Française, née le 9 septembre 1954 et morte le 7 juillet 2019
Enterrée (où exactement ?).
Patricia Gallerneau, née Sérézat le 9 septembre 1954 à Paris et morte le 7 juillet 2019, est une femme politique française. Membre du Mouvement démocrate, elle est conseillère régionale des Pays-de-la-Loire de 2015 à 2018 et députée de 2017 à sa démission, deux jours avant sa mort.
Patricia Gallerneau naît dans le 20 arrondissement de Paris d’une mère finistérienne et d’un père corrézien. Ce dernier a été un élu du Rassemblement pour la République à Angers.
Aux élections municipales de 1995, Patricia Gallerneau est élue sur la liste conduite par le socialiste Jacques Lambert à Pornichet. Le 7 octobre 1999, elle démissionne du conseil municipal, « ne [souhaitant] plus cautionner les décisions de quelques-uns ».
Après avoir adhéré au parti des Verts en 1999, elle devient la candidate investie par le mouvement aux élections législatives de 2002 dans la septième circonscription de la Loire-Atlantique. Elle se place en cinquième position et réunit 2,61 % des voix. Sous la même étiquette, elle est candidate aux élections cantonales de 2004 dans le canton de La Baule-Escoublac, où elle réalise 8,01 % des suffrages.
Aux élections législatives de 2007, elle reçoit l’investiture du Mouvement démocrate dans la septième circonscription de la Loire-Atlantique. 7,10 % des voix se portent sur sa candidature au premier tour. L’année suivante, Patricia Gallerneau est chef de file la liste « Pornichet-A-venir » — dite « apolitique », soutenue et investie par le Modem — aux élections municipales à Pornichet. La liste se trouve à la dernière place avec 27,40 % des voix, derrière celle conduite par le maire sortant Jacques Lambert, et se désiste au second tour.
Après le refus de Laurent Gérault d’être la tête de liste aux élections régionales de 2010 malgré la désignation du bureau national du Mouvement démocrate, Patricia Gallerneau est choisie pour conduire la liste du mouvement. Elle ne parvient pas à atteindre les 5 % des voix (4,64 %).
Aux élections législatives de 2012, elle est candidate « Le Centre pour la France » dans une septième circonscription de la Loire-Atlantique remodelée par le découpage électoral de 2009 ; elle obtient 2,28 % des suffrages.
Elle mène de nouveau une liste « Pornichet Avenir » aux élections municipales de 2014, obtient 12,29 % des voix et retire sa liste du second tour. La même année, elle est également colistière de Jean Arthuis aux élections européennes dans l’Ouest dans le cadre de la coalition « L’Alternative ».
Désignée tête de file par le Mouvement démocrate dans les Pays-de-la-Loire en avril 2015, Patricia Gallerneau scelle un accord avec Bruno Retailleau, investi par l’Union pour un mouvement populaire et soutenu par l’Union des démocrates et indépendants : six candidats, dont trois en position éligible sont placés sur la liste du sénateur de la Vendée, dite d’« union de la droite et du centre ». Elle occupe la septième position sur la liste conduite dans la Loire-Atlantique par Laurence Garnier. Elle est l’une des deux élus Modem aux régionales de décembre 2015.
Au printemps 2017, Patricia Gallerneau déclare renoncer à son mandat de conseillère régionale en cas d’élection à l’Assemblée nationale. Sa démission devrait suivre la validation de ses comptes de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. En mars 2018, celle-ci est annoncée pour une mise en œuvre le 1 avril suivant ; Xavier Rineau (Les Républicains), adjoint au maire du Pallet lui succède au conseil régional.
À la suite de l’élection d’Emmanuel Macron, La République en marche (LREM) l’investit dans la deuxième circonscription de la Vendée dans une seconde vague d’investitures, le 15 mai 2017, alors qu’un accord « solide et équilibré » est conclu entre le Modem et LREM le 12 mai. La circonscription d’élection de Patricia Gallerneau aurait été choisie par François Bayrou en raison de sa domiciliation, sa condition féminine et sa qualité d’élue. Au premier tour des élections législatives, elle arrive en tête en réunissant 36,16 % des suffrages exprimés. Elle est élue députée avec 59,58 % au second tour face à Béatrice Bellamy (Les Républicains).
Son mandat ayant débuté le 21 juin suivant, Patricia Gallerneau siège à compter du 27 juin, date de la séance d’ouverture de la XV législature. Elle s’affilie au groupe du Mouvement démocrate et apparentés. La déclaration d’intérêts et d’activités de Patricia Gallerneau, signée le 30 juin et publiée en octobre 2017, n’indique aucun revenu d’activité professionnelle. Cependant, la députée perçoit une indemnité liée à son mandat au sein du conseil régional.
D’abord membre de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire le 29 juin 2017, elle rejoint le 18 juillet la commission des Affaires sociales. Démissionnaire le 20 juillet 2017, elle est réintégrée au sein de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire sur proposition de son groupe parlementaire. De nouveau démissionnaire le 30 août 2017, elle appartient à la commission des Affaires sociales depuis le 31 août.
Le 4 juillet 2017, elle vote la confiance au second gouvernement d’Édouard Philippe. À partir de décembre 2017, Patricia Gallerneau fait pression sur le Gouvernement au sujet de la candidature de La Roche-sur-Yon comme siège de la future prison du département aux dépens de Fontenay-le-Comte, une commune qui avait pourtant été choisie par le gouvernement de Bernard Cazeneuve. S’insurgeant auprès de Nicole Belloubet à la suite d’une étude des services de l’État en faveur de Fontenay, la ministre de la Justice indique que le choix n’est pas encore « acté » en mai 2018.
Bien qu’inscrite au sein de la majorité présidentielle, elle prend ses distances vis-à-vis du Gouvernement en avril 2018 à propos du projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif. Aussi, elle relaie en mai 2018 l’appel de Brigitte Bourguignon au Gouvernement à davantage œuvrer pour la « justice sociale ».
Le 5 juillet 2019, atteinte d'un cancer depuis plusieurs mois, elle présente sa démission de son mandat de députée. Une législative partielle aura donc lieu dans cette même circonscription en vue d'y élire un nouveau député.
Patricia Gallerneau est morte le dimanche 7 juillet 2019, à l'âge de 64 ans, des suite d'un cancer, 2 jours après avoir démissionné de son mandat de députée.
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