Pierre Bérégovoy

 
Pierre Bérégovoy
1925 - 1993
 

Homme d'état, Homme politique, Ministre, Premier ministre, Socialiste (Parti socialiste, Politique, Politique de gauche).

Nationalité française Francais, né le 23 décembre 1925 et mort le 1er mai 1993

67 ans Mort à l'âge de 67 ans (de quoi ?).

Enterré (où exactement ?).




Où se trouve la tombe
de Pierre Bérégovoy ?


Contribuez !

Biographie

Fils d'un immigrant ukrainien, Pierre Bérégovoy est né à Déville-lès-Rouen, le 23 décembre 1925.

Il obtint un C.A.P. d'ajusteur au lycée technique d'Elbeuf, puis devient cheminot à la SNCF.

Il s'engage dans les FFI durant la guerre où il participera activement à la libération de Rouen, puis rentre à GDF le 1er mai 1950.

Il adhère à la SFIO en 1954, puis au PSU en 1963 et au PS en 1969, il est dès le départ membre du bureau exécutif. En 1977, il devient l'un des artisans de la signature du programme commun de la gauche, avant d'être l'un des rédacteurs des «110 propositions» en 1981.

Élu Président, François Mitterrand le nomme secrétaire général de la présidence de la République de 1981 à 1982. Puis, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité de 1982 à 1984, ministre de l'Economie, des Finances et du Budget du gouvernement Fabius.

Il est élu maire de Nevers en 1983 et député de la Nièvre en 1986. Il est nommé ministre d'État, ministre de l'Économie des Finances et du Budget sous les gouvernements Rocard et Cresson, pour devenir Premier ministre au lendemain des élections régionales de 1992.

Très affecté par des rumeurs de malversations financières, il se suicide le 1er mai 1993 à Nevers.

Le jeudi 1er mai 2014, 21 ans après la mort de Pierre Bérégovoy, un hommage lui est rendu jeudi. Les cérémonies se déroulent uniquement au cimetière Jean-Gautherin de Nevers, où il repose avec Gilberte, son épouse.

Source : www.communes76.com  

Tombe

Aidez-nous à localiser la tombe de Pierre Bérégovoy en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Pierre Bérégovoy.

Vous savez où se trouve la tombe de Pierre Bérégovoy ?

Citations

Nous n'avons pas de citations de Pierre Bérégovoy pour le moment...

Si vous connaissez des citations de Pierre Bérégovoy, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.

Forum

Soyez le premier à poser une question sur Pierre Bérégovoy.

Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Pierre Bérégovoy
  • Nom complet : --
  • Prénom : Pierre
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Bérégovoy
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : beregovois, beregovoit

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 67 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

Que recherchez-vous sur Pierre Bérégovoy ?

Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Pierre Bérégovoy, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.

Demandez-nous

Notez !

5 sur 5
  ?
2 notes
5 étoiles
2
4 étoiles
0
3 étoiles
0
2 étoiles
0
1 étoile
0
0 étoile
0
5,00

Au Paradis !

Pierre Bérégovoy est au Paradis ! Les membres du site ont décidé de porter Pierre Bérégovoy au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 2 notes. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis.


 Ministre ouvrier fraiseur !
ministre ouvrier fraiseur !
Commentez - il y a 4 ans
 Que de suicides inexpliqués dans la sphère Mitterrandienne pendant ses deux septennats.
Que de suicides inexpliqués dans la sphère Mitterrandienne pendant ses deux septennats,Bérégovoy premier ministre issu de la classe ouvrière en fait parti.
Commentez - il y a 3 ans

Commentaires

Vous avez des questions sur Pierre Bérégovoy ? Des remarques ? Des infos à partager ?

Image
Donias Un mois après avoir quitté Matignon, le 1er mai 1993, vers 18h, Pierre Bérégovoy est découvert, par son chauffeur et son garde du corps, inanimé près de Nevers, sur la berge du canal de la Jonction, l'ancien Premier ministre ayant demandé aux deux hommes de le laisser seul pour se promener sur le chemin de halage.
Gravement blessé et dans le coma, il est transporté d'urgence à l'hôpital de Nevers. Il décède vers 22h15, durant son transfert à l'hôpital de Val de Grâce à Paris.

L'enquête de police conclut, de manière formelle, au suicide de Pierre Bérégovoy au moyen de l'arme de service de son officier de sécurité Sylvain Lesport.
Elle détermine qu'il s'est emparé du Manurhin .357 Magnum de son garde du corps dans la boîte à gants de la Renault 25 lors d'une halte précédente au lieu-dit du « Peuplier-seul » le long du canal de Sermoise-sur-Loire. Lors de cet arrêt, il a demandé de rester seul dans la voiture pour passer un coup de fil, pouvant ainsi se saisir de l'arme.

Ses obsèques ont lieu le 4 mai à Nevers, en présence du président de la République et d'autres personnalités politiques françaisesPresse . Il repose dans le cimetière Jean Gautherin de Nevers sous une dalle de pierre brute sur laquelle est inscrit : « Parti ? Vers où ? Parti de mon regard, c’est tout ».

