Homme politique, Révolutionnaire (Histoire).
Francais, né le 26 octobre 1759 et mort le 5 avril 1794
Enterré (où exactement ?).
Fils de Jacques Danton (1722-1762) et de Marie-Madeleine Camus (1730-....). Son père meurt alors qu'il n'a que deux ans, laissant sa mère veuve et ses cinq frères orphelins de père. Mis en pension chez une nourrice, un accident avec un taureau lui déforme le nez et les lèvres. Il commence par étudier au petit séminaire de Troyes, puis chez les oratoriens de cette même ville mais se refuse à la carrière ecclésiastique. En 1780, il arrive à Paris et comme le veut la tradition familiale (grand-père huissier, père avocat), Georges s'oriente vers des études de droit en se faisant engager dans un cabinet d'avocat. Il suit ensuite six mois d'études de droit à la faculté de Reims puis achète sa licence. Bien qu'inscrit au barreau de Paris, il ne plaide pas souvent, préférant à cela la fréquentation des cafés. Ce qui lui sert puisque, outre le fait d'y côtoyer de nombreux futurs révolutionnaires, il y rencontre sa future femme, Antoinette-Gabrielle Charpentier (1760-1793). C'est la fille d'un riche propriétaire de café,Jérôme-François Charpentier. Sa dot lui permet d'acheter la charge d'avocat au conseil du Roi en 1787. Le mariage sera célébré le 14 juin 1787. Ils eurent quatre enfants dont deux survivront : Antoine Danton, François-Georges Danton.Après le décès de sa femme, en 1793, il épousera Louise Gély.
Surpris par les événements de 1789, dans la position obscure et peu aisée d'avocat, Danton ne fait pas partie de l'Assemblée constituante et son activité s'exerce d'abord sur la scène plus restreinte que sont les clubs et assemblées de district. Il est élu président du district des Cordeliers (dans le quartier de l'École de Médecine), qui devient le Club des Cordeliers quand les districts sont supprimés. Il y gagne tellement l'affection et la confiance qu'il est indéfiniment réélu à tel point que les journaux accusent les Cordeliers de lui être vendus.
Malgré sa laideur, bien que brutal, effronté et de moeurs cyniques, Danton peut se targuer d'avoir du charisme et une certaine bienveillance, qui font le propre des caractères ouverts et sympathiques.
Comme président du district des Cordeliers, le plus actif et le plus révolutionnaire des districts de Paris, Danton figure, dès les débuts de la constituante, dans toutes les agitations de la capitale. On le voit, dès lors, prendre part à tous les mouvements populaires, notamment à celui des 5 et 6 octobre ; on le voit aussi, à cette époque, lié avec Mirabeau et attaché au parti du duc d'Orléans, dont alors Mirabeau songeait à faire un régent.
Sa renommée grandit assez vite pour que, dès juillet 1790, il se porte candidat à la mairie de Paris contre Bailly. Il échoua complètement, il est vrai ; mais six mois après, quand l'administration du département de Paris fut organisée, il en fut élu membre et acquit ainsi une position honorable et bien rétribuée. Elle ne suffit pas néanmoins à ses besoins, et, comme dans ce moment la faction d'Orléans s'était complètement effacée, Danton fit marché avec la cour. Il le pouvait d'autant mieux sans se compromettre, que le parti patriote combattait alors avec acharnement les constitutionnels, dirigés par Bailly et Lafayette. La charge d'avocat au conseil, que possédait Danton, et qui valait 10 000 livres, lui fut achetée 100 000 livres.
À partir de ce moment jusqu'à la chute de la royauté, il ne cessa de toucher des sommes considérables sur les fonds de la liste civile et du ministère des affaires étrangères. Par ses sorties violentes contre les constitutionnels, il conservait en même temps la confiance des patriotes.
Le 21 juin 1791, notamment, jour de la fuite du roi, il lance contre Lafayette, à la séance des Jacobins et en présence de celui-ci, une attaque dont rien n'égale la furie, si ce n'est l'impudence. II savait, en effet, que Lafayette connaissait son marché avec la cour, mais il savait aussi que Lafayette ne pouvait le dénoncer sans perdre le ministre des affaires étrangères de M. de Montmorin, lié d'amitié avec le général. Dans ce moment, d'ailleurs, Danton, qui ne pouvait se contenter de la position inférieure et précaire d'un agent de la police secrète, travaillait au renversement de cette royauté qui le soldait. Le parti républicain, dont la fuite du roi venait de provoquer la formation, le comptait parmi ses membres les plus actifs. II fut un des principaux instigateurs des mouvements populaires qui eurent lieu à cette époque, et l'un des auteurs de la pétition tendant à la déchéance du roi, qui devait être signée au champ de Mars.
On connaît les déplorables événements qui s'ensuivirent ; on sait que le parti constitutionnel crut devoir faire de la Terreur et qu'il en résulta une collision sanglante entre le peuple et la Garde nationale. Danton s'était mis à l'abri de tout accident en partant pour la campagne, le jour indiqué pour la signature de la pétition. Des poursuites judiciaires furent néanmoins intentées contre lui à la suite de ces journées, mais elles furent interrompues presque aussitôt par l'amnistie votée par la constituante à la fin de sa session.
Le coup frappé au champ de Mars avait rendu quelque force au parti constitutionnel. Les meneurs populaires avaient perdu une partie de leur influence, et Danton ne fut pas élu à l'assemblée législative. Mais l'impression produite par cet événement ne tarda pas à s'effacer ; le mouvement révolutionnaire reprit avec plus de vigueur, et Danton, élu substitut du procureur de la commune, à la fin de 1791, continua à s'en montrer le propagateur fougueux, tout en continuant aussi à se faire payer par la cour dont il reçut encore, le vendredi avant le 10 août, 50 000 écus. Pourtant il fut un de ceux qui travaillèrent le plus activement à cette journée, qui, en renversant la royauté, devait donner le pouvoir à ceux qui s'étaient posés comme les chefs du mouvement. Tel en fut, du moins, le résultat, pour celui qui, le 10 août même, fut nommé, par l'assemblée législative, ministre de la justice.
Appelé au gouvernement, devenu complètement indépendant par la richesse que lui assurait sa place et par la chute de ceux qui l'avaient soldé, investi de la confiance publique et d'un pouvoir révolutionnaire presque dictatorial en face de la désorganisation des pouvoirs réguliers, il doit alors assumer pleinement la mission dont il était chargé.
Danton ne fut ministre que du 10 août au 21 septembre 1792, et son ministère est marqué par un seul fait, mais un des faits les plus graves de la révolution, et dont il porte la responsabilité entière, à savoir les massacres de septembre.
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Grace à lui et à ses amis la république et les droit de l'homme ont vue le jour en FRANCE
Un grand révolutionnaire « avec de l’audace et encore de l’audace «
c'etait un vrai revolutionnaire***