Artiste, Écrivain, Poète, Résistant (Art, Guerre, Littérature).
Francais, né le 14 juin 1907 et mort le 19 février 1988
Enterré (où exactement ?).
René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue et mort à Paris le 19 février 1988.
René Émile Char est le cadet des quatre enfants issus des secondes noces, en 1888, d'Émile Char, négociant né en 1863 à L'Isle-sur-la-Sorgue, et de Marie-Thérèse Rouget, soeur de sa première épouse, Julia Rouget, morte en 1886 de tuberculose un an après leur mariage. À la naissance de René Char ses soeurs, Julia et Émilienne, ont dix-huit et sept ans, son frère Albert en a quatorze.
Son grand-père paternel, Magne Albert Char, dit Charlemagne, enfant naturel et abandonné, né en 1826 à Avignon, placé dans une ferme du Thor puis plâtrier à L'Isle-sur-la-Sorgue, avait épousé en 1848 Joséphine Élisabeth Arnaud, fille de meunier. Son grand-père maternel, Joseph Marius Rouget, maçon, avait en 1864 épousé Joséphine Thérèse Chevalier, née en 1842 à Cavaillon.
Son père Joseph Émile Magne Char, qui a abrégé son nom, est maire de L'Isle-sur-la-Sorgue à partir de 1905 et devient en 1907 administrateur délégué des plâtrières de Vaucluse. René Char passe son enfance aux « Névons », la vaste demeure familiale dont la construction au milieu d'un parc venait d'être achevée à sa naissance, et où logent également ses grands-parents Rouget. Il bénéficie de l'affection de son père et est attaché à sa grand-mère paternelle, à sa soeur Julia, à sa marraine Louise Roze et sa soeur Adèle qui habitent une vaste maison au centre de la ville, mais subit le rejet hostile de sa mère, catholique pratiquante opposée aux idées politiques de son mari, et de son frère. La famille passe l'été dans une autre de ses propriétés, La Parellie, entre l'Isle et La Roque-sur-Pernes.
En 1913 René Char entre à l'école. Mordu en 1917 par son chien enragé, il est l'un des premiers à recevoir à l'hôpital de Marseille le vaccin mis au point par Pasteur. Après la mort de son père le 15 janvier 1918 d'un cancer du poumon, les conditions matérielles d'existence de la famille deviennent précaires. René Char se lie vers 1921 avec Louis Curel, cantonnier, admirateur de la Commune de Paris et membre du Parti communiste qu'il dépeindra sous le nom d'Auguste Abondance dans Le Soleil des eaux, son fils Francis, élagueur, Jean-Pancrace Nougier dit l'Armurier (il répare les vieux fusils) qu'il évoquera dans Le Poème pulvérisé et qui sera lui aussi l'un des personnages du Soleil des eaux, les pêcheurs de la Sorgue et quelques vagabonds au parler poétique qu'il nommera plus tard les Transparents.
Bâti comme un colosse (1,92 m) et impulsif, il joue passionnément au rugby qu'il pratique avec son ami Jean Garcin. Interne à partir de 1918 au lycée Mistral d'Avignon, il décide en 1923 de le quitter, après une dispute avec l'un de ses professeurs qui se moque de ses premiers vers. Il fait en 1924 un voyage en Tunisie où son père avait créé une petite plâtrerie, puis, en 1925, suit les cours de L'école de Commerce de Marseille, qui ne l'intéressent pas davantage. Il lit Plutarque, François Villon, Racine, les romantiques allemands, Alfred de Vigny, Gérard de Nerval et Charles Baudelaire mais aussi, vraisemblablement, Rimbaud, Mallarmé et Lautréamont, peut-être des poèmes d'Éluard. Après avoir travaillé à Cavaillon dans une maison d'expédition de fruits et légumes, il effectue en 1927 son service militaire dans l'artillerie à Nîmes, affecté à la bibliothèque des officiers. Il écrit alors une première critique, d'un roman d'André de Richaud, pour la revue parisienne Le Rouge et le Noir à laquelle il collabore jusqu'en 1929. En 1928 est publié aux éditions de la revue, grâce à l'aide financière de sa grand-mère qui meurt en décembre 1926, son premier recueil, Les Cloches sur le coeur, rassemblant des poèmes écrits entre 1922 et 1926, dont il détruira la plus grande partie des 153 exemplaires. Il publie également en revues un texte sur la ville d'Uzès en 1928 dans La Cigale uzégeoise et en 1929 un poème ancien dans Le Feu d'Aix-en-Provence.
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Il faut être l'homme de la pluie et l'enfant du beau temps.
Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.
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Grand poète du sensible, des mots qui savent de nous ce que nous ignorons d'eux, de la lutte pour la liberté de les dire.