Rivarol

 
Rivarol
1753 - 1801
 

Artiste, Écrivain, Journaliste (Art, Journalisme, Littérature).

Nationalité française Francais, né le 23 juin 1753 et mort le 11 avril 1801

47 ans Mort à l'âge de 47 ans (de quoi ?).

Enterré (où exactement ?).




Où se trouve la tombe
de Rivarol ?


Contribuez !

Biographie

Antoine Rivaroli, dit Rivarol, né le 23 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze en France et mort le 11 avril 1801 à Berlin, est un écrivain, journaliste, essayiste et pamphlétaire royaliste français.

Il se faisait lui-même appeler « comte Antoine de Rivarol » et prétendait appartenir à une famille de la noblesse italienne. Certains affirment que son nom véritable était « Riverot ». En réalité, il était issu d'une famille piémontaise et son grand-père portait le nom de « Rivaroli », que son père francisa en « Rivarol » en s'installant en France. Il utilisa plusieurs autres pseudonymes : « auteur du Petit Dictionnaire », « comte de Barruel », « un citoyen actif ci-devant rien », « chevalier de Kermol », « R.V.R.L. », « Salomon ».

Antoine Rivarol était d'origine modeste. Son père tenait une auberge à Bagnols-sur-Cèze à l'enseigne des Trois Pigeons avant de devenir commis des fermes. Il fit ses études au séminaire Sainte-Garde à Avignon, porta le petit collet grâce à la bienveillance de l'évêque d'Uzès et fut quelque temps précepteur à Lyon. Mais il ne tarda pas à renoncer à l'état ecclésiastique auquel sa famille le destinait pour choisir la carrière des lettres.

En 1776, il se rendit à Paris et s'anoblit en se faisant appeler le chevalier de Parcieux – sa grand-mère maternelle était en effet apparentée au mathématicien Antoine de Parcieux, dont la particule était d'ailleurs également usurpée – puis le comte de Rivarol (fausse noblesse). Il fut présenté à Voltaire et collabora au Mercure de France. Il fréquenta les salons où son esprit brillant et polémiste faisait merveille, et lui attira très tôt de nombreux et virulents ennemis, dont le moindre ne fut pas le duc de Choiseul. Il vécut toujours séparé de sa femme d'origine anglaise, Louise Mather-Flint. Très lié avec Grimod de La Reynière il aurait, selon un pamphlet anonyme de l'époque, partagé, ainsi que le chevalier de Champcenetz, le goût pour les hommes, allant, à la nuit venue, les solliciter dans l'allée d'Argenson au palais-Royal. Selon d'autres sources, il aurait négligé sa femme pour vivre d'abord avec une certaine Manette, puis avec une noble dame, la princesse Olgorouska.

Son premier ouvrage, Lettre du président de *** à M. le comte de *** (1782), était dirigé contre le poème des Jardins de l'abbé Delille, qui venait alors de paraître. Il détonna dans le concert de louanges qui avait accueilli ce poème, et l'auteur se fit, à cette occasion, quelques ennemis.

Son Discours sur l'universalité de la langue française fut couronné, le 3 juin 1784, par l'Académie de Berlin et lui valut une grande célébrité. Frédéric II de Prusse fit de l'auteur un membre associé de l'Académie. Rivarol insistait sur la qualité principale du français, la clarté, et lui prêtait les qualités qui semblaient alors appartenir à l'esprit français : « Dégagée de tous les protocoles que la bassesse invente pour la vanité et le pouvoir, elle en est plus faite pour la conversation, lien des hommes et charme de tous les âges, et puisqu'il faut le dire, elle est de toutes les langues la seule qui ait une probité attachée à son génie. Sûre, sociale, raisonnable, ce n'est plus la langue française, c'est la langue humaine. »

L'année suivante, Rivarol fit paraître sa traduction de L'Enfer de Dante, commencée cinq années plus tôt. Le goût de l'époque n'était pas prêt à accepter une traduction exacte de ce chef-d'oeuvre du Moyen Âge. Aussi s'agit-il davantage d'une adaptation.

