Guy Charmot, né le 9 octobre 1914 à Toulon et mort le 7 janvier 2019 à Marseille, est un médecin militaire et résistant français, compagnon de la Libération. Doyen des compagnons de la Libération, après sa mort, il ne reste plus que 4 de ces résistants de la première heure de la deuxième guerre mondiale encore vivants.
Issu d'une famille de fonctionnaires, il est petit-fils d'instituteur et arrière-petit-fils d'un gendarme originaire du Doubs qui s'était installé dans le sud après l'annexion du comté de Nice. Il est le fils d'Ulysse Charmot, inspecteur de l'enregistrement au service des impôts, et de Claire Esmieu, issue d'une vieille famille provençale de Manosque. En 1948, il se marie avec Édith Dubuisson (1922-2011), étudiante en médecine en même temps que lui, fille d'une amie de sa mère qui lui avait refusé la main de sa fille car l'outre-mer l'attirait trop. Édith Dubuisson honore sa demande en mariage en acceptant de vivre en Afrique, refusant la vie de broussarde et lui demandant de passer les concours. De cette union naît Dominique Charmot-Bensimon à Dakar en 1951, scolarisée en France, puis étudiante à Jussieu, avant de devenir maître de conférences de biologie à l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II.
Au contact de personnalités de son entourage qui ont été des pionniers à Dakar, à Brazzaville et au Gabon, à l'époque où Albert Schweitzer fonde l'hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné, Guy Charmot se passionne pour l'aventure. Quand il envisage de devenir médecin, ses parents souhaitent qu'il fasse ses études dans le cadre militaire, car l'armée paie les études. Il entre en 1934 à l'École du service de santé militaire de Lyon (devenue l'École de santé des armées). Très jeune, il est attiré par une carrière dans le service de santé des troupes coloniales, en particulier l’activité d’assistance médicale indigène, car les colonies sont à l'époque synonymes d'aventures. À l'exception de la fièvre jaune, qu'on savait alors prévenir par la vaccination, on connaissait peu de choses sur les pathologies parasitaires, bactériennes ou virales du continent africain et qu'un monde de recherches s'ouvrait pour découvrir les médicaments et vaccins nécessaires.
En octobre 1937, il devient docteur en médecine. Il est affecté dans un régiment de chasseurs à pied à Saint-Avold. En 1939, à la fin de ses études, il rejoint l’École d’application du service de santé des troupes coloniales à Marseille, au Pharo.
En septembre 1939, Guy Charmot est en attente d'une affectation pour l'Afrique occidentale française. Il est médecin-lieutenant d'active au 49e régiment d'artillerie coloniale (49e RAC). En octobre 1939, il est désigné pour les colonies, mais il obtient de rester en France avec son régiment dans le secteur défensif de la Sarre, à Morhange, dans la Moselle, endroit jugé sensible selon l’État-Major pour la défense de la ligne Maginot. Il doit partir pour l'outre-mer contre sa volonté.
Il embarque en mars 1940 à Bordeaux pour Dakar afin de rejoindre son affectation dans le nord de la Côte d'Ivoire.
Sans avoir entendu l’appel du général de Gaulle du 18 juin 1940, mais se sentant humilié par l’Armistice, il est convaincu par son camarade Marcel Orsini de se joindre au groupe de dissidents qui s’est formé à Bobo Dioulasso. Il passe dès juillet 1940 en pirogue de Haute-Volta au Gold Coast, puis au Cameroun où il rallie les Forces françaises libres en septembre. Il est ainsi l’un des 4 médecins militaires de l’Afrique occidentale française qui s’évadent de ce territoire resté fidèle à Vichy. Il est incorporé au 3e bataillon du 1er régiment de Tirailleurs du Cameroun. Début novembre, il est acheminé par mer vers Libreville et débarqué à l’embouchure de la Tsini. Il embarque pour Douala après la victoire.
