Enterré (où exactement ?).
Marc Garanger, né le 2 mai 1935 à Ézy-sur-Eure (Eure) et mort le 27 avril 2020 à Lamblore (Eure-et-Loir), est un photographe et cinéaste français. Il est connu pour ses portraits en noir et blanc d’Algériennes et Algériens, pris entre 1960 et 1962 pour le compte de l’Armée française, et pour lesquelles il reçoit le prix Niépce en 1966. Il est connu pour ses photos marquantes de la répression et des femmes dévoilées de force.
Marc Garanger est scolarisé chez les Frères des écoles chrétiennes à Dreux. Pour son bac en 1953, son père lui offre un Foca Standard.
En 1958, Marc Garanger devient photographe professionnel à l’Institut pédagogique de Lyon. Au cours de son service militaire effectué pendant la Guerre d'Algérie, de mars 1960 à février 1962, au 2e régiment d’infanterie stationné dans le secteur d’Aumale, il est nommé photographe du régiment. Il a 25 ans. Envoyé à Aïn Terzine, il en revient au bout de dix jours avec plus de deux mille portraits de femmes algériennes – qui ont été contraintes de se dévoiler – destinés à des photos d’identité.
« Je me suis rappelé les photos de l’Américain Edward Curtis qui avait photographié à la fin du 19e siècle les indiens bousillés par le peuple américain. »
Lors d’une permission, sur les conseils de Robert Barrat, ancien journaliste à Témoignage chrétien et directeur du bureau parisien de l’hebdomadaire Afrique Action, il passe clandestinement en Suisse et fait paraitre ses portraits de femmes algériennes dans L’Illustré qui publiera six images accompagnées d’un texte de Charles-Henri Favrod. Ces photos lui valent le prix Niépce en 1966. Il en tire un livre en 1984, La Guerre d'Algérie vue par un appelé du contingent qui passe complètement inaperçu.
En 1964, il réalise un reportage sur les funérailles de Palmiro Togliatti à Rome avec son ami Roger Vailland. En 1966, avec la bourse de son prix Niépce, il part en Tchécoslovaquie, de l’autre côté du rideau de fer.
Depuis, d’année en année, Marc Garanger réalise des reportages toujours plus à l’Est, dans presque toutes les Républiques de l’ex-URSS, jusqu’en Yakoutie.
En 2003 et 2004, il suit au Cambodge La Chaîne de l'espoir, une association de chirurgiens qui opèrent les « enfants bleus » malades du cœur.
En 2004, il retourne pour Le Monde en Algérie à la rencontre des gens et des lieux qu’il a photographié quarante ans plus tôt.
En 2005, il est en résidence d’artiste au Foyer de travailleurs immigrés Rhin et Danube, à Lyon avant le départ du dernier occupant.
Photographe militant et engagé, il a été l’un des principaux acteurs du développement l’Union des photographes professionnels (UPP) et un artisan de la création de la Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe (SAIF).
Marc Garanger est mort le lundi 27 avril 2020, à l’âge de 84 ans, à Lamblore (France, département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire).
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