En 1788, il publia, en collaboration avec le chevalier Louis de Champcenetz, de la Comédie-Française le Petit Almanach de nos grands hommes, satires sous forme d'éloges des écrivains à la mode. Ce livre suscita, de nouveau, de nombreuses inimitiés aux deux auteurs.

Marie-Joseph Chénier, qui y était malmené, y répliqua par une virulente satire, dont Rivarol se vengera sous la Révolution française en le surnommant « le frère d'Abel Chénier » (on insinuait alors volontiers que Marie-Joseph, personnage en vue de la Révolution, avait contribué à envoyer son frère André à la guillotine). Il polémiqua également avec Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais puis avec Félicité de Genlis.

Il fit paraître, en 1788, deux Lettres à M. Necker, dans lesquelles il répondait aux ouvrages de celui-ci sur l'Importance des opinions religieuses et sur La Morale. Il y professait un épicurisme élevé, soutenant la possibilité d'une morale indépendante de toute religion.

Sous la Révolution, Rivarol s'engagea dès 1789 dans la défense de la monarchie. Il fut l'un des principaux rédacteurs du Journal politique et national de l'abbé de Castres. Le recueil de ses articles a été publié plus tard en recueil sous le titre de Mémoires. Il collabora également aux Actes des Apôtres subsidiés par la liste civile, et attaqua avec une ironie mordante les principes et les hommes de la Révolution française, justifiant dans une certaine mesure l'enthousiasme d'Edmund Burke qui l'appelait « le Tacite de la Révolution ».

En 1791, il conseilla à Louis XVI de « perdre » le duc d'Orléans. Le 10 juin 1792, il émigra, passant à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Londres, Hambourg, Berlin. De Bruxelles, il fit paraître une Lettre au duc de Brunswick et une Lettre à la noblesse française et la Vie politique et privée du général La Fayette à qui il donna le surnom de « général Morphée », rappelant son sommeil du 6 octobre 1789.

À Hambourg, il publia en 1797 le Discours préliminaire d'un projet de dictionnaire de la langue française. À Berlin, il représenta le futur roi Louis XVIII.

Il publia encore le Dialogue entre M de Limon et un homme de goût et le Portrait du duc d'Orléans et de Mme de Genlis en 1793. En 1797, il réfuta l'ouvrage De l'influence des passions de Germaine de Staël.

Il espéra rentrer en France sous le Directoire, fut près d'y parvenir après le coup d'État du 18 brumaire, mais il tomba malade et mourut à Berlin le 11 avril 1801 à l'âge de quarante-sept ans. Il préparait un grand ouvrage intitulé : Théorie du corps politique, dont il n'est resté que le plan et quelques pensées disséminées dans l'ouvrage Pensées inédites de Rivarol.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

Aidez-nous à localiser la tombe de Rivarol en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Rivarol.

Vous savez où se trouve la tombe de Rivarol ?

Citations

Les meilleures citations de Rivarol.

Dans chaque ami, il y a la moitié d'un traître.
Quand les peuples cessent d'estimer, ils cessent d'obéir. Règle générale : les nations que les rois assemblent ou consultent commencent par des voeux et finissent par des volontés.
La femme ne se donne qu'à son premier amour : à tous les autres, elle se reprend !

Merci à notre partenaire Citation Célèbre qui nous a proposer de partager son catalogue de phrases de Rivarol. Vous pouvez consulter les meilleures citations de Rivarol, proverbes, petites phrases et pensées sur le site Citation Célèbre.

Forum

Soyez le premier à poser une question sur Rivarol.

Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Rivarol
  • Nom complet : --
  • Prénoms : --
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Rivarol
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : Comte Antoine de Rivarol

Naissance

  • Date de naissance : 23 juin 1753
  • Lieu de naissance : --
  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 47 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

Que recherchez-vous sur Rivarol ?

Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Rivarol, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.

Demandez-nous

Notez !

Aucune note pour le moment...
  ?
0 note
5 étoiles
0
4 étoiles
0
3 étoiles
0
2 étoiles
0
1 étoile
0
0 étoile
0
--

Commentaires

Vous avez des questions sur Rivarol ? Des remarques ? Des infos à partager ?

Image

Liens

Liens externes

Si vous connaissez un site qui parle de Rivarol et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.