Fin décembre 1940, le 3e bataillon gagne Maroua, dans le Nord-Cameroun, et installe son camp aux portes de la ville. C’est là qu’il prend le nom de « bataillon de marche no 4 » (BM 4), en application de l’ordre no 40 du 28 décembre 1940. Affecté comme médecin au BM 4 dès sa formation, il part du Cameroun en décembre 1940 pour rejoindre en Palestine la 1re brigade coloniale du lieutenant-colonel Génin.
Guy Charmot prend part à la campagne de Syrie en juin 1941 avec le BM 4. Pour cela, successivement le 17 février 1941, il quitte Maroua et se regroupe à Massageit, campement situé à 80 km au Nord-Est de Fort-Lamy, où il reste pendant les opérations de Koufra. Le 25 mars 1941, arrive l’ordre de départ vers l’Est. Il passe successivement par Bokoro, Ati, Abeche, franchit la frontière entre Adre et El Geneina et gagne El Fasher puis El Obeid au Soudan où il est embarqué sur train le 14 mai 1941. Il atteint Le Caire, passe le canal de Suez à El Quantara et débarque le 22 mai 1941 à Qastana (Palestine) dans un camp où sont regroupées les Forces françaises libres.
Avec celles-ci, il participe à la campagne de Syrie, franchissant la frontière le 11 juin 1941, peu après bombardée et mitraillée par des avions. Il attaque, le 16, le village de Kissoue, où il subira des tirs d’artillerie, puis fait route vers Damas, qu’il atteint le 21 juin 1941, et vers Alep et Homs. Après la cessation des hostilités le 12 juillet 1941, il s’installe à Damas dans la caserne Hamidieh.
Le 23 juillet 1941, il part pour l'Éthiopie : embarquement à Suez le 24 juillet 1941 à bord du Cap Saint Jacques et débarquement le 31 juillet 1941 à Berbera. Il est regroupé avec les Anglais et les Sud-Africains à Buramo pour participer à la prise de Gondar en décembre 1941, nécessaire pour maintenir les intérêts français du chemin de fer d'Addis-Abeba à Djibouti. Il s’installe ensuite à Dire-Daoua, loin des combats qui se déroulent en Libye. Enfin, le 22 avril 1942, arrive l’ordre de retour : il embarque à Berbera sur le Burma, débarque à Suez, puis arrive à Beyrouth.
C’est l’époque où Erwin Rommel fonce à travers la Libye avec pour objectif la conquête de l’Égypte. Ceci explique que le BM 4 se voit confier la mission d’établir une position défensive dans les montagnes du Liban, entre le village d’Antoura-Mtein et le col de Zahle. Ces travaux seront inspectés par le général de Gaulle, pendant le mois d’août. L’Afrika Korps étant arrêté devant El Alamein, cette mission devient sans objet et il s’installe le 20 septembre 1942 dans une caserne de Tripoli.
Cette presque vie de garnison cesse le 10 janvier 1943 lorsqu'il reçoit son affectation dans les rangs de la 2e brigade française libre de la 1re division française libre en Libye, à Tobrouk. Quelques jours plus tard, Guy Charmot participe aux combats de la campagne de Tunisie. En Tunisie, la 1re division française libre relève la 51e division britannique et le bataillon prend position, au cours de la nuit du 6 au 7 mai 1943, dans un bois d’oliviers, à l’ouest et au sud du Djebel Takrouna, solidement tenu par les Allemands. L’attaque est menée le 12 mai 1943. L’assaut est très dur, des combats individuels sont livrés à la mitraillette et à la grenade et les pertes sont importantes. Les tirs cessent le 13 mai 1943.
Après un bref retour en Libye, à Zouara, le BM 4 revient en Tunisie et s’installe dans une oliveraie entre Nabeul et Hammamet.Le BM 4 débarque le 20 avril 1944 au port de Naples et il est transporté d’abord à Frigano Maggiore, puis à Montemarano et Castelvedere Di Calore, passe le Garigliano en attendant l’offensive contre la ligne Gustave qui débute le 10 mai 1944. Guy Charmot se distingue particulièrement durant la campagne d'Italie, au cours des combats des 17 au 20 mai 1944, poussant au plus loin ses postes de secours et sauvant ainsi plusieurs de ses camarades de combat par la rapidité de ses interventions sur la ligne de feu.
