Député, Homme d'état, Homme politique (Politique).
Gabonais, né le 6 novembre 1946 et mort le 15 octobre 2011
Enterré (où exactement ?).
Pierre Mamboundou, né le 6 novembre 1946 à Mouila dans le sud du Gabon,et décédé le 15 octobre 2011 à 23h GMT des suites d'une "crise cardiaque", était un homme politique gabonais, leader de l'Union du peuple gabonais, principal parti d'opposition gabonaise, qu'il a créé le 14 juillet 1989 à Paris.
Né d'un père commerçant, Pierre Mamboundou est l'ainé d'une fratrie de sept enfants. Il passe la majeure partie de son enfance à Mouila. C'est dans cette ville qu'il rencontre Augustine Balouki, une Gabonaise, qu'il épouse en 1969, et avec qui il a cinq enfants.
Pierre Mamboundou fait ses études primaires à l'école communale A de Mouila. Il entre au Collège Saint Gabriel de Mouila pour effectuer son premier cycle d'études secondaires. En classe de Seconde, il rejoint le Collège Bessieux, lui aussi catholique, avant de poursuivre au Lycée National Léon Mba de Libreville où il obtient son baccalauréat scientifique. Il intègre ensuite l'Université de Perpignan en France d'où il ressort Ingénieur des travaux en télécommunication.
Un enseignant en physique lui fait la proposition de dispenser des cours au Centre Régional d'Études Universitaires de la Formation Permanente à Perpignan CREUFOP. C'est donc en tant qu'enseignant de physique qu'il entre dans la vie active. En 1988, il est admis à la Société Française de Physique (SFP), une association qui réunit d'éminents hommes de sciences de France depuis 1873.
Expulsé de France en février 1990, Pierre Mamboundou est conduit à Dakar au Sénégal4 pour un exil politique qui va durer 3 ans et demi et qui le séparera de sa famille restée en France. À Dakar, il côtoie les hommes politiques, les hommes des médias, les leaders religieux et les intellectuels. Il se rend à Touba, ville sainte Mouride, pour rencontrer le Khalife général de la confrérie Serigne Saliou Mbacké.
Pendant ses trois années d'exil, il apprend le Wolof, la langue locale. Il prend contact avec les étudiants gabonais au Sénégal qu'il convie à le rejoindre dans le combat qu'il mène. Certains parmi eux comme Richard Moulomba deviendront des cadres de son parti.
À Libreville, un procès est ouvert contre lui en 1990. A l'issue de ce procès, il est condamné à 10 ans de prison par contumace. La juridiction qui prononce cette sentence est la Cour de sureté de l'État, une juridiction d'exception dont les membres sont nommés exclusivement par le Président de la République. Pourtant, le 1er novembre 1993, il décide de rentrer définitivement au Gabon pour mener les activités de son parti malgré la condamnation qui pèse sur lui. Une fois sur le sol gabonais, il fait opposition à sa condamnation par contumace. Le ministère public ne réagissant pas dans les 8 jours ayant suivi sa démarche conformément au code de procédure pénale, sa condamnation est réputée n'avoir jamais existé. Il pose ensuite sa candidature à la première élection présidentielle multipartite qui doit se dérouler le 5 décembre 1993. Son dossier de candidature est rejeté. Pour manifester leur mécontentement, ses partisans manifestent devant le bâtiment abritant les services du ministère de l'Intérieur puis dans les rues de Libreville le 9 novembre 19935.
Le 17 novembre 1993, Pierre Mamboundou tient son premier meeting populaire au Gabon à Kinguélé, un quartier sous-intégré situé dans le 3e arrondissement de Libreville. Plus tard, ce quartier réputé frondeur deviendra un fief politique.
Pourtant Omar Bongo remporte le scrutin de 1993, la contestation de sa victoire à cette élection donne lieu à de violentes émeutes qui embrasent le pays en 1994. La classe politique gabonaise est alors invitée à se retrouver à Paris, il refuse de prendre part à la rencontre mais se fait représenter par le secrétaire exécutif de son parti Sébastien Mamboundou Mouyama. Il rejette par la suite les accords signés après cette rencontre jugeant que l'opposition n'a pas eu suffisamment de garanties sur l'organisation d'élections libres, crédibles et transparentes.
En 1996, il se porte candidat aux élections législatives à Ndendé dans département de La Dola (sud du Gabon), il a six adversaires. À l'issue de premier tour du scrutin, il arrive en tête avec 44,61% des suffrages exprimés mais doit affronter au second tour Lucie Ickapi-Bignoumba Madjinou qui a recueilli 21,39% des suffrages. Il bat campagne au second tour avec son épouse, Augustine Mamboundou, revenue de France pour l'occasion et remporte finalement le scrutin. La ville de Ndendé deviendra par la suite un bastion de son parti qui y remporte toutes les élections.
