Artiste, Dialoguiste, Journaliste (Art, Journalisme, Littérature).
Francais, né le 27 février 1914 et mort le 20 mars 2004 (environ)
Enterré (où exactement ?).
Yvan Audouard est un homme de lettres français, né le 27 février 1914 à Saïgon (aujourd'hui Hô-Chi-Minh-Ville) et mort dans la nuit du 20 au 21 mars 2004 à Paris.
Yvan Audouard est né d'un père militaire et d'une mère libraire, tous deux natifs du Sud (Avignon et Marseille). Il passe une grande partie de son enfance à Arles et à Nîmes : il gardera pour la Provence une profonde tendresse et un accent caractéristique. Dans le livre "le sabre de mon père" (Robert Laffont, Paris, 1999, récit) il raconte son enfance dans la maison familiale, rue Spinelli, dans le quartier de Saint Mauront à Marseille, entre les années 1917 et 1919.
Durant ses jeunes années, c'est un joyeux drille qui crée le « Parti légitimiste mérovingien » ou encore milite en faveur du « Comité pour la commémoration du passage des Alpes par Hannibal ». Élève de l'École en Arles de 1940 à 1942.
Il est journaliste au Journal replié à Lyon pendant la guerre, et ensuite à Franc-Tireur en 1944 (souvent sous le pseudonyme de François Fontvieille). Tour à tour écrivain, humoriste, conteur, dialoguiste, il devient, à partir de 1945, journaliste à Paris dans divers organes de presse dont Paris-Presse, Paris Jour et l'ORTF. Il rejoint ensuite le Canard enchaîné où il travaille durant une trentaine d'années, en tenant notamment La boîte à images, sa fameuse chronique télé, et aussi Sur l'Album de la Comtesse. Il s'éloigne du journal dans les années 1990.
Il publie plusieurs livres humoristiques, des pamphlets, ainsi qu'une série de romans policiers mettant en scène le personnage d'Antoine le vertueux.
Il évoque également à la fois ses souvenirs et son enfance dans Le Sabre de mon père, la Provence et la Camargue, la tauromachie ou les personnages célèbres. Lauréat du Prix Rabelais en 1956, il est également l'auteur des dialogues d'une vingtaine de films des années 60, interprétés entre autres par Fernandel, Lino Ventura, Eddie Constantine. Il est le scénariste du premier film de Johnny Hallyday : D'où viens-tu Johnny ? Il apparaît dans l'émission Italiques en 1971 dans un débat sur L'homme qui rit de Victor Hugo face à Jean Kerchbron. Il était l'auteur de Lettre ouverte aux cons (1974), La connerie n'est plus ce qu'elle était (1993) et de Monsieur Jadis est de retour (1994), prix Paul-Léautaud. Il avait écrit des contes provençaux : Le sabre de mon père (1999). Il était le père de l'écrivain et éditeur Antoine Audouard.
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Les meilleures citations d'Yvan Audouard.
Quoi qu'on dise, un mariage raté est quand même plus joyeux qu'un enterrement réussi.
Le temps est souvent beaucoup plus intelligent que les donneurs de conseils.
Il y aurait beaucoup de tendresse à apprendre des loups et beaucoup de férocité des tourterelles.
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Il racontait la Provence et les Provençaux comme personne , et on se régalait de l'entendre en parler . Je me souviens d'un article qui avait été publié dans le Provençal ( à cette époque ) où il passait ses vacances dans un cabanon en haut d'une colline , sans eau courante ni électricité , et loin du village ! Il avait emmené avec lui quelques affaires de rechange et une autre valise pleine de livres . Un vieux vélo lui permettait de descendre au village , pour acheter quelques vivres , et surtout boire son pastis en compagnie des gens du cru ! C'est cette sagesse-là que j'aime en lui et qui restera toujours dans ma mémoire . Pour le lieu où il a été enterré , j'opterais pour Fontvieille !