Jules Michelet

 
Jules Michelet
1798 - 1874
 

Historien, Scientifique (Histoire, Science).

Nationalité française Francais, né le 21 août 1798 et mort le 9 février 1874

75 ans Mort à l'âge de 75 ans (de quoi ?).

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Biographie

Jules Michelet, né le 21 août 1798 à Paris et mort le 9 février 1874 à Hyères, est un historien français.

Jules Michelet naît dans une famille aux traditions protestantes. Son père est un maître-imprimeur, ruiné par les ordonnances de Napoléon contre la presse et emprisonné pour dettes impayées. Sa mère, Angélique Constance Millet, est originaire d'une famille paysanne de Renwez, un village des Ardennes.

Initié par son père au travail de l'imprimerie, Jules a eu la possibilité d'entrer à l'Imprimerie impériale où une place lui était offerte. Cependant, son père refusa, préférant s'imposer des sacrifices pour l'envoyer étudier au lycée Charlemagne. Jules y poursuit des études de lettres et est reçu à l'agrégation des lettres le 21 septembre 1821.

Il est nommé professeur d'histoire au collège Rollin. Il se marie peu après, en 1824.

Cette période est des plus favorables pour les érudits et les hommes de lettres en France, et Michelet a de puissants appuis en Abel-François Villemain et Victor Cousin, entre autres. Bien qu'il ait des idées politiques fermes que lui a transmises son père — un républicanisme fervent teinté de romantisme libre-penseur —, il est d'abord et avant tout un homme de lettres et un enquêteur sur l'histoire du passé. Il appartient à cette école qui pense que l'histoire doit être avant tout un cours d'enseignement philosophique, et ses premiers ouvrages sont des manuels scolaires destinés, en premier lieu, à ses élèves. Il publie tout d'abord Tableau chronologique de l'histoire moderne de 1453 à 1739 en 1825, puis Tableaux synchroniques de l'histoire moderne de 1453 à 1648 en 1826. Son ouvrage suivant, Précis d'histoire moderne, publié en 1827, est un livre solide et soigné, meilleur que tout ce qui est paru auparavant, écrit dans un style sobre et néanmoins captivant. La même année, il est nommé maître de conférence à l'École normale.

Les événements de 1830, qui portent au pouvoir ses professeurs Abel-François Villemain et François Guizot, permettent à Michelet d'obtenir une place aux Archives nationales ainsi que le titre de professeur suppléant de Guizot à la Faculté des Lettres de Paris. Cela lui donne accés à une riche documentation historique et lui permet d'étayer et d'approfondir ses idées.

En 1831, son Introduction à l'histoire universelle se démarque des ouvrages précédents par le style. Elle met en évidence ses capacités de synthèse et son talent d'écrivain, ainsi que ses étranges qualités de visionnaire qui font réfléchir, mais qui le rendent aussi moins digne de confiance en tant qu'historien. Il y expose sa vision de l'histoire comme un long combat de la liberté contre la fatalité.

Peu après, il commence son oeuvre majeure, l'Histoire de France, qui va l'occuper pendant les trente années suivantes. Il accompagne cette production de nombreux autres livres, surtout d'érudition, tels que :

les OEuvres choisies de Vico (1835, 2 volumes), en particulier une traduction libre de Scienza nuova de Giambattista Vico de 1744 sous le titre : La Science nouvelle, ou Principes de la philosophie de l'Histoire, avec une biographie de l'auteur ;

les Mémoires de Luther écrits par lui-même que Michelet traduisit et mit en ordre (1835) ;

les Origines du droit français (1837) ;

Histoire romaine : république (1839) ;

Le Procès des Templiers (1841), second tome en 1851.

Ces ouvrages, et principalement les Origines du droit français, sont écrits dans la première manière de Michelet, c'est-à-dire dans un style concis et énergique, capable de donner relief aux sujets les plus arides et de revivifier le passé. Il dit de lui-même : « Augustin Thierry avait appelé l'histoire narration ; Guizot, analyse ; je l'appelle résurrection ».