Le 6 juin 1944, il est devant Tivoli où la 2e brigade pénètre le 7 juin 1944. Après la traversée de Rome, la poursuite s’accélère. Le contact n’est repris qu’au nord de Viterbe, devant Montefiascone le 10 juin 1944 où, après un assaut appuyé par les chars, le BM 4 reprend la ville. La Légion étrangère relève le BM 4 à Bolsena dans la nuit du 13 au 14 juin 1944. Les opérations d’Italie sont terminées pour Guy Charmot.
Le 7 août 1944, il embarque sur le Durban Castle, destination inconnue. Pendant 8 jours, le Durban Castle fait le bouchon en rade de Tarente. Enfin, le 15 août 1944, il prend sa place dans le convoi et va débarquer dans la baie de Cavalaire, à quelques kilomètres de Hyères.
Guy Charmot participe au débarquement de Provence à Cavalaire le 17 août 1944. Le 23 août 1944, le BM 4 reçoit l’ordre de s’emparer des hauteurs du Thouars qui dominent Toulon. L’attaque est lancée à 9 heures. Il parvient sans trop de difficultés à occuper la cote 132[Quoi ?]. Mais à peine arrivée, il est pris à partie par un formidable tir d’arrêt[style à revoir]. Le BM 4 progresse dans Toulon, mais l’exploitation[Quoi ?] est freinée par le manque d’essence. Les déplacements se font alors tantôt à pied, tantôt en camion. Guy Charmot est blessé lors de ces combats pour la libération de Toulon.
Charmot gagne ensuite Avignon et franchit le Rhône le 29 août 1944. Remontant la vallée de l’Ardèche, il arrive à Chamborigaud, où il est bloqué par une pénurie d’essence, du 31 août 1944 au 8 septembre 1944.
Enfin ravitaillé, il atteint Autun pour y relever un bataillon de Légion, puis Beaune et Villersexel, le 18 septembre 1944. Le 19 septembre 1944 il relève, dans la région de Villafans, le 180 RI US. Le 25 septembre 1944, il reçoit l’ordre de s’emparer du village de Lyoffans et de pousser sur Andornay. Il faudra toute la journée pour s’emparer de Lyoffans, défendu maison par maison par des SS. Six fois, l’assaut sera donné au cimetière, dont les tombes sont éventrées par les obus. L’affaire ne se terminera qu’à la nuit.
Le 13 octobre 1944, le front de la Division s’étendant le long des Vosges, de plus en plus vers le Nord, le BM 4 fait mouvement en direction du Ballon de Servance. Dans la soirée, il relève aux Evaudois un bataillon de la 1 DB et, jusqu’au 24 octobre 1944, ce sera une continuelle activité de patrouilles et d’embuscades.
Le 20 novembre 1944, dans la matinée, il reçoit l’ordre de s’emparer du col de Chevestraye, puis de descendre sur Plancher-les-Mines, avec comme objectif final Auxelles-Haut et le Mont-Saint-Jean. L’attaque démarre à 16 heures sans préparation d’artillerie. Le soir même, le col de Chevestraye est enlevé. Pendant que le BM 4 déborde la trouée de Belfort par le Nord, la ville de Belfort est elle-même enlevée.
Aucune opération d’envergure n’étant prévisible avant un certain temps sur le front d’Alsace, la 1 D.F.L devenue disponible, est désignée pour aller réduire la poche de Royan.
Le 13 décembre 1944, par voie ferrée et par route, le BM 4 fait mouvement vers le Sud-Ouest. Le 15 décembre 1944, il s’installe à Saint-Ciers-sur-Gironde. Le 22 décembre 1944, il est à Perignac dans la région de Cognac, puis redescend en Gironde en décembre 1944 pour venir à bout de la poche allemande de Bordeaux. Mais l'offensive des Ardennes chamboule tout. La situation s’aggrave brusquement en Alsace, où les Allemands font peser une lourde menace sur Strasbourg. La 1 division française libre quitte le Sud-Ouest et retraverse à toute allure la France en diagonale. Parti le 28 décembre 1944, le BM 4 se retrouve le 1 janvier 1945 à Sélestat, où il relève des éléments de la 5 DB. La mission est de défendre la ville coûte que coûte. De part et d’autre, les activités des patrouilles sont intenses et les duels de mortier continus. La ville est déserte bien que dix mille habitants y vivent terrés dans les caves.
