Jean Cocteau

 
Jean Cocteau
1889 - 1963
 

Poète, cinéaste et dramaturge français, élu à l'Académie française en 1955, comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui ont animé la vie artistique de son époque. Il a été l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes. En dépit de ses œuvres littéraires et de ses talents artistiques, Jean Cocteau insista toujours sur le fait qu'il était avant tout un poète et que tout travail est poétique. Il est connu pour son film « Le Sang d'un poète » (1930) et sa pièce de théâtre « La Machine infernale » (1934).

Nationalité française Francais, né le 5 juillet 1889 et mort le 11 octobre 1963

74 ans Mort à l'âge de 74 ans (de quoi ?).

Enterré en France à Milly-la-Forêt (Essonne).

Chapelle Saint Blaise des Simples
Zoomez sa tombe

Biographie

Né le 5 juillet 1889 à Maison-Laffitte, Jean Cocteau prit place dans une famille bourgeoise, entouré de son père, rentier, de sa mère et de leur deux autres enfants, Marthe (12 ans) et Paul (8 ans). Il passa son enfance au grès des réceptions musicales que donna son grand-père. Ce dernier, d'une grande culture artistique, n'avait de cesse d'initier le petit cancre de la famille à la musique. Cette période probatoire influencera considérablement sa perception créatrice tout au long de sa vie. Elle s'affirmera notamment dans la formation, par Cocteau lui-même, du Groupe des Six - formé des compositeurs Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Georges Auric, Louis Durey, Darius Milhaud et Francis Poulenc - dont l'esthétisme particulier aura pour usage le rejet du formel, l'utilisation du banal et du vulgaire... En un mot un antiwagnérisme. Leur exemple le plus insolite : le ballet des "Mariés de la Tour Eiffel", écrit par Jean Cocteau. Une bouffonnerie déroutante !

Très jeune, Jean va vite découvrir les funestes nuances de la vie. Son père Georges Cocteau se suicide dans son lit. Jean n'a alors que 9 ans, mais la mort, le suicide et le sang vont à tout jamais préfigurer ses oeuvres ("Le Sang d'un Poète", "L'Aigle à Deux Têtes", "Le Testament d'Orphée"...). Le tragique restera l'une des préoccupations majeures du poète, une exorcisation jamais comblée. Sa mère élèvera donc seule cet être difficile qui refuse de grandir, trouvant dans les états pathologique un moyen de se faire choyer. Aidée par une gouvernante allemande, Cocteau découvrit, très tôt, le monde du spectacle et de l'illusion. Il s'émerveilla face à la beauté du cirque, face au prestige des divertissements du Châtelet ("Le Tour du Monde en 80 jours"). Entre trois grippes et deux utopies, il passera des heures, dans sa chambre, à improviser des spectacles autour de son petit théâtre miniature, où il réinvente les décors. La maladie a ses jeux, dont la quintessence ranime l'âme créatrice...

La descente de Cocteau au pays des rêves va lui faire rater son baccalauréat au lycée Condorcet. Mais c'est dans cette cour (des miracles) qu'il aperçut, pour la première fois, l'élève Dargelos, le "premier symbole des forces sauvages qui nous habitent", le fantasme qui allait habiter chaque compagnon de Cocteau, chaque personnage masculin de ses oeuvres. Sans équivoque, on retrouve le personnage de Dargelos dans "Le Livre Blanc" et "Les Enfants Terribles".

En 1908, Cocteau, alors agé de 19 ans, fera la connaissance du célèbre tragédien Edouard de Max. Ce dernier, fasciné par l'écriture de Jean, décida d'organiser une lecture de ses poèmes au Théâtre Fémina, sur les Champs-Elysées. Dorénavant Jean Cocteau ne voudra fréquenter que les grands : de Catulle Mendès à Marcel Proust en passant par la Comtesse de Noailles et les Rostand... Il se promènera dans les rues de Paris, affichant un style très provoquant. Cocteau est devenu un dandy, un "Prince Frivole".

