Enterré (où exactement ?).
Wladziu Valentino Liberace (né le 16 mai 1919, mort le 4 février 1987), mieux connu par son nom de famille, était un pianiste américain de music-hall. Il fut extrêmement médiatisé entre les années 1950 et 1970. Il était reconnu pour sa virtuosité démonstrative. À l'époque, il était l'artiste du show-business le mieux rémunéré au monde. Il cultivait une image très kitsch , autant sur scène que dans sa vie privée. Une de ses marques de commerce était le candélabre. Il était homosexuel et l'a caché toute sa vie. Il est une des icônes du milieu homosexuel.
Né d'un père napolitain en 1919 dans le Wisconsin, joueur de cor. Sa mère est une polonaise castratrice, fervente catholique et passionnée de Rudolph Valentino.
Dans ses autobiographies, il révèle qu'on lui a fabriqué l'image d'un enfant prodige adoubé par le compositeur Paderewski. A partir de l'âge de 4 ans, il apprend le piano, et fait vivre sa famille en gagnant sa vie grâce à son talent.
A l'âge de 7 ans, on dit qu'il avait déjà surpassé sa professeur de piano. Il se vantait d'avoir triomphé dans le concerto en la majeur de Liszt avec le prestigieux Chicago Symphony Orchestra, mais avait oublié de signaler que, l'année précédente, il avait été recalé. C'est en s'exerçant dans les hôtels de luxe qu'il acquiert sa vraie réputation.
Le phénomène Liberace est presque essentiellement nord-américain . La bizarrerie de Liberace tient finalement plus à son public et à son entourage qu'à lui-même. Son public est constitué de mères de famille et de garçons sensibles et plus tard de mamies à teinture bleue. Dans les années 1950, il emmène sa propre maman en tournée et la présente sur scène. Un chroniqueur du Time parle à son sujet de "musique mamiste" : « C'est un grand petit garçon, avec sa surexcitation, son gentil sourire, sa voix nasale et sa façon naïve de s'exprimer. Et aussi un bon garçon qui ne jure pas, ne boit pas et n'abandonnerait jamais sa mère ».
En 1945, il se produit dans la même boîte qu' Ella Fitzerald au Ruban Bleu, la boîte à la mode. Il affine son style, et Chicago l'adopte en 1947. Un compte rendu de journal nous apprend que les grandes lignes de son style sont fixées : il entrecoupe sa musique de blagues, il virevolte de « Chopin à Chico Marx ». Le reste de sa carrière ne fera que développer cette trame : Chopin, Liszt, Rachmaninov, Schubert, conjuguée à des musiques de film, ritournelles à la mode ou adaptées en Boogie-Woogie ou jazz sautillant. Il devient un "show man" très prisé. Égocentrique, il parle beaucoup de lui-même et de ses nombreuses admiratrices mais finira par ne se centrer que sur lui-même et ses extravagances, comme ses manteaux clignotants de dix mètres de long ou ses entrées en limousine sur scène. Un de ses trucs préférés est de s'envoler lors de ses spectacles. Dans son dernier spectacle, il faisait voler ses costumes dans les airs.
On le voit à la télévision à partir de 1952 dans « The Liberace Show ». Les deux premières années de télévision lui auraient rapporté sept millions de dollars. Il apparaît sur le grand écran dans South Sea Sinner en 1950 et Sincerely Yours en 1955.
Il commence une carrière internationale à Cuba en 1956. La même année, il entreprend une tournée en Europe. En 1957, Liberace poursuit le Daily Mirror (Grande-Bretagne) et un magazine américain pour diffamation. Ces journaux faisaient allusion à sa possible homosexualité.
Liberace est un homme d'affaires redoutable. Il possèdait une boutique d'antiquités à Beverly Hills, un restaurant à Las Vegas, une chaîne de motels, un centre d'achats et quelques autres entreprises. Il publie aussi des livres de recettes.
Dans les années 1970 et 1980, il se produira à Las Vegas, au Hilton Hôtel, et au Lake Tahoe, où il est la principale attraction.
Il est mort du Sida en 1987. Il possédait 13 villas et une fortune estimée à 100 millions$.
Dans la chanson Mr Sandman, rendue célèbre par les Chordettes (1954), "Mr Right" est décrit ainsi:
« Give him a lonely heart like Pagliacci And lots of wavy hair like Liberace, Mr Sandman »
Dans la chanson California Love de Tupac Shakur, Dr Dre raconte ainsi son ascension dans le rap game :
"I been in the game for ten years makin' rap tunes ever since honeys was wearin' sassoon. Now it's '95 and they clock me and watch me diamonds shinin' lookin' like I robbed Liberace."
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Liberace...cher pianiste de mon coeur' tes doigts si agiles sur ton piano faisaient virevolter la melodie comme pas un!!..Mais quel Orgueil'!....eh oui! personne n'est parfait effectivement ..nous allons attendre un peu avant de te placer au Paradis'