Le 18 janvier 1945, il est relevé par le BM 21 et va vers le Sud, d’abord à Kintzheim, où il relève le 2 B.L.E, puis le 23 décembre 1944 à Saint-Hippolyte, où il se regroupe au pied du Haut-Koenigsbourg. Le lendemain, faisant face à l’Est, il borde la rive Ouest de l’Ill à la corne sud-est de la forêt de l'Illwald, de façon à contrôler les mouvements ennemis qui pourraient être masqués par elle. Le mouvement s’effectue sans encombre ; trois Allemands sont faits prisonniers.
À 17 h 50, alors qu’il fait nuit noire, une intense fusillade éclate ; les tirs d’arrêts partent mais la radio fonctionne mal, on ne peut les régler à la demande, et il n’est pas possible d’envoyer des renforts à l’aveuglette. Le crépitement des armes automatiques dure environ une heure, puis c’est le silence. De 20 h 30 à 23 heures, des éléments de la 2 compagnie dont il est le médecin le rejoignent isolément ou par petits groupes. La Compagnie est brutalement submergée par une attaque d’environ trois compagnies allemandes. Malgré une défense énergique, la 2 compagnie est vaincue par le nombre et laisse sur le terrain la moitié de son effectif.
Le lendemain, les autres compagnies du bataillon s’installent sur la rive ouest de l’Ill et aux lisières sud de la forêt de l'Illwald, tandis que la 2 compagnie, réduite à deux sections, se reforme à Saint-Hyppolyte.
Jusqu’au 31 janvier 1945, rien de notable ne se passe. Ce jour-là, vers 9 h 30, un message de la brigade signale que l’ennemi a décroché depuis Kraft jusqu’à Sélestat. Le BM 4 part immédiatement et occupe son objectif, qui était le village d’Obenheim. Du 4 au 15, il monte la garde du Rhin à Diebolsheim, Friesenheim, puis, relevé par le BM 11, il fait mouvement vers Kogenheim et Saint-Hippolyte, où il cantonne jusqu’au 8 mars 1945.
Alors que le territoire national était presque complètement libéré, le désir était d’aller en Allemagne. Mais ce furent les Alpes-Maritimes, où les Allemands tenaient encore qui sont désignées. Le 8 mars 1945, par voie routière et le 10 mars 1945 par voie ferrée, le BM 4 fait mouvement vers Sospel, à proximité du massif de l'Authion, où il arrive le 11 et le 12 mars 1945. Le 14 mars 1945, il relève le 442 d’infanterie américain à Castillon, dans les ouvrages de Monte Grosso et à la Testa du Paola. Les Allemands occupent l’ouvrage de Brouis, dominé par le Monte Grosso, la cime du Bosc qui domine Breil-sur-Roya. Il s’agit de les en déloger et de gagner la route Tende-Vintimille.
Le 10 avril 1945, une première attaque sur le col de Brouis et la cime du Bosc est lancée. Les deux objectifs sont atteints, mais aussi bien sur le Brouis que sur la cime du Bosc, les réactions ennemies sont extrêmement vives et nos éléments sont obligés de regagner leur base de départ. Le 15 avril 1945, l’attaque est reprise avec des effectifs plus importants, avec décalage dans le temps pour faire bénéficier du maximum d’appui de feux chaque groupement d’attaque. L’attaque de la cime du Bosc part la première à 6 h 30 ; à 13 h 30, l’objectif est occupé. À 13 h 30, une patrouille envoyée sur le col de Brouis trouve l’ouvrage abandonné. Une section l’occupe pendant que, de la cime du Bosc et par la route, le bataillon se porte sur Breil-sur-Roya. La ville a été abandonnée mais est truffée de mines, qui causent quelques blessés aux forces françaises. Poussant vers le col de Tende, la 3 compagnie occupe la Giandola et Cacciaroli.