1838 est une année très importante dans la vie de Michelet. Il est dans la plénitude de ses moyens, ses études ayant nourri chez lui son aversion naturelle envers les principes d'autorité et les pratiques ecclésiastiques, et à un moment où l'activité accrue des jésuites suscite une inquiétude réelle ou feinte, il est nommé à la chaire d'histoire au Collège de France. Assisté de son ami Edgar Quinet, il commence une violente polémique contre cet ordre impopulaire et les principes qu'il représente, polémique qui range leurs conférences, surtout celles de Michelet, parmi celles qui avaient à l'époque le plus de succès. Les textes de ses conférences, plus religieuses qu'historiennes ou littéraires, parurent dans trois livres, où il dénonçait la trahison de l'Église romaine face au peuple :

=> en 1843, Des jésuites en collaboration avec Edgar Quinet ;

=> en 1845, Du prêtre, de la femme, de la famille ;

=> en 1846, Le peuple.

Ces livres ne sont pas encore empreints du style apocalyptique qui, en partie emprunté de Lamennais, caractérise les derniers ouvrages de Michelet, mais ils contiennent en prémices la presque totalité de son curieux credo éthique, politique et religieux – un mélange de romantisme, appuyé par les arguments les plus excentriques et par une grande éloquence.

Le clergé fut assez puissant pour faire interdire ses cours, et sa carrière publique en fut définitivement brisée, puisqu'il ne récupéra jamais son professorat.

Lors de la révolution de 1848, Michelet, au contraire de nombreux autres hommes de lettres, n'accepte pas d'entrer dans la vie politique active, bien que l'occasion lui en soit offerte. Les débordements de cette révolution, les tirs de la troupe sur le peuple notamment, le convainquent que la démocratie ne sera possible que lorsqu'une foi sera définie et enseignée à l'ensemble des citoyens.

Il se consacre avec plus de force à son travail littéraire. Outre la reprise de sa grande Histoire de France, momentanément interrompue au sixième volume au règne de Louis XI, il entreprend et termine, pendant les années qui séparèrent la chute de Louis-Philippe et l'établissement définitif de Napoléon III, une enthousiaste Histoire de la Révolution française.

En 1849, il se marie avec Athénaïs Mialaret, fille du secrétaire de Toussaint Louverture, femme douée de certaines aptitudes littéraires, et aux sympathies républicaines, qui semble avoir davantage stimulé ses capacités.

Le coup d'État de Napoléon III a pour conséquence de resserrer le contrôle des voix qui critiquent le clergé et la royauté. Ainsi, une décision ministérielle d'avril 1852 destitue Michelet de son cours au Collège de France, ainsi que ses deux collègues et amis Edgar Quinet et Adam Mickiewicz. De même, refusant de prêter serment à l'Empire, il perd sa place aux Archives. De la mi-1852 à octobre 1853, il vit à Nantes, dans la propriété de la Haute-Forêt, tout près du boulevard qui porte aujourd'hui son nom, où il est en contact avec les milieux républicains, en particulier avec Ange Guépin. Il poursuit son histoire de la Révolution française jusqu'à la chute de Robespierre. En octobre 1853, les Michelet partent pour quelques mois en Italie, puis reviennent à Paris.

Alors que la rédaction sa grande oeuvre historique se poursuit, une foule de petits livres assez surprenants l'accompagnent et la diversifient. Parfois, il s'agissit de versions plus étendues de certains passages, parfois de ce qu'on peut appeler des commentaires ou des volumes d'accompagnement.

Michelet n'a pas vécu assez longtemps pour achever sa dernière grande entreprise, une vaste fresque du XIXe siècle. On trouva sur sa table de travail le troisième volume entièrement fini, incluant la bataille de Waterloo. Si certains pensent que sa meilleure critique est peut-être contenue dans l'incipit du dernier volume – « l'âge me presse » –, on peut dire également qu'il est mort comme il avait vécu : en travaillant.

Jules Michelet décède en 1874, puis est d'abord enterré au cimetière d'Hyères.

Le 18 mai 1876, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (division 52) lors de funérailles officielles et publiques. La police estime à plus de 25 000 le nombre de personnes présentes.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Jules Michelet.

Dans un couple, l'ennui engendre l'infidélité.
En nationalité, c'est tout comme en géologie, la chaleur est en bas ; aux couches inférieures, elle brûle.
Que peut-on faire sur la femme dans la société ? Rien ! Dans la solitude ? Tout !

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Jules Michelet
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jules
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Michelet
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 75 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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