Pour son premier mandat de parlementaire, il est président du groupe Force Démocratique Unies (FDU) à l'Assemblée nationale qui regroupe les députés de l'Union du peuple gabonais (UPG), du Forum africain pour la reconstruction (FAR) et du Parti social démocrate (PSD). Il s'illustre comme un parlementaire acharné, pointilleux sur les textes, aussi bien leur forme que leur fond mais également sur le respect des procédures8. Il prend position lors des débats parlementaires et interpelle les membres du gouvernement dans l'hémicycle.
Pierre Mamboundou est élu maire de la commune de Ndendé en 1997, tout en conservant son mandat de député. Il est le premier édile de cette commune nouvellement créée. Le Conseil municipal de la ville comprend alors 15 membres repartis de la façon suivante:
► Union du peuple gabonais (UPG): 7 conseillers;
► Parti démocratique gabonais (PDG): 6 conseillers;
► Association pour le socialisme au Gabon (APSG): 2 conseillers.
Son mandat à la tête de la mairie de cette petite bourgade est marqué par l'électrification de la ville, l'érection de plusieurs bornes fontaines, la construction de l'hôtel de ville, l'instauration d'une taxe de traversée de la ville grâce à laquelle il réussit à tripler le budget de la localité et le jumelage avec la ville de Lambaréné signé avec le maire, Berthe Mbene Mayer. Il est aussi à l'origine de la construction de la base pédagogique, de la perception du trésor public et du deuxième hôpital moderne de la ville. Il fait le tracé d'une rocade qui à terme doit permettre de relier Ndendé aux autres villes du sud du Gabon.
Le 29 décembre 2002, il est réélu pour un second mandat qui s'est achevé en 2007. Craignant la partialité du préfet et des responsables locaux de la commission nationale électorale (CNE), ses partisans, composés en majorité de femmes ont pris d'assaut l'école servant provisoirement de siège à la commission pour exiger que les résultats de l'élection, déjà connus du fait du dépouillement effectué dans chaque bureau de vote, soient officialisés. C'est finalement tard dans la nuit que la liste conduite par Pierre Mamboundou sera déclarée vainqueur.
En août 2006, il présente un projet de développement global de sa municipalité au Président Omar Bongo qui l'approuve ; il obtient une promesse de financement de 11 milliards 320 millions de F CFA. Cependant, son parti déclarera que le ministère de l'Économie et des Finances n'aura débloqué que 1,9 milliard de F CFA aux entreprises adjudicatrices des marchés. La même année, il lance le projet "radio télévision de la Dola" devant couvrir le département de la Dola dont il est le député et qui a pour capitale Ndéndé.
Pour respecter la loi sur le non-cumul de mandats électifs en République gabonaise, Pierre Mamboundou cèdera le fauteuil de maire à Fidèle Mouloungui le 11 avril 2007 pour se consacrer à son mandat de député à l'Assemblée nationale.
Opposant intransigeant, il est «l'homme qui dit non» au régime de Omar Bongo. Pas systématiquement, tient-il à préciser, seulement quand on prétend tricher avec la loi. «La politique du consensus tue le corpus légal», martèle-t-il. Quand on le convoque pour s'entretenir avec le président de la République de sujets qui relèvent du Parlement, il refuse.
En 1998, Pierre Mamboundou est le candidat du Haut Conseil de la Résistance (HCR) - la coalition des partis d'opposition - à l'élection présidentielle du 6 décembre. Sa candidature est soutenue entre autres par le Parti gabonais du progrès (PGP) de Pierre Louis Agondjo Okawé, le Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) de Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé, le Forum africain pour la reconstruction (FAR) de Léon Mbou Yembit et le Parti gabonais du centre indépendant (PGCI) de Jean Pierre Lemboumba Lepandou. Pendant la campagne électorale, Léon Mébiame, ancien Premier ministre et membre du HCR justifiera son soutien à sa candidature par une phrase: « Pierre Mamboundou est un homme honnête et droit».
Arrivé second à l'élection présidentielle, avec 16,5 % des voix contre plus de 66 % au président sortant Omar Bongo, il estime les résultats officiels truqués, crie au hold-up électoral et présente à la presse des centaines de fausses pièces d'identité ayant servi au vote des étrangers8. Pour démontrer l'irrégularité du scrutin, il fait remettre aux observateurs internationaux 400 faux passeports saisis par les brigades anti-fraude qu'il avait préalablement mis en place. Il introduit un recours en annulation de l'élection pour fraude massive mais la Cour constitutionnelle confirme la victoire d'Omar Bongo qu'il qualifie alors de « président par défaut ». À Omar Bongo, qui l'invite à un tour de table le 15 décembre 1998, il dit n'être intéressé par un tour de table que si l'ordre du jour porte exclusivement sur l'annulation de la consultation électorale.
