Charles-François Dumouriez

 
Charles-François Dumouriez
1739 - 1823
 

Général français, vainqueur avec Kellermann de la bataille de Valmy, qui devient par la suite opposant à la Première République française.

Nationalité française Francais, né le 26 janvier 1739 et mort le 14 mars 1823

84 ans Mort à l'âge de 84 ans (de quoi ?).

Enterré en Royaume-uni à Henley-on-Thames (Oxfordshire).

Église du Sacré Coeur de Henley-On-Thames
Zoomez sa tombe

Biographie

Charles-François du Perrier du Mouriez, dit Dumouriez est né le 26 janvier 1739 à Cambrai et mort le 14 mars 1823 à Turville-Park, près de Londres. Général français, petit-fils de comédiens et fils d'un militaire de carrière, Anne-François Duperrier-Dumouriez.

Il fit sa première campagne à 19 ans, comme cornette de cavalerie dans le régiment d'Escars, et il était parvenu au grade de capitaine. Officier de l'Ancien Régime, il sert comme capitaine pendant la guerre de Sept Ans durant laquelle il reçoit vingt-deux blessures.

À la paix de 1763, il se trouva compris dans une réforme nombreuse, n'ayant recueilli de sept années de service qu'un brevet de pension de 600 livres qui ne lui fut jamais payé et la croix de Saint-Louis. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 1er février 1763.

Dans cette situation précaire, il alla offrir ses services à la République de Gênes qui faisait la guerre en Corse. Il fut refusé. Il alla trouver Paoli, qui le repoussa également. Il tenta alors de révolutionner la Corse au profit de la démocratie sans plus de succès. Enfin, n'ayant été agréé ni par les uns ni par les autres, il alla présenter au duc de Choiseul un plan pour la conquête de l'île : le ministre le repoussa durement.

Mais le beau-frère de la comtesse du Barry le fit rentrer en grâce. Le duc de Choiseul accorda à Dumouriez une gratification de 18 000 livres, et lui confia un emploi d'agent secret pour une mission à la cour de Madrid.

Au retour de cette mission, il reçut un brevet d'aide-major général pour aller faire la guerre en Corse, sous MM. de Chauvelin et Devaux[Lequel ?]. En 1768, on l'envoie participer à l'occupation de la Corse qui vient d'être achetée par Louis XV, roi de France, à la République de Gênes.

En 1770, on le chargea d'une autre mission secrète en Pologne pour soutenir militairement la confédération de Bar. Auprès des chefs du parti de l'indépendance, réunis à Eperies en Hongrie. Sur ces entrefaites, le duc de Choiseul tomba en disgrâce et il se trouva sans instructions. Il se plaça alors à la tête d'un parti de confédérés, attaqua 5 000 Russes commandés par Souvorov, qui le battit et dispersa sa troupe à la bataille de Lanckorona. D'Aiguillon, successeur du duc de Choiseul, le rappela en 1772.

Il alla alors aider Gustave III de Suède dans sa lutte contre l'aristocratie suédoise. Cette mission lui avait été donnée par le duc de Broglie, ministre de la correspondance secrète de Louis XV. D'Aiguillon, qu'on n'avait point informé, le fit arrêter à Hambourg et enfermer à la Bastille, puis au château de Caen, d'où il ne sortit qu'à la mort du roi, sans doute pour avoir détourné une partie des fonds destinés à ses missions d'agent secret. En 1774, il rencontre sa cousine, mademoiselle de Broissy, qui s'était retirée au couvent de la Charité ; il l'épouse peu après.

Louis XVI lui rendit son grade de colonel et l'envoya à Lille enseigner l'exercice à la prussienne, puis, peu après, le fit gouverneur de Cherbourg, où il dirigea pendant onze ans, avec talent et activité, les travaux du nouveau port.

On l'avait nommé pendant ce temps brigadier en 1787, maréchal de camp le 9 mars 1788, et commandant de la garde nationale de Cherbourg. Il devint ensuite en 1789 gouverneur du Château de Caen où il avait été enfermé quinze ans plus tôt.

Dès 1789, il adopte les principes de la Révolution française et écrit en leur faveur. Mais ce militaire qui joue d'importantes sommes, échoue à se faire élire aux états généraux de 1789. Quand le 18 juillet 1789, le Château de Caen est pris d'assaut par les bourgeois et le peuple de la ville, le commandant arbore la cocarde tricolore ramenant ainsi sans incident majeur le calme dans la ville. Il quitte alors Caen pour s'établir à Paris, où il se lie avec Armand Gensonné, La Fayette ou Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, et se faire connaître au Club des Jacobins en 1790.