Cependant, sa rencontre, en 1910, avec Serge de Diaghilev, mécène et directeur de troupe Russe, va bouleverser, irrémédiablement, tout son bel équilibre. "Le premier son de cloche, qui ne se terminera qu'avec ma mort, me fut sonné par Diaghilev, une nuit, place de la Concorde. Nous rentrions de souper après le spectacle. Nijinsky boudait, à son habitude. Il marchait devant nous. Diaghilev s'amusait de mes ridicules. Comme je l'interrogeais sur sa réserve (j'étais habitué aux éloges), il s'arrêta, ajusta son monocle et me dit : "Etonne-moi". Ce simple mot a fait réagir Cocteau comme une révélation. Avec une volonté peu commune, il décida d'arrêter son existence superficielle et ira jusqu'à renier ses oeuvres passées, qui lui avaient pourtant apportées le succès tant convoité. "La Lampe d'Aladin", "Le Prince Frivole", "La Danse de Sophocle" seront réduit à néant. "Cette phrase me sauva d'une carrière de brio. Je devinai vite qu'on n'étonne pas un Diaghilev. De cette minute, je décidai de mourir et de revivre. Le travail fut long et atroce. Cette rupture, je la dois comme tant d'autres à cet ogre".

Du sens profond de cette phrase, Cocteau n'en prit réellement conscience qu'au terme de la représentation (et du scandale !) du "Sacre du Printemps", par la troupe de Diaghilev en 1913. "L'idée d'étonner ne m'était pas venue. J'étais d'une famille où on ne pensait pas du tout à étonner. On croyait que l'art était une chose tranquille, calme, disparate [...] "Le Sacre du Printemps" était pour moi la révélation d'une forme d'art opposée aux habitudes et anticonformiste".

Et c'est ainsi que Jean Cocteau entra, pour la deuxième fois, dans le monde. Plus déterminé que jamais. Aiguisant son style anticonformiste et surréaliste (mot inventé par Guillaume Apollinaire à l'occasion de la représentation de "Parade"). Depuis ce jour, les lauriers et les scandales s'associèrent aux oeuvres de Cocteau. Pour son caractère irrationnels, "Parade" déconcerta. "La Machine à Ecrire" fût violemment attaquée en 1941, pour avoir mal représentée la France. "Les Parents Terribles" et d'autres écrits du poète n'échappèrent pas aux interdictions diverses. Pour la plupart, ces chef-d'oeuvres de littérature trouveront un énorme succès auprès du public. La presse fera un accueil triomphal à la sortie des "Enfants Terribles" en 1929. "La Voix Humaine" (monologue téléphoné d'une femme à son amant qui la quitte) accédera à une carrière mondiale. Il est possible que son entrée dans le monde étrange de l'opium en 1923, après la mort de son ami Raymond Radiguet (auteur du "Diable au Corps", 1923), ait aiguisé son style unique...

Après bien d'autres succès de poésie de roman, de poésie critique, de poésie de théâtre et de poésie graphique, Jean Cocteau sera séduit par le cinématographe. Il en fera, bien sûr, une poésie ! Il ne pouvait pas en être autrement. Cocteau se révéla ainsi à un public plus large. "Le cinéma n'a pas attendu "Le Sang d'un Poète" pour exister dans l'oeuvre de Cocteau. Il est partout dans "Le Cap de Bonne-espérance". Il s'est infiltré dans les vers de "Plain-Chant". Il est dans "Opéra" (Henri Langlois [1914-1977], l'un des créateurs, avec G.Franju et P.A. Harlé, de la cinémathèque française).

Mais si "Le Sang d'un Poète" - ce "documentaire réaliste d'évènements irréels" - resta la curiosité des psychiatres, son deuxième film, "La Belle et la Bête", réalisé en 1945, fût, en revanche, un enchantement visuel pour les spectateurs venus en masse pour applaudir cet exploit lyrique et technique. Mal accueilli au festival de Cannes en 1946, il ne reçut que le prix Louis Delluc ! Mais c'est avec "Le Testament d'Orphée" (1960), monté grâce à l'aide financière de François Truffaut, que Jean Cocteau renoua avec le pur cinéma d'images. "Les producteurs [...] exigent un "sujet" et un prétexte alors que la manière de dire, de montrer les choses, et de meubler l'écran est mille fois plus important que ce qu'on y raconte". Dans cet ultime grande oeuvre, Jean Cocteau dépassa la simple complicité avec la mort. Il la transcenda en jouant son propre rôle. Trois ans plus tard, il la subira... "Le Testament d'Orphée" est, très certainement, le catalogue de ce que possédait Cocteau : toute sa poésie, ses rêves et ses angoisses, ses fantasmes et ses hallucinations y sont recensés. Ce fût, sans aucun doute, son propre testament qu'il dévoila aux yeux de tous.