Il se fait remarquer en 1999 lors de la déclaration de politique générale du gouvernement à l'Assemblée nationale, présentée par le Premier ministre Jean-François Ntoutoume Emane et retransmise en direct à la télévision nationale. Il réussit en effet à mettre le Premier ministre en difficulté lorsqu'il argumente pour démontrer que les calculs sur lesquelles reposent ses prévisions budgétaires sont faussés. Après un débat de plusieurs heures, le Président de l'Assemblée nationale Guy Nzouba-Ndama, pourtant membre du parti au pourvoir, l'invite à faire sienne la sagesse africaine selon laquelle : "Lorsqu'on a mis son adversaire à terre, il n'est pas nécessaire de lui jeter le sable au visage". Après cette invite, il n'intervient plus mettant ainsi fin au débat.
En 2000, Pierre Mamboundou organise une marche à Libreville dont le point de chute est le bâtiment abritant les services du ministère de l'Éducation nationale pour réclamer la suppression de la « rame de papier » et du « papier hygiénique » des listes de fournitures des élèves du primaire et du secondaire. Quelques semaines après, il obtient gain de cause.
Avec les partis membres du Haut Conseil de la Résistance (HCR), il décide de boycotter les élections législatives de 2001 dont il estime que les conditions nécessaires à la transparence du scrutin ne sont pas réunies. Il dira plus tard que l'Assemblée nationale élue en 2001 est composée de députés élus par seulement « 15 % des Gabonais ».
Le 28 août 2002, il adresse une correspondance à la Cour constitutionnelle pour lui faire constater que le gouvernement viole la Constitution en célébrant la fête nationale le 16 août. L'article 2 de la Loi fondamentale gabonaise dispose en effet : «... La fête nationale est célébrée le 17 août ».
Il s'oppose en 2003 à la trêve sociale de trois ans demandée par le président Omar Bongo aux partenaires sociaux. Il estime que l'acceptation d'une trêve sociale par les partenaires sociaux est contraire au Droit du travail qui consacre le droit inaliénable de grève. La marche qu'il souhaite organiser pour exprimer son refus de voir signer ladite trêve est interdite par le Général Idriss Firmin Ngari, ministre de l'Intérieur. C'est aussi en 2003 qu'il introduit un référé d'heure à heure au tribunal de Libreville en vue d'empêcher l'adoption de la modification constitutionnelle instituant le vote à un seul tour pour toutes les élections politiques en République gabonaise. Le vote de la modification constitutionnelle est alors interrompu pendant quelques heures au parlement, une première dans l'histoire du Gabon.
En novembre 2005, Pierre Mamboundou est encore candidat à l'élection présidentielle. Sa propagande électorale est entièrement financée par ses militants au travers de "caisses rouges" qu'il traine à toutes les étapes de sa tournée et dans lesquelles ses sympathisants versent leur contribution. En deux semaines de campagne électorale, il ne passe à la télévision qu'une seule fois. Après cette campagne houleuse - son convoi est attaqué à l'entrée d'Okondja (Sud-Est du Gabon), son avion disparait à Gamba (Ouest du Gabon), il est classé deuxième derrière Omar Bongo, au pouvoir depuis déjà 38 ans. Les résultats officiels le créditent de 13,57%.
Il conteste avec virulence ces chiffres, se déclare vainqueur avec 52 % des suffrages et introduit un recours en annulation de l'élection auprès de la Cour Constitutionnelle. Son recours est resté célèbre à cause de l'exception préjudicielle qui l'accompagnait et dans laquelle il demandait à la Cour Constitutionnelle de ne pas connaitre du contentieux car sa composition n'était pas conforme à la Constitution. En effet, cinq membres sur les neuf siégeant à la Cour étaient à leur troisième mandat en violation des dispositions constitutionnelles en vigueur qui limitent à deux le nombre de mandat des conseillers membres de la Cour. Il met également en avant les liens personnels que la présidente de la Cour Marie Madeleine Mborantsouo entretient avec le candidat Omar Bongo et qui devrait l'obliger à se récuser pour ne pas être en situation de juge et partie. Il verse à son dossier des copies d'actes de naissances d'enfants du candidat Omar Bongo dont Marie Madeleine Mborantsouo est la mère pour prouver ses affirmations. Son adversaire Omar Bongo fut confirmé vainqueur par la Cour, qui s'est refusé de connaitre au fond sa requête jugée irrecevable en la forme.