Le Nouvel Observateur, dans son édition du 1er mai 2008 indique : « L'enquête de police a conclu à un suicide. Ses proches le décrivaient comme dépressif depuis la défaite de la gauche aux législatives de mars 1993 et la polémique à propos de l'achat d'un appartement à Paris grâce à un prêt à 0 % consenti par Roger-Patrice Pelat, un proche de François Mitterrand. »
Répondre - il y a 5 ans
Donias De son côté, Le Monde signale dans son édition datée du 4 mai 1993:

« […] Pour toute décision importante, Pierre Bérégovoy réfléchissait longtemps avant de prendre une option et, une fois son choix arrêté, il s'y tenait et allait jusqu'au bout. Tel semble aussi avoir été le cas pour sa décision de mettre fin à ses jours. C'est la conclusion unanime à laquelle sont arrivés, dimanche, les proches collaborateurs de l'ancien Premier ministre, qui l'ont accompagné, pendant dix ans, à la municipalité de Nevers. »

Polémiques sur les circonstances du décès

Pierre Bérégovoy a été retrouvé avec deux balles dans la tête

En 1999, prenant appui sur ce cas et celui de Robert Boulin, Karine Hamedi publie sa thèse de science politique montrant que, d'une façon générale, le suicide d'un homme politique arrange tout le monde.
En 2002, bien que la hiérarchie des Renseignements généraux déclare officiellement ne pas la tenir pour crédible, le quotidien Le Parisien fait état d'une note interne de ce service concluant à l'assassinat. Signée par Didier Rouch, cette note de 27 pages, intitulée « L'étrange suicide », résume une contre-enquête réalisée sous la responsabilité de l'ex-commissaire des Renseignements généraux de la Nièvre de l'époque, Hubert Marty-Vrayance.
Ce dernier affirme avoir travaillé pour le compte du directeur des RG, Yves Bertrand, qui lui aurait demandé de creuser la piste du meurtre, en parlant notamment d'un « commando » chargé de surveiller Bérégovoy. Bertrand a catégoriquement nié cette version des fait. Selon ce rapport, Pierre Bérégovoy aurait été abattu par des hommes-grenouilles. L'argument le plus probant concerne le calibre de la balle tueuse qui serait différent de celui de l'arme de service (le Manurhin .357 Magnum que son garde du corps Sylvain Lesport avait laissé dans la boîte à gants de la voiture) supposée avoir été utilisée par Pierre Bérégovoy.

Successivement, en 2003, puis en 2008, deux journalistes, Dominique Labarrière et Éric Raynaud signent chacun un livre dans lequel ils prennent parti pour la thèse de l'assassinat, affirmant que Bérégovoy aurait menacé de révéler des informations explosivesLivre 3. Conspiracy Watch signale qu'Éric Raynaud se distingue par ses publications complotistes, non seulement concernant Bérégovoy mais également sur les attentats du 11 septembre 2001.

Un documentaire présenté par Laurent Delahousse, diffusé sur France 2 en avril 2008, rejette l'hypothèse de l'assassinat et propose des explications sur les principales zones d'ombre sur lesquelles elle se fondait. Le documentaire explique les deux coups de feu entendus par certains témoins par un coup d'essai tiré par Pierre Bérégovoy lui-même, de manière à s'assurer du fonctionnement de l'arme dont il n'avait pas l'habitude ; il révèle également que Didier Boulaud (directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy à l'époque) a subtilisé le répertoire de l'ancien Premier ministre, du fait qu'il contenait des informations personnelles qu'il aurait été fâcheux de montrer à sa femme. Il accrédite finalement le fait qu'une autopsie et une analyse balistique comparative ont bien été pratiquées contrairement à certaines affirmations. Enfin, selon le documentaire, dans les semaines précédant la mort de Pierre Bérégovoy, ce dernier a dit à son directeur de cabinet qu'il songeait à imiter Roger Salengro (qui s'est suicidé parce qu'il était calomnié) et il semble que Pierre Bérégovoy était traité pour un état fortement dépressif qui avait alerté ses proches. Confirmation d'état dépressif apportée par son épouse Gilberte, à qui il n'a toutefois pas laissé de lettre d'adieu ou d'explications.

Par ailleurs, le journaliste du Monde Jacques Follorou rapporte dans son livre, publié également en avril 2008, les confidences de l'ancien gendre de Pierre Bérégovoy, l'avocat Vincent Sol, concernant deux lettres que Pierre Bérégovoy lui aurait remises en main propre quelques semaines avant sa mort, dont celle, qui lui était destinée, lui demandant de s’occuper de la famille après sa mort.

Dans la même optique, l’enquête de Benoît Collombat, diffusée en mai 2008 sur France Inter, a rapporté les précisions de témoins qui n’avaient pas encore parlé : le responsable des pompiers de Nevers, le lieutenant-colonel Daniel Saksik, et le docteur Alain Chantegret, responsable du SAMU de la Nièvre, premiers sur les lieux, confirment le suicide.

Un autre documentaire réalisé par Francis Gillery (et également diffusé en mai 2008, mais sur France 3), affirme que des éléments laisseraient persister le doute. Au cours du débat ayant suivi cette diffusion, un ami intime de l'ancien Premier ministre, le journaliste Gérard Carreyrou, par ailleurs convaincu du suicide, s'étonne lui-même que pour faire taire la polémique, les autorités n'aient toujours pas publié les résultats de l'autopsie et de l'étude balistique
Répondre - il y a 5 ans
Donias Publication visible uniquement par les membres de JeSuisMort. Inscription/Connexion pour la lire.
Image visible uniquement
par les membres de JeSuisMort.


Inscription/Connexion
pour voir l'image.
Répondre - il y a 5 ans
Donias tombe de Pierre Bérégovoy
Répondre - il y a 5 ans
Donias BÉRÉGOVOY Pierre (1925-1993)
Répondre - il y a 5 ans

Liens

Liens externes

Si vous connaissez un site qui parle de Pierre Bérégovoy et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.