Comédien allemand connu pour son association avec le réalisateur Werner Herzog avec qui il tournera dans 5 films : Aguirre, la colère de Dieu (1972), Nosferatu, fantôme de la nuit (1979), Woyzeck (1979), Fitzcarraldo (1982) et Cobra Verde (1987). Il est également connu pour ses coups de tête et ses colères ravageuses et les relations difficiles qu'elles entraînent avec les réalisateurs.
Allemand, né le 18 octobre 1926 et mort le 23 novembre 1991
Il n'existe aucune sépulture (incinéré).
Cela fera 33 ans que Klaus Kinski est mort le samedi 23 novembre 2024. Plus que 2 jours...
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Klaus Kinski (né Nikolaus Karl Günther Nakszyński le 18 octobre 1926 à Zoppot, Territoire de Dantzig aujourd'hui Sopot en Pologne - mort le 23 novembre 1991 à Los Angeles, États-Unis) est un acteur allemand. Il est souvent associé au réalisateur Werner Herzog, et participa comme lui au mouvement du Nouveau cinéma allemand dans les années 1960-70.
Klaus Kinski est le cadet de quatre enfants issus de l'union de Bruno Nakszyński, pharmacien allemand d'ascendance polonaise, et de Susanne Lutze, infirmière allemande dont le père était pasteur. Il est élevé dans la misère et doit très tôt vivre du produit de ses vols. En 1944, il est mobilisé dans l'armée allemande en pleine déroute. Blessé au cours des derniers combats, il est fait prisonnier. Devant ses compagnons de captivité, il monte pour la première fois sur les planches sans que ce soit pour autant une véritable vocation.
C'est vers le théâtre qu'il se dirige au lendemain de sa libération, survenue en 1946. Après quelques petits rôles sans importance, il se révèle, sous le nom de Klaus Kinski, dans deux pièces de Jean Cocteau : La Machine à écrire, puis La Voix humaine (1947), un long monologue dans lequel il incarne le rôle d'une femme désespérée, et dont la représentation fait scandale.
Il débute au cinéma en 1948, quitte l'Allemagne pour vagabonder en France, refait du théâtre en 1951, puis du cinéma à partir de 1955. Polyglotte, il tourne dans plusieurs pays, et apparaît dans de nombreux rôles secondaires, comme dans Docteur Jivago de David Lean. Il tient progressivement des rôles principaux, notamment de méchants, dans les années 1960, et devient une vedette du cinéma de série B, principalement en Italie. Les films de Werner Herzog lui permettent ensuite de parvenir à une plus grande reconnaissance, dans le domaine du cinéma d'art et d'essai.
Le Grand Silence, western italien de Sergio Corbucci sorti en 1968, est le premier film qui attire sur lui l'attention en France. Suivront entre autres Justine de Sade (1968), L'important c'est d'aimer (1974), Mort d'un pourri (1979), hantant littéralement ses films de sa présence. Il invente, par exemple, une façon particulière d'entrer dans le champ de la caméra en tournant de manière à être de profil puis de face sans sembler bouger et sans que la caméra ne fasse aucun mouvement : c'est la vis Kinski.
Klaus Kinski a laissé un nombre impressionnant de films à son actif : des policiers aux « westerns spaghetti » en passant par des dizaines de série B et les films de Werner Herzog : Aguirre, la colère de Dieu (1972) où son jeu hallucinant incite le metteur en scène à parler de génie, suivis de Woyzeck, puis Nosferatu, fantôme de la nuit, et Fitzcarraldo, dans lesquels il révèle un talent tout aussi fantastique. Si ces cinq films, fruits de sa collaboration avec Herzog, lui apportent la consécration dans le monde du cinéma, Kinski a avoué cyniquement avoir choisi d'autres films de sa carrière uniquement en fonction du cachet et de la durée du tournage et même refusé des offres de Spielberg ou d'Akira Kurosawa sous le motif que ces derniers ne lui proposaient pas assez d'argent.
Acteur charismatique, il est réputé pour ses coups de tête et ses colères ravageuses. Les relations difficiles qu'elles entraînent avec les réalisateurs font l'objet du film documentaire de Werner Herzog, dont il était l'acteur fétiche : Ennemis intimes (Mein Liebster Feind, littéralement Mon plus cher ennemi, 1999, parfois traduit par Mon Ennemi intime).
En 1975, Kinski publie son autobiographie, laquelle est traduite en français en 1976 sous le titre Crever pour vivre. Dans son livre, il dit tout : son enfance misérable, ses aventures crapuleuses, ses passions, ses haines, ses folies, son goût de la démesure. Sa famille est outrée par le contenu du livre et renie l'acteur de sorte que seul son dernier enfant, Nikolai, assiste aux funérailles de l'acteur en 1991.
Ses trois enfants ont eux aussi choisi la profession d'acteurs :
Pola Kinski (* 1954)
Nastassja Kinski (* 1961) connue pour le film Tess de Roman Polanski (1979)
Nikolai Kinski (* 1976) qui a joué au côté de son père dans (ce qui sera) son dernier film, Kinski Paganini, en 1989, dans Klimt (film) de Raoul Ruiz et avec Charlize Theron dans Aeon Flux (film) (2005)
Kinski meurt d'une crise cardiaque à Lagunitas en Californie à l'âge de 65 ans. Ses cendres sont dispersées dans l'océan Pacifique.
Il n'existe pas de sépulture de Klaus Kinski.
Les cendres de Klaus Kinski ont été dispersées dans l'océan Pacifique.
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Acteur qui avait du génie. Aguirre... Même dans de sombres nanards on ne voyait que lui.