Les contestations qui ont suivi la proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 27 novembre 2005, ont une fois de plus failli coûter la vie à l'opposant, qui a vu le siège national de son parti sis au quartier Awendjè dans le 4e arrondissement de Libreville, mis à sac par les unités de l'armée gabonaise encagoulées le 21 mars 2006. Il échappe de peu à une tentative d'assassinat. Exfiltré par sa base, il a été contraint à l'exil (dans son propre pays) à l'ambassade d'Afrique du Sud. Il en est ressorti un mois après, afin d'initier des négociations avec le régime gabonais. La rencontre qu'il a eue avec le président Omar Bongo le 19 avril 2006, en présence de diplomates, a été qualifiée d'historique par la presse19,20. Pierre Mamboundou s'était en effet interdit de rencontrer son adversaire pendant vingt ans. Ces négociations ont depuis lors conduit entre autres à la reforme du code électoral et à la mise en place d'une Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP).
Le 6 octobre 1999, Pierre Mamboundou fit une proposition de Loi portant modification de la Loi électorale. Sa proposition de Loi entendait:
► disqualifier le ministère de l'Intérieur dans l'organisation du scrutin,
► recomposer la commission électorale afin qu'elle devienne permanente et indépendante,
► supprimer les votes par procuration et les ministères techniques,
► introduire le bulletin de vote unique et l'ampliation des procès verbaux des bureaux de vote à tous les candidats
Il proposait également que la commission électorale soit composée à parité (majorité et opposition) avec deux présidents, deux vice-présidents et deux secrétaires. Sa proposition de loi élargissait enfin les prérogatives de la commission électorale qui se voyait charger de l'établissement de la liste électorale et de cartes d'électeurs, leur distribution ainsi que de la détermination des centres de vote sur toute l'étendue du territoire nationale.
Les députés du Parti démocratique gabonais, majoritaires, s'opposent à l'examen de ladite loi à l'Assemblée nationale et invitent Pierre Mamboundou à aller débattre de la question à la présidence de la République avec Omar Bongo. Pierre Mamboundou s'y oppose justifiant son refus par son désir de respecter l'article 5 de la Constitution de son pays selon lequel la République gabonaise est organisée selon le principe de la séparation de pouvoir.
En décembre 2006, il est à nouveau élu député du département de la Dola et fait son retour dans l'hémicycle. Il est désigné président du groupe parlementaire de l'Union du peuple gabonais. C'est aussi la première fois que son parti a un groupe parlementaire homogène à l'Assemblée nationale.
Pour améliorer le dispositif légal en matière électoral de son pays, le député Pierre Mamboundou a fait une proposition de loi portant Protection des données à caractères personnelles (Biométrie) adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale et qui attend d'être adoptée par le Sénat. Il est aussi l'auteur de la loi organique portant organisation de la Haute Cour de Justice en République gabonaise adoptée par l'Assemblée nationale gabonaise en 2009.
Le 31 novembre 2006, Pierre Mamboundou a déposé trois plaintes contre les ministres André Mba Obame alors ministre de l'Intérieur, René Ndemezo'o Obiang porte-parole du gouvernement et Paul Toungui, ministre de Finances pour tentative de cession d'une partie du territoire national suite aux accusations portées contre eux par la presse selon laquelle ils auraient négocié la vente de l'îlot Mbanié, potentiellement riche en pétrole, à un pays frontalier du Gabon. Certains journaux de la presse écrite ayant rapporté les faits tel le quotidien d'information générale L'Union ou l'hebdomadaire Le crocodile déclarant même être à mesure de présenter les preuves de leurs accusations. Suite à sa plainte, Pierrette Djouassa procureur près la Cour de Cassation s'est refusée de déclencher l'action publique.
Consulté en février 2011, par le Chef de l'Etat Ali Bongo sur l'affaire Mbanié25, il défend la position selon laquelle l'île Mbanié est gabonaise et dit s'appuyer sur une convention signée en 1900 par l'Espagne et la France qui reconnait à la France la souveraineté sur les îlots Mbanié, Conga et Cocotiers laquelle France les rétrocéda à son ancienne colonie gabonaise au moment de son indépendance en 1960. Ladite convention, selon Pierre Mamboundou, fut ratifiée en 1901 par le parlement français et confirmée en 1974 par un accord entre le Gabon et la Guinée équatoriale signé par les Présidents Omar Bongo et Macias Nguéma grâce à la médiation des présidents Mobutu du Zaire et Marien Ngouabi du Congo.