Il obtient un commandement en Vendée en 1791 et est nommé lieutenant-général par ancienneté et commandant de la garde nationale de Cherbourg en août 1792.

Avec l'appui des Girondins, il est ministre des Affaires étrangères le 15 mars 1792, pousse à la guerre contre l'Autriche, fait licencier la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI et opère au renvoi des ministres Roland, Servan et Clavière.

Il est chargé un moment du ministère de la guerre, mais disgracié, il se retire du ministère en démissionnant le 15 juin 1792, et reprend du service.

Il alla commander à l'armée du Nord, sous les ordres de Luckner, la division du camp de Maulde; enfin, après le 10 août, par l'influence de Danton, son ami, il prit le commandement de l'armée des Ardennes, que La Fayette venait de quitter.

Dumouriez avait seulement quelque 28 000 hommes à opposer aux 60 000 du duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel. Les ennemis menaçaient Verdun : il fait la campagne de l'Argonne et s'empare des défilés de l'Argonne, seul moyen d'arrêter leur marche.

L'armée prussienne, retardée par plusieurs causes, donna le temps à Kellermann de rejoindre Dumouriez, le 19 septembre, avec 27 000 hommes, et à Beurnonville de lui amener 10 000 hommes. Le 20 septembre 1792, il arrête les progrès de l'ennemi : les Prussiens furent attaqués et la bataille de Valmy les força à la retraite. Dumouriez ne harcela pas cette armée en retraite, il ne fit que la suivre sans l'inquiéter, ne voulant pas enlever à Louis XVI, dont il n'avait jamais été l'ennemi, tout espoir d'être protégé à l'extérieur.

Il fit même prévenir secrètement le roi de Prusse que Custine allait envahir ses États. Au reste, son intérêt personnel était dans la balance : la Prusse lui abandonnait la Belgique, qu'il devait posséder avec le titre de duc de Brabant.

Dumouriez se rendit à Paris, se fit donner le commandement de l'armée du Nord, fit paraître le 26 octobre, à Valenciennes, une proclamation qui excitait les Belges à se soulever contre l'Autriche. Il entre en Belgique le 27 octobre.

Il se disposa, le 3 novembre, à attaquer l'armée autrichienne sur les hauteurs fortifiées de Jemappes ; mais ce sont les Autrichiens eux-mêmes qui l'attaquent. Avec l'aide du général Ferrand qui commande l'aile gauche de l'armée du Nord, il bat les Autrichiens sous les ordres du duc Albert de Saxe-Teschen à Jemappes le 6 novembre, et la Belgique est conquise. Soutenant l'idée d'une République indépendante en Belgique, Dumouriez s'oppose à la Convention.

Dumouriez repartit fin décembre 1792 pour Paris, pour essayer de sauver Louis XVI dont le procès, juge-t-il, fut précipité. Impuissant à sauver le monarque, il voulut s'assurer de faire ratifier certains marchés avec les Belges. Mal reçu des Montagnards et notamment du ministre de la guerre Pache qu'il accusa de désorganiser l'approvisionnement des troupes, il s'attacha aux Girondins. Eux comptaient sur lui, lui espérait d'eux.

Le 26 janvier 1793, il quitta Paris.

Arrivé à Amiens, il y apprit la rupture de la France avec l'Angleterre, et conséquemment avec la Hollande.

Pour prendre de vitesse les armées de la coalition, il entreprit l'invasion de cette république avec 13 500 hommes mal équipés et mal nourris la faute en incombant à l'administration de Pache.

Bréda et Berg-op-Zoom tombèrent en son pouvoir. Il repoussa le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, et livra la Bataille de Neerwinden (18 mars 1793), où les troupes françaises, tout en restant maîtresses du champ de bataille, éprouvèrent un véritable échec. Cette bataille qui eut pour lui toutes les conséquences de la défaite la plus complète, renversa tous ses projets.

À partir de ce revers, il se vit en butte à de virulentes attaques de ceux là même qui avaient favorisé la défaite. La Convention, au sein de laquelle une foule d'accusations s'étaient élevées contre lui, décréta qu'il serait traduit à sa barre.

Se voyant menacé d'être injustement traduit à la barre de l'Assemblée, décrété d'arrestation puis traduit au Tribunal révolutionnaire nouvellement établi, il accepta les ouvertures à lui faites par le prince de Cobourg qui lui proposa de se joindre à lui pour rétablir la constitution donnée par l'Assemblée nationale constituante, sortir Marie-Antoinette et ses enfants de la prison du Temple, dissoudre la Convention et rétablir une monarchie constitutionnelle.

