Francais, né le 18 juillet 1926 et mort le 27 avril 2022
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Bernard Pons, né le 18 juillet 1926 à Béziers (Hérault) et mort le 27 avril 2022 à Aigues-Mortes (Gard), est un homme politique français. Membre successivement de l’UDR (Union des démocrates pour la République) et du RPR (Rassemblement pour la République). Fidèle de Jacques Chirac, il occupa plusieurs fois les fonctions de secrétaire d'État et ministre et les mandats de député dans le Lot, l’Essonne et à Paris, conseiller général du canton de Cajarc et conseiller de Paris.
Bernard Claude Pons est né le 18 juillet 1926 à Béziers dans l’Hérault. Son père, Claude Pons, était agrégé d'espagnol et censeur puis proviseur de divers lycées, dont le lycée Henri-IV (Béziers) et ensuite le lycée Thiers de Marseille.
Il a quatre filles, dont Isabelle Secrétan, femme politique, et Frédérique Pons, avocate.
Bernard Pons est élève au lycée Thiers lorsque son père y est proviseur. Engagé volontaire en mars 1944 dans les FFI, il a été dans la résistance et pris le maquis dans les FTPF de Lauzès (Lot).
Élève de seconde au lycée de Cahors en 1944, il a suivi en mars 1944 ses frères Jacques et André, plus âgés que lui et réfractaires au STO (Service travail obligatoire) pour s’engager avec eux dans la résistance. Ils ont intégré tous les trois le maquis FTP du causse de Lauzès dans le Lot, sous les ordres du capitaine François (André du Bois de Gaudusson) puis après la libération de Cahors, le 17 août 1944, ont été regroupés avec d’autres maquis, au camp Saint-Georges à Cahors puis transférés à la caserne Niel, à Toulouse avant, pour Jacques et André, d’être envoyés à la pointe de Grave. Bernard Pons a été hospitalisé fin août 1944 à l’hôpital militaire Larrey à Toulouse puis démobilisé. Il a repris ses études le 2 octobre 1944 comme pensionnaire élève de première au collège de Revel, Haute-Garonne. En février 1945, il a été admis au titre de résistant à se présenter au lycée d'Albi à la première partie du baccalauréat en « session spéciale » réservée aux anciens résistants ayant arrêté leurs études. Après avoir obtenu la première partie du baccalauréat, il est entré en classe de philo au lycée de Tarbes et a présenté avec succès la deuxième partie à la fin de l’année scolaire. En novembre 1945, il intégrait la faculté des sciences de Toulouse pour préparer son PCB. En 1946, il entrait en première année de médecine à la faculté de médecine de Montpellier. Il a passé sa thèse de docteur en médecine en 1952, puis s’est installé comme médecin généraliste dans le Lot. En 1965, il a été élu adjoint au maire de Cahors (Lucien Bennac) et en 1967 député de la 2e circonscription du Lot (Figeac) puis quelques mois plus tard conseiller général de Cajarc.
Bernard Pons fait ses études à la faculté de médecine de Montpellier.
Bernard Pons est médecin généraliste dans le département du Lot de 1952 À 1967.
Il a été président de l'Association générale des étudiants de Montpellier (Agem), et vice-président de l'UNEF.
Proche du Premier ministre Georges Pompidou, un temps conseiller municipal de Cajarc, Bernard Pons s’engage en politique en 1967 en devenant député de la 2e circonscription du Lot (Figeac - Souillac), conseiller général du canton de Cajarc. Il est avec Jacques Chirac l'un des deux « jeunes loups » élus dans le Centre-ouest à cette occasion.
Il est nommé en juin 1969 secrétaire d'État à l’Agriculture dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas, puis reconduit dans ces mêmes fonctions dans le gouvernement premier gouvernement Pierre Messmer de juillet 1972 à avril 1973.
Réélu en 1968 et 1973 député du Lot, il défend le projet de loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse.
C'est à Souillac, qu'Alain Chastagnol a commencé sa carrière politique en 1977, pour ravir à 32 ans la mairie jusqu'alors communiste, qui comptait parmi ses conseillers d'opposition Bernard Pons, alors secrétaire d'État à l'agriculture et qui avait appuyé la création du lycée hôtelier.
Fidèle de Jacques Chirac, il participe à la fondation du RPR et en devient secrétaire général entre 1979 et 1984. Député de l’Essonne en 1978, il se fait élire à Paris comme député en juin 1981 et conseiller de Paris en mars 1983. Lorsque Jacques Chirac devient Premier ministre, il confie à Bernard Pons le ministère des Départements et Territoires d’Outre-Mer. Il attache alors son nom à la loi pour encourager l’investissement dans les DOM-TOM en 1986. Il est chargé par le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua de la redéfinition des circonscriptions électorales des DOM-TOM cette même année.
Il est envoyé à Nouméa pour gérer la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa. Le journal d'investigation Mediapart le considère comme l'incarnation de la « raison d’État » et du « mensonge officiel » qui ont à l'époque couvert « tortures, atrocités et sévices » et assassinats commis par le GIGN en mai 1988, actes que le journal qualifie de « crime d'État ».
Jacques Chirac élu président de la République en mai 1995, Bernard Pons intègre le gouvernement Alain Juppé, comme ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Équipement et des Transports, puis de l’Équipement, du Logement, des Transports et du Tourisme.
Il est le seul député de droite élu au premier tour des législatives de 1997, après l’échec de la majorité sortante.
Il se retire de la vie politique nationale en 2002 à la suite de la candidature dissidente dans sa circonscription (la 16e de Paris) de Françoise de Panafieu, députée sortante RPR de la moitié nord du 17e arrondissement de Paris (17e circonscription) et menacée de ne pas être réélue (le candidat Patrick Stefanini sera d'ailleurs battu en deux temps par la socialiste Annick Lepetit), et qui le devance au premier tour (40 % pour elle contre 20 % pour lui).
Il demeure conseiller UMP de Paris jusqu'en 2008.
Il est le président-fondateur de l’Association des Amis de Jacques Chirac fondée le 18 juin 1988.
En 2010, il s'installe à Aigues-Mortes, auprès de sa fille Isabelle Secrétan.
Bernard Pons est mort le mardi 27 avril 2022, à l'âge de 95 ans, à Aigues-Mortes (France, dans le Gard).
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