Chanteur traditionnel français, il était à la fois l’une des plus belles voix bretonne, un homme de transmission, un artiste qui n’a jamais oublié sa langue et son pays. Acteur du renouveau du kan ha diskan (chant et contre-chant) dans les années 1970 et 1980, notamment avec Erik Marchand, il a contribué à la pérennisation de la transmission de chants traditionnels par son activité de chanteur traditionnel mais aussi dans ses activités de collectage de la tradition orale locale et de transmission de la langue bretonne. Ses collaborations diverses (au sein du groupe Barzaz mais aussi avec Dan Ar Braz, Didier Squiban, Alain Genty, Aldo Ripoche, Anne Auffret, Marcel Guilloux…) et son timbre de voix singulier ont fait de lui une figure emblématique du chant breton. Il a réalisé de nombreux disques et a chanté dans de nombreux festoù-noz. Il est décoré de l'Ordre de l'Hermine et de l'ordre des Arts et des Lettres.
Enterré (où exactement ?).
Yann-Fañch Kemener, Jean-François Quémener à l'état civil, est un chanteur traditionnel et un ethnomusicologue breton, né le 7 avril 1957 à Sainte-Tréphine (Côtes-du-Nord) et mort à Trémeven (Finistère) le 16 mars 2019. Grande voix bretonne, il était à la fois l’une des plus belles voix bretonne, un homme de transmission, un artiste qui n’a jamais oublié sa langue et son pays. Acteur du renouveau du kan ha diskan (chant et contre-chant) dans les années 1970 et 1980, notamment avec Erik Marchand, il a contribué à la pérennisation de la transmission de chants traditionnels par son activité de chanteur traditionnel mais aussi dans ses activités de collectage de la tradition orale locale et de transmission de la langue bretonne. Il est au départ influencé par les enregistrements de gwerzioù de Marie-Josèphe Bertrand (dite Mme Bertrand), réalisés par Claudine Mazéas, pour ensuite développer son style. Ses collaborations diverses (au sein du groupe Barzaz mais aussi avec Dan Ar Braz, Didier Squiban, Alain Genty, Aldo Ripoche, Anne Auffret, Marcel Guilloux…) et son timbre de voix singulier ont fait de lui une figure emblématique du chant breton. Il a réalisé de nombreux disques et a chanté dans de nombreux festoù-noz. Il est décoré de l'Ordre de l'Hermine et de l'ordre des Arts et des Lettres.
Yann-Fañch Kemener naît le 7 avril 1957, dans une famille « très pauvre », à Sainte-Tréphine en Haute-Cornouaille, un pays Fañch Plinn aux fortes influences vannetaises. Sa famille du côté maternel est réputée bons chanteurs, sa mère étant chanteuse et danseuse. Côté paternel, c'est plutôt pays Fisel, vers Glomel. Le breton étant sa langue maternelle, la transmission se fait naturellement. Dans les Côtes-d'Armor, ses « informateurs », comme il dit, se nomment Jean-Marie Youdec, de Plounévez-Quintin, Jean Poder, de Plouguernével, sans oublier Marie-Josèphe Bertrand, de Saint-Nicolas-du-Pélem, qu'il connut enfant.
À quatre ans il « fait » son premier fest-noz et il se produit sur scène dès l'âge de 13 ans. Influencé par les grandes voix des anciens comme Mme Bertrand, il alterne entre gwerzioù et airs à danser en fest-noz, en compagnie de Marcel Guilloux, Erik Marchand, Ifig Troadec...
En 1977, le public le découvre, âgé de 20 ans, lors des Jeux de Langonnet (Morbihan) et lorsqu'il remporte le premier prix du Kan ar Bobl. Il enregistre Chants profonds de Bretagne Vol. 1, incluant la Ballade de Skolvan, Gousperrou ar ranned et La Grande Passion. En 1982, l'académie Charles-Cros le récompense en lui donnant le grand prix du Patrimoine pour Chants profonds de Bretagne Vol. 3.
En 1988, il fonde le groupe Barzaz avec Gilles Le Bigot (guitares), Jean-Michel Veillon (flûtes), Alain Genty (basses) et David Hopkins (percussions). Devenu un des groupes important de musique bretonne, Barzaz joue avec les éléments, entre la pureté de la voix, les silences, les bruitages et les cloches d'Hopi Hopkins, donnant l'impression que le vent ou la pluie participent à leur musique.