A l'instar de son premier film "Le Sang...", "Le Testament..." ne rencontra pas son public. Le travail de Cocteau se trouva, une fois de plus, projeté dans le futur : "lorsqu'une oeuvre semble en avance sur son époque, c'est simplement que son époque est en retard sur elle", lançait-il pour occulter sa peine.

Le 11 octobre 1963, en apprenant la mort de sa grande amie Edith Piaf, Cocteau se dit : "c'est ma dernière journée sur cette terre", puis s'évanouie. "Vivre me déroute plus que mourir" ("La Difficulté d'être"). Cocteau en profita discrètement pour éteindre sa propre flamme, et entrer dans l'éternité. "Je ne redoute pas la mort. Elle est comme une naissance à l'envers". Il était inconcevable de raconter de raconter en quelques lignes toute la vie, toutes l'oeuvre et toute l'imagerie du poète-académicien Jean Cocteau. Je me suis donc limité à dénoncer les épreuves et les rencontres majeures de sa jeunesse, lesquelles ayant, de toute évidence, influencé l'interprétation poétique du visionnaire. "Tout ce que j'ai, me vient de l'enfance" a été son fil d'Ariane...

Source : membres.lycos.fr  

Tombe

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Où est enterré Jean Cocteau ?

Chapelle Saint Blaise des Simples
l'Amiral
Rue de l'Amiral de Graville
91490 Milly-la-Forêt
Essonne
France Drapeau francais

Il est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : « Je reste avec vous. »

La tombe de Jean Cocteau est au Chapelle Saint Blaise des Simples, l'Amiral, Rue de l'Amiral de Graville, 91490 Milly-la-Forêt, Essonne, France Drapeau francais.

Citations

Les meilleures citations de Jean Cocteau.

Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi.
Si le feu brûlait ma maison, qu'emporterais-je ? J'aimerais emporter le feu...
Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chat policier.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Jean Cocteau
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jean
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Cocteau
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : coctau, jean coctau, jean coteau, jeau cocteau

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 74 ans
  • Cause de mort : --

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 Homme de théâtre et de cinéma, il réalisa un de plus beau film du cinéma Français "La Belle et la bête", et au théâtre "Les parents terribles".
Homme de théâtre et de cinéma, il réalisa un de plus beau film du cinéma Français "La Belle et la bête", et au théâtre "Les parents terribles".
Commentez - il y a 5 ans
 Toute sa vie, Cocteau s'est évertué à surprendre et à être digne d’un cortège.
je n’existerais pas a dire que que toute sa vie Cocteau c'est évertué a surprendre et a être digne d’un cortège comme il le disait lui meme.
il a été une personnalité d'une exceptionnelle imagination et d'une fécondité géniale.
il n'a pas fini de nous étonner et reste toujours aussi passionnant a découvrir pour les jeunes générations
Commentez - il y a 5 ans

Commentaires

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Anonyme 59920 RIP
Répondre - il y a 6 ans
Donias Chapelle Sainte-Blaise des Simples de Milly-la-Forêt, où est enterré Jean Cocteau.
Répondre - il y a 6 ans
Donias tombe de Jean Cocteau
Répondre - il y a 6 ans
Donias tombe de Jean Cocteau
Répondre - il y a 6 ans
Donias tombe de Jean Cocteau
Répondre - il y a 6 ans
Donias Cocteau ne sera pas là pour s'en féliciter: en octobre 1963, apprenant le décès de son amie Édith Piaf, il est pris d'une crise d'étouffement et succombe quelques heures plus tard d’une crise cardiaque dans sa demeure de Milly-la-Forêt, le 11 octobre 1963 à l'âge de 74 ans. Cependant, Jean Marais déclare dans un entretien télévisé le 12 octobre 1963 : « Il est mort d'un œdème du poumon, son cœur a flanché. Il aimait beaucoup Édith mais je ne pense pas que ce soit la mort d'Édith qui ait provoqué la mort de Jean. ».

Jean Cocteau vécut longtemps au Palais-Royal, 36 rue de Montpensier. Sa maison de Milly-la-Forêt, la Maison Cocteau, est devenue un musée, inauguré le 22 juin 2010.

