Cycliste français, professionnel de 1953 à 1969, considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme, il possède l'un des palmarès les plus riches de son sport. Surnommé « Maître Jacques », il est le premier coureur de l'histoire à remporter 5 fois le Tour de France et compte également 2 victoires sur le Tour d'Italie et 1 victoire sur le Tour d'Espagne, ce qui en fait le premier cycliste à remporter les 3 grands tours. Il détient aussi le record du nombre de podiums dans les 3 grands tours, avec 13 podiums. Formidable rouleur, il bat le record de l'heure de Fausto Coppi en 1956 et compte 9 victoires en autant de participations au Grand Prix des Nations, une épreuve individuelle chronométrée qu'il affectionne particulièrement. Parmi ses succès les plus notables, il compte 5 victoires sur Paris-Nice et le doublé Dauphiné libéré-Bordeaux-Paris en 1965, en ayant pris le départ de la deuxième épreuve seulement huit heures après l'arrivée de la première. Sa carrière a été marquée par sa rivalité avec Raymond Poulidor, qui atteint son paroxysme, lors du Tour de France 1964, avec l'épisode mythique de l'ascension du puy de Dôme.
Francais, né le 8 janvier 1934 et mort le 18 novembre 1987
Enterré en France à Quincampoix (Seine-Maritime).
Jacques Anquetil (surnommé Maître Jacques) est né à Mont-Saint-Aignan le 8 janvier 1934 et mort d'un cancer le 18 novembre 1987 à La Neuville-Chant-d'Oisel. Il fut un prestigieux coureur cycliste français, père de deux enfants nés à seize années d'écart: une fille, Sophie Anquetil, née en 1970 et d'un garçon, Christopher, né en 1986.
Jacques Anquetil possédait un vélo depuis l'âge de quatre ans, mais attendit le 2 décembre 1950 pour signer sa première licence amateur à l'AC Sotteville. Après un CAP d'ajusteur-fraiseur, il pensait se destiner à seconder son père, horticulteur spécialisé dans la culture des fraises. Il signe à cette époque 16 victoires chez les amateurs, dont le Prix Maurice Latour le 3 mai 1951 à Rouen (1re victoire), le Prix de France en 1952 et le Tour de la Manche et le Championnat national sur route la même année.
Il devint cycliste professionnel en 1953 et ce jusqu'en 1969 en signant 184 victoires.
En 1961, Anquetil annonce son défi de porter le maillot jaune de la première à la dernière étape. Exploit qu'il réalisa, s'attirant d'ailleurs les foudres du directeur de la course qui lui reprocha vivement de "tuer le Tour", mais attisa également la colère des spectateurs qui l'accueillit à l'arrivée de la dernière étape au Parc des Princes par des sifflets. Evénement duquel il tirera une certaine ironie, puisque quelques années plus tard, il baptisera son bateau "Sifflets".
En 1965, sur une idée de Raphaël Géminiani, il remporte à la fois le Dauphiné-Libéré, course de montagne par étapes, et Bordeaux-Paris. Un exploit encore puisque les deux courses n'étaient séparées que par quelque 7 heures, la première finissant à 17 heures et la deuxième partant à minuit.
Anquetil porta successivement les couleurs de « La Perle » (1953-1955) (directeur sportif : Francis Pelissier), « Helyett » (1956-1958), « ACBB Leroux » (1959-1960), « Saint-Raphaël » (1961-1964), « Ford-Gitane » (1965-1966), équipe française avec laquelle il remporte la Coupe du Monde Intermarques en 1965 et « Bic » (1967-1969). Son premier entraîneur, dès sa licence à Sotteville, fut André Boucher (dit papa Boucher ) auprès duquel il revenait souvent prendre conseils et forces avant de grandes compétitions, du type « contre-la-montre ».
À son retrait de la compétition, il fut correspondant du journal L'Équipe, consultant sur Europe 1 puis sur Antenne 2, directeur de course (Paris-Nice et Tour Méditerranéen), directeur sportif de l'équipe de France (aux championnats du monde), membre du comité directeur de la FFC, reporteur à la télévision... et enfin gentleman farmer du « Domaine des Elfes » (deux kilomètres carrés de terres à La Neuville-Chant-d'Oisel à 17 kilomètres de Rouen).
Après avoir raccroché à l'âge de 35 ans, il ne remontra qu'à trois reprises sur un vélo, jugeant avoir "trop dégusté sur cet engin". Une fois pour participer à une course "people" à Nice, le Grand Prix des Gentlemen, une seconde fois à l'occasion d'une sortie un après-midi avec des amis en Normandie et la dernière fois à l'occasion d'un anniversaire de sa fille. A l'exception de ces trois événements, il ne remonta jamais sur un vélo à partir de 1969.
Parallèlement à ses nombreuses victoires, il fut maintes fois récompensé et reçut le titre de champion des champions français (L'Équipe) en 1963 ainsi que les grades de Chevalier de l'Ordre national du Mérite en 1965 (croix du mérite) et Chevalier de la Légion d'honneur le 5 octobre 1966.
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La tombe de Jacques Anquetil est au Cimetière de Quincampoix, Quincampoix, Seine-Maritime, France .
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2 | Niremum |
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0 | Ziane |
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Je me souviens gamin, mes grands parents et parents regardaient la télé et on n'entendait que son nom et celui de poulidor, alors pour moi qui était jeune, je ne savais pas trop qui il etait, aujourd'hui je sais que c'est un trés grand champion, bravo à lui....
Il voulait être le meilleur.....
A certains moments il l'a été
le seul Normand à avoir doublé Giro-Tour