Il multiplie ensuite les expériences et les spectacles (avec Kristen Noguès, Jean-Louis Le Vallégant, Anne Auffret). En 1991, il enregistre l'album Kerzh'Ba'n Dañs' avec le groupe Skolvan. Il enregistre trois albums en duo avec Didier Squiban. De la « gwerz de chambre » il passe à la « gwerz de Zénith » avec la grande formation de l'Héritage des Celtes.
Au début des années 2000, il se lance dans un nouveau duo avec le violoncelliste Aldo Ripoche. Dans un spectacle théâtro-musical, il rend hommage, seul sur scène, au poète breton Armand Robin, avec une mise en scène de Madeleine Louarn. Dans la poursuite de Barzaz mais avec un registre à destination du jeune public, les Ours du Scorff est sa nouvelle formation, composée en plus des trois fondateurs du guitariste Gilles Le Bigot, le percussionniste Dominique Molard et du chanteur Laurent Jouin.
Il est décoré le 26 septembre 2009 de l'Ordre de l'Hermine. Étudiant au Diplôme d’Études Celtiques (D.E.C.), à Rennes 2, il y enseigne ensuite, lors de sa réouverture, de 2012 à 2018. En 2019, les étudiants des D.E.C. et D.S.E.C. prennent pour nom : Promotion Jeanne Malivel - Yann-Fañch Kemener[réf. souhaitée].
Avec trois musiciens, il effectue un travail sur le thème des saisons, Bientôt l'été (Tuchant e erruo an hañv) en 2008 et Toujours l'hiver (Gouanv bepred) en 2012 : « une rencontre, une réflexion entre la musique baroque, dite savante, et la musique populaire d'expression bretonne ». En 2015, il reçoit la médaille de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
En 2016, il forme son trio avec Erwann Tobie et Heikki Bourgault, avec un répertoire principalement à danser. En mai 2017, le trio propose le spectacle Ar en deulin d’après l’œuvre de Yann Ber Kalloc’h. En mai 2018, il écrit le message en breton contenu dans le témoin transmis par les participants de la Redadeg, dont la vidéo de sa lecture est diffusée à l'arrivée de la course sur un écran géant.
En 2019, en parallèle de son combat contre un cancer, il sort un album de poésies, Roudennou/Traces. Il décède le 16 mars 2019.
Yann-Fañch Kemener est mort le samedi 16 mars 2019 à l'âge de 61 ans d'un cancer à Trémeven (Finistère, France) .
Aidez-nous à localiser la tombe d'Yann-Fañch Kemener en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture d'Yann-Fañch Kemener.
Nous n'avons pas de citations d'Yann-Fañch Kemener pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Yann-Fañch Kemener, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Soyez le premier à poser une question sur Yann-Fañch Kemener.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Yann-Fañch Kemener, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nousYann-Fañch Kemener est au Paradis ! Les membres du site ont décidé de porter Yann-Fañch Kemener au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 3 notes. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis.
Vous avez des questions sur Yann-Fañch Kemener ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle d'Yann-Fañch Kemener et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.
C'est un homme qui a su nous transmettre les valeurs de la Bretagne.
Pour ceux qui l'on vu, entendu ou lu, et qui ont un amour pour la culture et l'âme Bretonne,
pour ceux qui, comme moi, ont eu la chance de l'approcher, l'éloge de M.Boulanger ne peut que tirer des larmes.
Depuis samedi, je n'arrive pas à accepter que cet homme ne soit plus,
que je ne pourrai plus le voir ni l'entendre, que je ne pourrai plus éplucher les dates de ces concerts, à la recherches de celles où je pourrai me rendre.
Depuis samedi, je lis tout ce que je peux trouver sur la toile,
je ré-écoute ses enregistrements, je visionne les reportages à son sujet.
Si la Nation pouvait savoir quel Etre majeur elle a perdu.
C'est un artiste multiple, un talent incommensurable, et un académicien, que nous avons perdu.
Je pleure pour toi, peuple Breton, que je connais et que je chéris, pour la perte que tu viens de subir,
mais en même temps je suis heureux pour toi, car grâce à ce collecteur, ce passeur, ton avenir est assuré pour longtemps encore.
La France a perdu Johnny, et l'a fait savoir,
l'Humanité a perdu Yann-Fanch, et peu le savent ...
Je pleure .
Voix sublime qui transporte,, fidèle à l'âme bretonne,,, captivant,,, émouvant,,,, grand, immense talent !!! merci Mr kemener,,,, mes hommages