A la suite suite des consultations menés à Libreville, Pierre Mamboundou est invité par Ali Bongo à intégrer la délégation gabonaise qu'il doit conduire au siège de l'ONU à New York du 24 au 25 février 2011 pour mener les discussions pour le compte du Gabon face à la partie équato-guinéene qui elle aussi revendique la souveraineté de l'ile Mbanié.
En tant que député, Pierre Mamboundou s'est opposé devant le Conseil d'État à la privatisation de la société Gabon Télécom finalement cédée à Maroc Télécom, jugeant le contrat de cession léonin et identifiant six causes de nullité :
► Nullité tirée de l'inexistence du prix
► Nullité tirée des modalités de paiement
► Nullité tirée de la condition potestative résultant de l'insertion d'une clause léonine, d'un pacte léonin rompant l'égalité des parties devant la convention
► Nullité tirée de la convention d'arbitrage
► Nullité tirée de la violation du code du travail
► Nullité tirée la confidentialité de la Convention de cession.
Il fut d'ailleurs empêché de s'exprimer sur le sujet dans l'hémicycle par Guy Nzouba-Ndama, président de l'Assemblée nationale gabonaise.
Pierre Mamboundou a demandé et obtenu l'augmentation de la participation de l'État gabonais au capital de la compagnie minière de Bélinga (COMIBEL). Il a dénoncé la privatisation de l'Office des Chemin de fer Transgabonais (OCTRA) ainsi que liquidation de la compagnie nationale Air Gabon dont il a défendu la cause des 1200 licenciés. Il s'est également battu pour la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et pour l'augmentation du point d'indice à partir duquel est calculé le revenu mensuel des fonctionnaires gabonais.
En 2009, il a appelé à la révision du contrat de concession de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) au groupe français Véolia. Il souhaite à cet effet que soit augmenté le capital de la SEEG pour permettre l'entrée au capital d'un opérateur spécialiste de la fourniture d'électricité afin d'améliorer les prestations offertes aux populations.
Il s'est à nouveau porté candidat à la présidence de la république du Gabon le 19 juillet 2009 après le décès d'Omar Bongo Ondimba, survenu le 8 juin 2009 en Espagne. Soutenu par une coalition de cinq partis réunis au sein de l'Alliance pour le changement et la restauration (ACR), il promet entre autres la restauration de l'autorité de l'État ainsi que la réduction de son train de vie, la suppression d'institutions dont l'existence n'est pas indispensable au bon fonctionnement du pays, la scolarité obligatoire et gratuite de six à seize ans, la généralisation des allocations d'études de l'enseignement supérieur et des allocations familiales, les soins de bas gratuits sur toute l'étendue du territoire. L'élection a eu lieu le 30 août 2009 et il a été classé deuxième selon les résultats officiels avec 25,64 % des suffrages exprimés. Il se proclame cependant vainqueur avec 39,15 % et met au défi ces adversaires de produire les procès verbaux de bureaux de vote prouvant le contraire mettant à disposition de la presse les siens. Le 3 septembre 2009, alors qu'il prenait part à un sit-in devant le siège la commission électorale du Gabon pour réclamer que soit proclamés les "vrais résultats sortis des urnes", il fut de nouveau l'objet d'une tentative d'assassinat orchestrée par un bataillon d'élite de l'armée gabonaise. Il fut grièvement blessé avant d'avoir pu être évacué par sa sécurité rapprochée.
Le 27 septembre 2010, alors qu'il se trouve depuis quatre mois à Paris pour des raisons de santé, Pierre Mamboundou y rencontre Ali Bongo Ondimba en tête à tête. C'est leur première rencontre depuis l'élection présidentielle contestée du 30 août 2009. Il achèvera son séjour à Paris le 21 novembre 2010. Arrivé à Libreville le même jour, il est accueilli par une foule de plusieurs milliers de militants enthousiastes s'étant rendue massivement à l'aéroport international Léon Mba de Libreville à l'appel de son parti. Dans son allocution à la presse il remercie le gouvernement français de s'être occupé de ses soins ainsi que le Président Nicolas Sarkozy qui l'a invité au cours d'un tête-à-tête à venir se faire soigner au Val-de-grâce à Paris. Il invite également le peuple gabonais à le soutenir ainsi que sa coalition dans les décisions importantes qu'ils devront prendre.
Il entame une tournée dans la province de l'Estuaire par un meeting au carrefour charbonnages dans le Ier arrondissement de Libreville au cours duquel il plaide à nouveau pour l'instauration des données biométriques dans la confection du fichier électoral pour plus de transparence.
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