Top 50Yvette Lundy
Résistante française, figure de la résistance française en s'engageant dès 1959 pour témoigner de l’horreur du système concentrationnaire nazi auprès de collégiens et de lycéens.
Française, née le 22 avril 1916 et morte le 3 novembre 2019
Enterrée (où exactement ?).
Biographie
Yvette Lundy, née le 22 avril 1916 à Oger et morte le 3 novembre 2019 à Épernay, est une résistante française, arrêtée puis déportée aux camps de Ravensbrück et de Buchenwald, elle devient une figure de la résistance française en s'engageant dès 1959 pour témoigner de l’horreur du système concentrationnaire nazi auprès de collégiens et de lycéens.
Yvette Lundy est née dans une famille d'agriculteurs originaires de Beine, près de Reims, devenue Beine-Nauroy. Elle est issue d'une grande fratrie de 2 soeurs (Berthe et Marguerite) et quatre frères (André, René, Georges et Lucien). Pendant la Première Guerre mondiale, sa famille est obligée de fuir le village qui se situe alors sur la ligne de front des batailles de Champagne, et s'installe durant la guerre à Oger.
Après avoir grandi à Beine, c'est en devenant institutrice qu'Yvette Lundy revient tout près de son village natal. En 1938, elle prend son poste à Gionges, où elle est également secrétaire de mairie.
En mai 1940, lors de l'Exode, elle quitte le département pour y revenir en juillet 1940.
Sous l'Occupation, elle fournit des faux-papiers et des cartes d’alimentation en particulier à des prisonniers évadés du camp de Bazancourt, ainsi qu'à une famille juive à la demande d'une amie qui travaillait à Paris.
Elle assure l’hébergement de réfractaires au Service du travail obligatoire, de résistants traqués et d'équipages alliés pris en charge par le réseau d'évasion Possum.
Le 19 juin 1944, Yvette est arrêtée à Gionges. Pour protéger ses frères et sœurs René, Lucien, Georges et Berthe, également engagés dans la Résistance, elle fait croire, durant les interrogatoires, qu'elle est fille unique. Elle est incarcérée à la prison de Châlons-sur-Marne, puis transférée au camp de Romainville.
Puis le 18 juillet 1944, elle est déportée comme résistante à Neue Bremm, puis à Ravensbrück où elle porte le matricule 47 360.
Le 16 novembre 1944, elle est transférée à Buchenwald, sous le matricule 15 208, où elle est affectée au Kommando de Schlieben.
Elle en est libérée le 21 avril 1945 par l'Armée rouge. Après une marche d'au moins deux cents kilomètres, Yvette Lundy et son groupe de déportés parviennent à rejoindre Halle, d'où ils sont rapatriés à Paris par avion jusqu'au Bourget le 8 mai 1945, avant d'être accueillis à l'Hôtel Lutetia.
Depuis, Yvette Lundy est devenue une grande figure de la Résistance marnaise, en mettant toute son énergie dans la transmission de la mémoire de la Résistance et de la Déportation. Elle continue jusqu'à la fin de sa vie à témoigner, particulièrement auprès des jeunes notamment dans le cadre du Concours national de la résistance et de la déportation.
Elle est l'auteur de Le fil de l’araignée, le récit de sa vie, publié en 2012.
Elle inspire à Tony Gatlif le personnage de Mademoiselle Lundi dans son film Liberté, avec Marc Lavoine et Marie-Josée Croze, sorti en 2009.
Yvette Lundy est morte le dimanche 3 novembre 2019, à l'âge de 103 ans, à Épernay (France, département de la Marne, dans la nouvelle région du Grand Est).
Tombe
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Fiche d'identité
Identité
Domaines d'activité
- Activités principales : Résistante, Victime de déportation
- Autres activités : Victime
- Domaines : Guerre, Histoire
Noms
- Nom usuel : Yvette Lundy
- Nom complet : --
- Prénom : Yvette
- Noms dans d'autres langues : --
- Homonymes : 0 (aucun)
- Nom de famille : Lundy
- Pseudonyme : --
- Surnom : --
- Erreurs d'écriture : --
Naissance
Décès
- Date de mort : Dimanche 3 novembre 2019
- Lieu de mort : --
- Âge de mort : 103 ans
- Cause de mort : --
Obsèques
- Date des obsèques : --
- Lieu de sépulture : --
- Type de funérailles : --
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Autres résistante française
Résistante, poète et journaliste française, torturée par la Gestapo, actrice de la Libération de Paris, ciblée par l’OAS, reporter durant la guerre du Vietnam… La résistante et poète de gauche n’aura cessé, jusqu’à son dernier souffle, de se battre et de témoigner. Elle l'une des 1ère correspondantes de guerre françaises (avec Andrée Viollis) et l'une des 1ère militantes anticolonialistes. 
Résistante française, déportée à Ravensbrück, elle est connue pour être la déportée qui fit gracier son bourreau en se battant pour obtenir la grâce de celui qui la déporta et fut responsable de l’exécution de son fiancé. 
Résistante et déportée française, ayant intégré à 18 ans un réseau de l’Intelligence Service, elle est arrêtée par la Gestapo puis déportée en 1943 dans le camp de Ravensbrück aux côtés de l'ethnologue et résistante Germaine Tillion et de la résistante Geneviève de Gaulle, ses « deux meilleures amies », avec qui elle restera liée toute sa vie. 
Résistante française à l'Occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale et l'épouse de Raymond Aubrac (également résistant français). 
Résistante française, déportée à Auschwitz-Birkenau en compagnie des 2 résistantes Marie-Claude Vaillant-Couturier et de Danielle Casanova. 
Résistante française, elle défendait le souvenir de l’insurrection parisienne à laquelle elle avait prit part en tant qu’agente de liaison. Autres victime de déportation (femmes) française
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Elle a défendu la plus noble des causes, et elle était prête à donner sa vie pour la mer patrie. Une grande dame qui mérite tout le respect du monde.
Une survivante de l'Holocauste, ancienne résistante s'étant battue pour libérer la France... Ces hommes et femmes méritent d'être honorés !
Pour son courage, sa ténacité d'aider les autres, il y a malheureusement de moins en moins de personnes qui revendiquent le courage, la persistance et l'aide à autrui. Chapeau Madame et Merci