Anthropologue, Médecin, Psychologue, Scientifique, Sociologue (Science).
Francais, né le 7 mai 1841 et mort le 13 décembre 1931
Enterré (où exactement ?).
Cela fera 93 ans que Gustave Le Bon est mort le vendredi 13 décembre 2024. Plus que 10 jours...
Pour lui rendre hommage, vous pouvez :
Gustave Le Bon, né le 7 mai 1841 à Nogent-le-Rotrou et mort le 13 décembre 1931 à Marnes-la-Coquette, est un médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français. Esprit universel, polygraphe, d'écrit sur des domaines variés, il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il aborde le désordre comportemental et la psychologie des foules. Le Bon reste une personnalité controversée. D'une part, à une époque où la méthode devient importante, son « amateurisme » gêne ses contemporains tels Durkheim, sans que cela ait vraiment d'influence sur son début de carrière. D'autre part, Le Bon dégage une image pseudo-raciste, qui renvoie à « l'idéologie coloniale de son époque ». Il avait des tendances anticléricales et compte au nombre des anti-colonisateurs.
Le Bon ne soutient pas la théorie d'une hiérarchisation des civilisations, mais admet des différences au niveau des stades de développement, et soutient la théorie du biologiste darwinien allemand Ernst Haeckel (1834-1919). Il consacre un gros volume illustré à la Civilisation des Arabes, et il envisageait l'éveil à venir d'une Afrique encore sous-développée au début du XXe siècle. Après une mission aux Indes, il publie, en 1887, un autre ouvrage majeur, Les Civilisations de l'Inde. Il se différencie en cela fortement d'Arthur de Gobineau et dénonce à plusieurs reprises dans ses oeuvres le « mythe de la race aryenne », mettant en garde contre les visées suprémacistes du national-socialisme dès 1924. Psychologie des foules marqua un tournant dans la carrière du « célèbre docteur ». Cette oeuvre, parue en 1895, reste la plus célèbre aujourd'hui.
Né en 1841 à Nogent-le-Rotrou, où son père était conservateur des hypothèques, il fit ses études au lycée de Tours, puis à la faculté de médecine de Paris, où il obtient le titre de docteur en médecine en 1866.
Il parcourut l'Europe, l'Asie et l'Afrique du Nord entre les années 1860 et 1880. Il écrivit des récits de voyage, des ouvrages d'archéologie et d'anthropologie sur les civilisations de l'Orient et participa au comité d'organisation des expositions universelles.
En 1879, il fit une entrée remarquée au sein de la Société d'anthropologie de Paris qui lui décerna l'année suivante le prix Godard pour son mémoire Recherches anatomiques et mathématiques sur les lois de variation du volume du cerveau et sur leur relation avec l'intelligence. En 1888, il démissionne et rompt tout contact avec cette société peu ouverte aux approches psycho-sociologiques novatrices de Le Bon pour lequel « il n'y a pas de races pures dans les pays civilisés » (L'homme et les sociétés, 1881) et qui entend le terme de « race », à l'instar de Taine ou Renan, comme un synonyme de « peuple », c'est-à-dire « un agrégat d'hommes appartenant au même milieu et partageant la même culture (langue, tradition, religion, histoire, coutumes vestimentaires, alimentaires, etc.) ». « Les classifications uniquement fondées sur la couleur de la peau ou sur la couleur des cheveux n'ont guère plus de valeur que celles qui consisteraient à classer les chiens d'après la couleur ou la forme des poils, divisant, par exemple, ces derniers en chiens noirs, chiens blancs, chiens rouges, chiens frisés, etc. » (L'homme et les sociétés).
Au chapitre de la colonisation, Le Bon partage avec l'anthropologue Louis Armand de Quatrefages de Bréau une position hétérodoxe : le rôle de la puissance colonisatrice devait se borner à maintenir la paix et la stabilité, à prélever un tribut, à nouer ou à développer des relations commerciales, mais en aucun cas ne doit s'arroger le droit d'imposer sa civilisation à des populations réticentes.
Son premier grand succès de librairie en sciences sociales est la publication en 1894 des Lois psychologiques de l'évolution des peuples, ouvrage qui se réfère aux lois de l'évolution darwinienne en les étendant de la physiologie à la psycho-sociologie. L'année suivante, il écrit Psychologie des Foules, pour lequel il fut félicité par Mussolini (lettres conservées par l'Association des Amis de Gustave le Bon).
Le Bon participe par la suite activement à la vie intellectuelle française. En 1902, il crée la Bibliothèque de philosophie scientifique chez Flammarion, qui est un vrai succès avec plus de 220 titres publiés et plus de deux millions de livres vendus à la mort de Le Bon en 1931. À partir de 1902 il organise une série de « déjeuners du mercredi » auxquels sont conviées des personnalités telles que Henri et Raymond Poincaré, Paul Valéry, Émile Picard, Camille Saint-Saëns, Marie Bonaparte, Aristide Briand, Henri Bergson, etc. Il convie également à ces déjeuners la comtesse Greffulhe, icône de la Belle-Époque et inspiratrice de Proust pour À la recherche du temps perdu, avec qui il entretient une correspondance aussi abondante que familière.
Dès ses premiers ouvrages, notamment La vie, physiologie humaine et L'Homme et les sociétés, Gustave le Bon recherche les causes des actions des hommes. Il détermine plusieurs causes: les causes biologiques, les causes émotionnelles, les causes rationnelles, les causes collectives et les causes mystiques. Cette analyse de la psychologie humaine va lui permettre d'interpréter des événements historiques et des faits divers restés jusque là irrationnels et incompréhensibles.
Dans un de ses ouvrages qui marquera son temps et les temps à venir : Psychologie des foules, Gustave le bon met l'accent sur les causes collectives. Il décrit, grands événements historiques à l'appui, l'action des hommes par le seul fait qu'ils sont en groupe. Les principes qu'il expose dans cet ouvrage formeront les bases d'une nouvelle discipline scientifique : la psychologie sociale.
Aidez-nous à localiser la tombe de Gustave Le Bon en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Gustave Le Bon.
Les meilleures citations de Gustave Le Bon.
La compétence sans autorité est aussi impuissante que l'autorité sans compétence.
L'influence de la mode est si puissante qu'elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d'une extrême laideur.
Le plaisir étant éphémère, et le désir durable, les hommes sont plus facilement menés par le désir que par le plaisir.
Merci à notre partenaire Citation Célèbre qui nous a proposer de partager son catalogue de phrases de Gustave Le Bon. Vous pouvez consulter les meilleures citations de Gustave Le Bon, proverbes, petites phrases et pensées sur le site Citation Célèbre.
Soyez le premier à poser une question sur Gustave Le Bon.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Gustave Le Bon, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nousGustave Le Bon est au Paradis ! Les membres du site ont décidé de porter Gustave Le Bon au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 1 note. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis.
Vous avez des questions sur Gustave Le Bon ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Gustave Le Bon et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.
la psychologie des foules, un livre fascinant et prophétique