Politicien français, maire socialiste du Mans de 2001 à 2018, membre du Parti socialiste (PS), président de Le Mans Métropole à partir de 1983, il a été sénateur de la Sarthe de 2014 à 2017, administrateur de France Urbaine et président de la Commission des Finances et Fiscalité de France Urbaine. Il fut membre du Comité des Finances Locales (CFL) et membre du Conseil National d’Évaluation des Normes (CNEN). Il est l'auteur, avec Alain Lambert, du rapport de la Mission de lutte contre l'inflation normative, établi le 26 mars 2013.
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Jean-Claude Boulard, né le 28 mars 1943 à Nantes et mort dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2018 au Mans, est un haut fonctionnaire et homme politique et écrivain français, membre du Parti socialiste (PS). Il est maire du Mans de 2001 à 2018 et président de Le Mans Métropole à partir de 1983. Il a été sénateur de la Sarthe de 2014 à 2017. Administrateur de France Urbaine, et président de la Commission des Finances et Fiscalité de France Urbaine, il est membre du Comité des Finances Locales (CFL) et membre du Conseil National d’Évaluation des Normes (CNEN). Il est l'auteur, avec Alain Lambert, du rapport de la Mission de lutte contre l'inflation normative, établi le 26 mars 2013.
Après des études primaires à Saint-Marceau, dans la Sarthe, il accomplit toute sa scolarité secondaire au Lycée Henri-IV, à Paris. Il a alors pour professeur Jean-Louis Bory, prix Goncourt en 1945 et pour condisciples André Vingt-Trois, futur archevêque de Paris, Jean-Michel Belorgey, futur député socialiste de l'Allier et conseiller d'État.
Il étudie ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris), où il obtient une licence en sociologie, puis intègre l'École nationale d'administration (ENA) en 1966. Il fait partie de la promotion Turgot, où l'on trouve entre autres Claude Érignac, Bernard Attali, Jean Drucker et Alain Lamassoure.
À sa sortie de l'ENA, en mai 1968, il devient maître des requêtes au Conseil d'État. Nommé adjoint au secrétaire général de la Marine marchande huit ans plus tard, il réintègre la haute juridiction administrative en 1978.
En 1981, à la suite de la victoire du socialiste François Mitterrand lors de l'élection présidentielle, il est choisi par Louis Le Pensec, ministre de la Mer, comme directeur de cabinet. Il quitte ces fonctions quand Le Pensec sort du gouvernement, en 1983.
Déjà conseiller général du canton de Ballon depuis les élections cantonales du 14 mars 1976, il décide de se présenter aux élections municipales du 9 mars 1983 au Mans, à la tête d'une liste d'union PS-PRG.
Avec 22,8 % des voix, il se classe troisième du premier tour et fusionne avec la liste du maire communiste sortant, Robert Jarry. Grâce à cette alliance, il devient président de la communauté urbaine du Mans.
À l'occasion des élections législatives anticipées de juin 1988, il est candidat dans la nouvelle cinquième circonscription de la Sarthe, qu'il remporte. Aux municipales de mars 1989, il participe à la liste de rassemblement de la gauche menée par Robert Jarry, qui s'impose dès le premier tour.
Lors de son premier mandat parlementaire, il travaille sur la loi créant le revenu minimum d'insertion (RMI).
Battu aux élections législatives de mars 1993 par Pierre Gascher, il est réélu, en mars 1995, conseiller municipal du Mans sur la liste de Jarry, qui s'impose au second tour. À peine deux ans plus tard, aux élections législatives anticipées de mai 1997, il retrouve sa circonscription. Au cours de ce second mandat, il est rapporteur de la loi qui donne naissance à la couverture maladie universelle (CMU) et à celle qui crée les emplois-jeunes.
En 2014, il est candidat tête de liste victorieux pour le Parti Socialiste lors des élections sénatoriales en Sarthe. Il est membre de la Commission des Finances du Sénat, présidée par Michèle André. Le 1er octobre 2017, il fait partie des treize derniers sénateurs (sur un total de 41) à démissionner pour privilégier leur mandats locaux, en application de la loi du 14 février 2014 sur le non-cumul des mandats en France. Nadine Grelet-Certenais, qui le suivait sur la liste en 2014, le remplace.
Lors des élections municipales du 11 mars 2001, il prend la succession de Robert Jarry, maire depuis 1977, comme tête de liste d'une vaste alliance rassemblant le PS, le PCF, le MGP (dissidence du PCF fondée par Jarry), le PRG, le MDC et Les Verts.
À cette occasion, il renonce à se présenter aux élections cantonales dans son canton de Ballon.
Il se place en tête du premier tour, avec 47,6 % des voix, devant la liste RPR-UDF-DL du député RPR Jean-Marie Geveaux. Au second tour, Jean-Claude Boulard s'impose avec 51,65 % des suffrages, ce qui lui donne 42 élus sur 55. Dans le même temps, il conserve la présidence de la communauté urbaine.
Il ne se représente pas aux élections législatives de juin 2002, qui voient le candidat de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), Dominique Le Mèner, battre le maire socialiste de Coulaines, Christophe Rouillon, au second tour.
Sa principale réalisation au cours de ce premier mandat est l'ouverture de la première ligne du tramway du Mans, qui conduit à un important réaménagement du centre-ville. Candidat à sa propre succession aux élections municipales du 9 mars 2008, il est élu dès le premier tour avec 58,9 % des suffrages et 46 sièges sur 55.
Ayant lancé, en décembre 2011, le chantier de la seconde ligne de tramway, il est chargé, en décembre 2012 avec Alain Lambert, d'une mission auprès du comité interministériel pour la modernisation de l'action publique pour établir une liste de normes à abroger pour les collectivités territoriales.
Le 30 mars 2014, il est réélu avec 45,74 % des voix lors des élections municipales au Mans devant Christelle Morançais (42,7 %) candidate UMP, et Louis Noguès (FN, 11,54 %).
En janvier 2017, il annonce apporter officiellement son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle 2017, tout en refusant de quitter le Parti socialiste.
Jean-Claude Boulard, est mort dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2018 à l'âge de 75 ans des suites d'une « longue maladie » au Mans (Sarthe, Pays de la Loire, France).
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