Francais, né le 30 septembre 1944 et mort le 13 septembre 2020
Enterré (où exactement ?).
Bernard Debré, né le 30 septembre 1944 à Toulouse et mort le 13 septembre 2020, est un urologue et homme politique français. Fils du Premier ministre Michel Debré, il est notamment député d’Indre-et-Loire puis de Paris entre 1986 et 2017, maire d'Amboise de 1992 à 2001 et ministre de la Coopération en 1994-1995. Urologue et homme politique engagé à droite, il fut notamment ministre de la coopération dans le gouvernement Balladur, de 1994 à 1995.
Il est le fils de Michel Debré et le frère (faux-jumeau) de Jean-Louis Debré, ainsi que le petit-fils du célèbre pédiatre Robert Debré (Sur cette famille, voir Famille Debré) et de l'architecte Charles Lemaresquier. Il est père de quatre enfants.
- Professeur des universitésPraticien hospitalier (1980), Chef du service d'urologie à l'hôpital Cochin (1990), membre de la Société française de chirurgie, des sociétés française, européenne et internationale d'urologie. C'est dans son service que le président François Mitterrand fut opéré de la prostate.
- Ancien membre du Conseil général d'Indre-et-Loire et vice-président du Conseil général d'Indre-et-Loire (1992 - 1994), Conseiller municipal (1989-92) et Maire d'Amboise (1992-2001).
- 1986-1994, député d'Indre-et-Loire, inscrit au groupe du Rassemblement pour la République (RPR).
- 1986-1988, membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) sur nomination de Jacques Chirac et à nouveau membre depuis mars 2008 sur nomination de Nicolas Sarkozy.
- Depuis le 8 octobre 2010, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer.
- Ministre de la Coopération du gouvernement Édouard Balladur (du 12 décembre 1994 au 18 mai 1995). À l'élection présidentielle de 1995, il rallie le camp du Premier ministre.
2004-... Député de la 15e circonscription de Paris à la suite de sa candidature à l'élection législative partielle des 20 et 27 juin 2004 dans cette 15e circonscription de Paris (nord du 16e arrondissement). Candidat sans étiquette soutenu par le député sortant Gilbert Gantier, il a ainsi obtenu près de 59 % des suffrages, contre 20 % à son adversaire malheureux, l'UMP Laurent Dominati, désigné sans vote et sans l'accord de Nicolas Sarkozy, et qui rate son parachutage dans l'ouest parisien après son échec en 2002 dans le centre de Paris, ancienne terre d'élection de son père Jacques Dominati, où il n'est pas réélu.
Une fois élu, il s'inscrit au groupe UDF à l'Assemblée nationale comme apparenté, puis change de camp, en passant à l'UMP, toujours comme apparenté. En 2007, suite à sa réélection, il adhère pleinement au groupe UMP, sans être toutefois encarté dans ce parti.
- Il est membre du comité d'honneur du Mouvement Initiative et Liberté.
- Il intervient de temps en temps dans l'émission Les Grandes Gueules sur RMC et est régulièrement invité chez Franz-Olivier Giesbert sur France 3, dans son émission culturelle Culture et dépendances.
- Il écrit régulièrement dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles.
Il a annoncé qu'il était candidat à la mairie de Paris en 2008 mais n'a pu obtenir le soutien de l'UMP.
Bien qu'il souhaite à cet effet ne pas devoir se soumettre au système des primaires à l'UMP pour les municipales, il a annoncé en décembre 2005 qu'il souhaitait rejoindre l'UMP, auquel il est apparenté à l'Assemblée nationale.
En 2005, il a créé l'association « Pour Paris », pour préparer sa candidature pour le scrutin municipal de 2008. Par ce biais, il veut éviter de passer par le système des primaires de l'UMP, qui doit désigner le candidat officiel du parti présidentiel.
À la veille des élections municipales, il conteste toujours le leadership de l'opposition à Françoise de Panafieu qui a été désignée tête de liste par les militants, tout comme le député Pierre Lellouche, qui lui était arrivé avant-dernier aux primaires de l'UMP. Cependant, Bernard Debré déclare être prompt à négocier pour laisser la place à la députée-maire du 17e. Après avoir ouvertement ambitionné de devenir Maire de Paris, puis maire du 16e arrondissement, il n'est finalement que troisième sur la liste UMP de ce même arrondissement, et, à l'issue du scrutin, devient conseiller de Paris et conseiller d'arrondissement.
Le 5 novembre 2012, il annonce qu'il est candidat à la mairie du 17e arrondissement de Paris en 2014. Un accord est finalement trouvé avec la maire sortante Brigitte Kuster et il figure en deuxième position sur sa liste, qui est reconduite, Bernard Debré étant donc réélu conseiller de Paris.
Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il annonce qu'il votera pour le candidat En marche.
Bernard Debré est mort le dimanche 13 septembre 2020, à l’âge de 75 ans, des suites d’un cancer .
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