Il est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : « Je reste avec vous. »

En 2013, 50 ans après sa disparition, la Ville de Metz lui a rendu hommage pour son dernier chef d'oeuvre réalisé à l'Eglise Saint-Maximin de Metz (les vitraux), une place Jean Cocteau a été inaugurée à cette occasion à proximité de ce lieu cultuel
Répondre - il y a 6 ans
Anonyme 60149 Nous savons (de toilette) que jean Cocteau en fait est mort surtout du fait qu'il souhait subir un (lifting) il a arrêter sont traitement anti coagulant nécessaire pour l’opération(avec ou sans avis médical ?) Et comme la dit son ami photographe (préféré de Cocteau) cela lui a été fatal . en conclusion
Cocteau. a perdu la vie par " élégance" et pour ceux (nombreux) qui l'admirait nous avons perdu le prince des poètes
lui qui détenait les clefs de ce monde invisible dans lequel il nous entrainait a sa suite en nous tendant la main.
mais très bientôt nous pourrons nous rendre de nouveau dans le lieu ou il a vécu les 17 dernières années de sa vie terrestre
en attendant méditons son poème*********

lorsque je serai mort je vivrai d'acte en acte
ma défunte vie a tâtons

dans cette obscurité de science inexacte que veulent fouiller nos bâtons
je vous verrai chercher par surprendre par ruse
le monde ou je loge en secret
cherchant moi meme a fuir cette zone confuse
sans rien savoir de ce qu’elle est

jean Cocteau
Répondre - il y a 5 ans

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Poète français, connu principalement pour ses « Fables » comme « Le Corbeau et le Renard » ou « La Cigale et la Fourmi ». Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette oeuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’oeuvre de la littérature française.
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Drapeau Monaco 1916 - 1993
Monégasque, 76 ans

Chanteur et poète français, ses chansons les plus connus sont « Avec le temps », « Ni Dieu ni maître » ou « C'est extra », ayant réalisé environ 40 albums originaux couvrant une période d'activité de 46 ans, de culture musicale classique, il dirige à plusieurs reprises des orchestres symphoniques, en public ou à l'occasion d'enregistrements discographiques. Léo Ferré se revendiquait anarchiste et ce courant de pensée inspire grandement son oeuvre.
Portrait de Arthur Rimbaud
 

Drapeau France 1854 - 1891
Francais, 37 ans

Poète français, une des figures premières de la littérature française, dont l'oeuvre est aussi dense que brève et dont la précocité de son génie et sa vie aventureuse (notamment avec Paul Verlaine) contribuent à forger la légende du poète. Selon lui, le poète doit être « voyant » et « absolument moderne ». Il est connu pour ses poèmes comme « Le Bateau ivre » (1871), « Une saison en enfer » (1873), « Illuminations » (1872-1875) ou « Voyelles » (1871) qui comptent parmi les plus célèbres de la poésie française.
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Drapeau France 1802 - 1885
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Le plus grands écrivain français du 19e siècle et l'un des plus importants écrivains de langue française au monde. Grand romancier, il est l'auteur de « Les Misérables » (1862) et « Notre-Dame de Paris » (1831). À la tête du mouvement romantique, il a révolutionné le théâtre : « Cromwell » (1827), « Hernani » (1830) et « Ruy Blas » (1838). Grand poète, il est l'auteur de « Les Châtiments » (1853), « Les Contemplations » (1856) et « La Légende des siècles » (1859). Personnalité politique et un intellectuel engagé, il a joué un rôle majeur dans l’histoire du 19e siècle.
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Poète français, mais aussi théoricien de la littérature, il fut considéré en son temps et par la postérité comme le législateur ou le « Régent du Parnasse » pour son « intransigeance passionnée ». Admirateur et ami de Molière pendant 10 ans, familier de Furetière et de Chapelle, il fut dans le dernier quart du siècle le collègue et interlocuteur privilégié de Racine.
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Drapeau France 1868 - 1948
Francais, 80 ans

Poète français défini par Gabriel Bounoure comme « le grand témoin de la grande crise de sa génération, quand on ne pouvait même pas croire à la vie, sauf sous cette forme sublime qu'on appelle art. ». Ses oeuvres les plus connus sont « Voyage du Condottière » (1910-1932), « Vues sur l'Europe » (1936) ou « Le Paraclet » (posthume).

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