Mais ses projets ayant transpiré, la Convention envoya (2 avril) à son quartier général au bourg de Saint-Amand-les-Eaux, le ministre Beurnonville et les députés Armand-Gaston Camus, Jean Henri Bancal des Issarts, François Lamarque et Nicolas-Marie Quinette, pour le suspendre et lui ordonner de venir rendre compte de sa conduite.

Le 4 avril, le général Dumouriez, qui avait promis aux autrichiens de livrer la place-forte de Condé fut contraint de rebrousser chemin les troupes de la garnison ayant eu vent de la trahison, tout en envoyant un aide-de-camp avec ordre au général Neuilly de faire sortir le 18e régiment de cavalerie. Se dirigeant alors vers Valenciennes, il croise 3 bataillons de volontaires de l'Yonne dont l'un était commandé par le chef de bataillon adjoint Louis-Nicolas Davout, et leur enjoint de rebrousser chemin. Une partie de la colonne s'avance alors vers lui d'un air menaçant. Effrayé, il s'enfuit à travers champs, avec son escorte vers Bruille, sous les coups de feu des volontaires, qui connaissaient la trahison de leur général en chef.

Dumouriez, abandonné par une grande partie de ses soldats, poursuivi comme traître, n'échappa qu'avec peine à la mousqueterie très-vive qui l'accompagna presque jusqu'aux retranchements de l'armée autrichienne, et fut rejoint peu de jours après par environ 1 500 hommes, que le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg prit à la solde de l'Autriche. Dumouriez fit arrêter les commissaires. Il passe alors à l'ennemi, entraînant avec lui son état-major. Il fait arrêter, livrer aux Autrichiens et jeter dans les prisons d'Olmütz le ministre de la guerre Beurnonville et ses quatre commissaires, où ils restent trente mois. Il veut marcher sur Paris; mais il est abandonné de ses soldats, et contraint de gagner en fugitif le camp ennemi.

Dumouriez quitta le camp autrichien. À partir de cette époque, il mena une vie errante : mal vu de l'émigration ultra qui le rejetait comme "constitutionnel", il voyagea à travers l'Europe. Il se rendit en Franconie, d'où il fut durement éconduit par l'Électeur de Cologne, puis à Stuttgart, où il ne fut pas mieux accueilli, puis, sous un nom supposé, en Suisse, en Italie, en Angleterre; mais tout séjour lui était interdit dès qu'il était reconnu. Enfin, il se fixa à Nériss, près de Hambourg, sur le territoire danois.

En 1800, il alla en Russie offrir à Paul Ier de Russie ses services contre la France, mais Paul se prononça tout à coup pour la France contre l'Angleterre.

En 1800, il finit par se fixer au Royaume-Uni, dont le gouvernement lui fit une pension pour prix des conseils qu'il lui donnait. En 1803, à l'époque du camp de Boulogne, il alla habiter l'Angleterre pour laquelle il fait de l'espionnage. En 1805, il fit un voyage en Prusse. En 1807, il s'était lié avec Gustave de Suède, et il était question de lui donner le commandement de l'armée suédoise, lorsque la paix de Tilsitt le força de retourner en Angleterre.

En 1808, il alla offrir ses services au Portugal menacé par la France. Il parcourut l'Espagne, donna aux Espagnols le système des guérillas, et composa pour eux un ouvrage qui, traduit sous le titre de Pardidas de guerillas, fut longtemps leur manuel.

De 1812 à 1814, il fut le conseiller du ministère Castlereagh et de Wellington. On l'accuse d'avoir fourni des plans aux Britanniques dans la guerre d'Espagne et aux Alliés lors de l'invasion de la France en 1814.

Pour ses conseils donnés à Arthur Wellesley de Wellington, il se voit refuser son autorisation de revenir en France par les Bourbons. Il resta en Angleterre et continua à recevoir une pension de 1 200 livres sterling et une somme annuelle de 40 000 francs, qu'un de ses anciens amis lui fit remettre jusqu'à sa mort.

Au mois de mars 1822, il quitta sa résidence de Little-Ealing et alla demeurer à Turville-Park, dans le comté de Buckingham. On lui acheta un troupeau, des vaches. Il avait 84 ans.

Il mourut le 14 mars 1823. Ses restes sont déposés dans l'église de Henley-on-Thames.

Son nom figure sur l'Arc de triomphe de l'Etoile à Paris.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : Général
  • Autres activités : Militaire
  • Domaines : Guerre, Histoire

Noms

  • Nom usuel : Charles-François Dumouriez
  • Nom complet : --
  • Prénom : Charles-François
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Dumouriez
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : Charles-François du Perrier du Mouriez, Charles François Dumouriez, Charles François du Périer, Du Mouriez

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 84 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

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