C’est à Breil-sur-Roya, au cours d’un violent bombardement d’artillerie, qu’est tué un tout jeune lieutenant de la Marseillaise, qui meurt d’un éclat d’obus à la gorge alors qu’il était sur la table d’opération. Ce sera la dernière victime de la guerre du BM 4.
Le 26 avril 1945, le bataillon est relevé et fait mouvement sur Sospel puis vers Antibes, où il s’installe au repos à la caserne Gazan. Pour lui, la guerre est finie et c’est à Antibes qu’il fêtera, le 8 mai 1945, la nouvelle de la capitulation. Il est descendu au lieu de combattre l'Allemagne du Troisième Reich, alors qu'il était si prêt du but fixé au début de la guerre. L'État-Major français avait prévu d'utiliser la 1 division française libre pour les combats de la libération de l'Autriche, et en particulier de sa capitale Vienne. Il combat la 34 DI allemande à Sospel, l'ouvrage de Plan-Caval le 11 avril 1945, puis libère la ville de Breil-sur-Roya, Saorge et La Bollène-Vésubie le 12 avril 1945. Ensuite, il libère La Brigue et Tende le 24 avril 1945 et franchit la frontière italienne pour marcher sur le Piémont en direction de Turin, comme le souhaite le général de Gaulle pour obtenir des rectifications de frontières, car les deux villes appartenaient au comté de Nice avant 1860. Cependant, les Américains sont réticents à cette avance, car ils ne veulent pas de dépeçage de l'Italie par des vainqueurs revanchards. Le bataillon est stoppé par la capitulation de l'armée allemande d'Italie le 2 mai 1945.
Le jour même de l’Armistice, Guy Charmot signe sa demande de départ colonial et part pour le Tchad.
Médecin-capitaine à la fin de la guerre, il devient médecin des hôpitaux d'outre-mer et professeur agrégé du service de santé des armées en 1954 effectuant de nombreux séjours en Afrique (Sénégal, Congo, Madagascar...) jusqu'en 1965. En poste à Brazzaville en 1958 au moment du retour du général de Gaulle, il refuse la proposition d'entrée à l'hémicycle que lui avait faite des compagnons de la Libération, car il se sent plus utile dans la médecine tropicale. Il rentre en France après la décolonisation.
Spécialiste de la recherche en médecine tropicale, Guy Charmot démissionne avec le grade de médecin-colonel pour entrer au service de recherches thérapeutiques de Rhône-Poulenc. En parallèle, il est attaché de consultation dans les hôpitaux de Paris (en médecine tropicale à l'hôpital Bichat).
Professeur à l'Institut de médecine et d'épidémiologie africaine (actuel Institut de médecine et d’épidémiologie appliquées et tropicales–Fondation internationale Léon Mba) et à l'institut Pasteur, il signe ou co-signe un total d'environ 300 articles scientifiques et contribue à la rédaction de nombreux livres médicaux. Ancien président de la Société de pathologie exotique (1982-1986), il est élu, en 1994, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer.
Passionné d'alpinisme, il a équipé certaines voies des Alpes du Sud.
En 2016, il donne ses archives au musée Eugène Jamot de Saint-Sulpice-les-Champs.
Le 9 octobre 2014, il devient le quatrième compagnon de la Libération centenaire, après Pierre Fourcaud (1898-1998) Joseph Casile (1905-2007) et Pierre Louis-Dreyfus (1908-2011). Entre 2011 et 2019 (date de sa mort), il est le doyen de l'ordre de la Libération. Le 10 juin 2017, il devient le compagnon de la Libération ayant vécu le plus longtemps, devant Pierre Louis-Dreyfus. Il a été le dernier médecin militaire en vie de cet ordre. Après son décès, ne survivent que quatre compagnons de la Libération.
Guy Charmot est mort le lundi 7 janvier 2019 à l'âge de 104 ans à Marseille (France).
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Un des derniers Résistants qui était encore en vie, le doyen de ces femmes et hommes qui se sont dévoués pour combattre le nazisme et l'Occupation... Ces hommes se doivent d'être honorés !