l'Union Soviétique d'« Empire du mal » (Empire of Evil). Plus tard durant son mandat, alors qu'il parlait en face du mur de Berlin, il mit au défi le leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev de détruire le mur. Certains historiens estiment que ces caractéristiques auraient été insignifiantes sans son enthousiasme perceptible pour les États-Unis et sa forte croyance dans l'individu.
De nombreux partisans du président Reagan prétendent qu'il a gagné la guerre froide. Les experts considèrent cependant que l'effondrement du communisme en 1989 en Europe de l'Est et en Union Soviétique est imputable à la crise économique du système soviétique et à l'échec des réformes économiques et politiques du président Gorbatchev. La politique de Reagan en matière de défense s'articulait autour d'un fort soutien à l'armée et de la création de la doctrine « Paix dans la force » (Peace through Strength). L'Initiative de Défense Stratégique (IDS, en anglais SDI, Strategic Defense Initiative) est une de ses initatives les plus controversées : moqué par ses opposants sous le nom de « Star Wars » (« Guerre des Étoiles ») - soulignant son caractère fantastique ou impraticable, il s'agissait d'un système de missiles de défense, ayant pour objectif de rendre les États-Unis invulnérables aux attaques de missiles nucléaires soviétiques.
Ronald Reagan et Margaret Thatcher, le 16 novembre 1988 à la Maison Blanche.Les critiques de l'IDS soutenaient que son objectif technologique était irréalisable. Par ailleurs, selon eux, sa mise en oeuvre relançait la course aux armements et augmentait l'instabilité des futures crises internationales. D'autres critiques faisaient valoir que les investissements extraordinaires que nécessitaient les multiples programmes de l'IDS constituaient un gaspillage militaro-industriel. Les défenseurs de l'IDS considéraient le projet comme un clou dans le cercueil de la course aux armements avec l'Union soviétique : il s'agissait pour eux de démontrer aux soviétiques que leur arsenal de missiles nucléaires deviendrait obsolète et d'alourdir les dépenses militaires soviétiques en imposant des investissement supplémentaires énormes pour maintenir une force nucléaire dissuasive. Ces dépenses auraient alors alourdi les difficultés économiques de l'URSS et auraient accéléré sa chute. Reagan entretint une amitié étroite avec plusieurs leaders conservateurs à travers le monde, notamment Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et Brian Mulroney au Canada. D'une manière générale, Reagan multiplia les contacts personnels avec les chefs d'État, notamment en les invitant dans son ranch ou à Camp David pour des rencontres informelles.
Un autre aspect de la politique de Ronald Reagan, qui a été appelée la « doctrine Reagan », consista à combattre de plus en plus fermement l'influence communiste en Amérique latine. Cette action, très controversée, conduisit au soutien de gouvernements militaires anti-communistes peu respectueux des droits de l'homme. Les détracteurs du président Reagan l'accusèrent d'ailleurs d'entreprendre des actions de guerilla secrètes et illégales (en particulier le soutien aux Contras, au Nicaragua, après la chute du dictateur Somoza et la victoire électorale des sandinistes de Daniel Ortega). En 1983, Reagan ordonna l'invasion de la petite île de Grenade qui venait de subir un coup d'État communiste. Vers la fin de son mandat, Reagan appuya l'émergence démocratique en Amérique latine en fournissant une aide financière généreuse aux États qui organisaient des élections libres.
Ronald Reagan est mort le samedi 5 juin 2004, à l'âge de 93 ans, à Los Angeles (USA, Californie), d'une pneumonie.
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Les meilleures citations de Ronald Reagan.
Le plus grand leader n'est pas nécessairement celui qui fait les plus grandes choses. Il est celui qui amène les gens à faire les plus grandes choses.
Les arbres sont responsables de plus de pollution aérienne que les usines.
Une nation qui ne peut pas contrôler ses frontières n'est pas une nation.
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Le symbole des golden boys des années 80. Un des présidents préférés des américains. Et tant pis si ça déplaît aux communistes extrémistes sur ce site !
Il n'a fait qu'agir que pour le bien du plus grand nombre. Ses exploits économiques ont non seulement permis aux Américains de voir leurs impôts drastiquement réduits et une augmentation du pouvoir d'achat (un véritable coup de génie), et ses exploits diplomatiques ont permis de mener à une résolution pacifique de la guerre froide. Nos hommes politiques devraient en prendre de la graine.
Et ça devait aussi être un homme intelligent : n'oublions que ce n'était qu'un acteur. Il a donc magistralement réussi à bien s'entourer pour de s'engager en politique.
Je lui accorde donc un dixième des étoiles du drapeau Américain.
Ronald Reagan était l'artisan de la chute du bloc soviétique ce qui a grandement aidé à mettre fin à la guerre froide. Entre autre cela a permis la réunification de l'Allemagne. Il ne mérite certainement pas l'enfer, mais le paradis, même si cela ne convient pas au monde entier.