Jim Morrison

 
Jim Morrison
1943 - 1971
 

Chanteur et poète américain, cofondateur du groupe de rock américain The Doors, dont il fut membre de 1965 à sa mort. Ses chansons les + connues sont « The End » (1967), « Light my fire » (1967), « Roadhouse blues » (1970), « Tell all the people » (1967) ou « L.A. woman » (1971). Sex-symbol provocant au comportement volontairement excessif, devenu une véritable idole du rock, mais aussi intellectuel engagé dans le mouvement du protest song, en particulier contre la guerre du Viêt Nam (ne revendiquant toutefois aucune idée politique), attiré par le chamanisme, on lui attribue une réputation de « poète maudit » que sa mort prématurée, à Paris, dans des circonstances mal élucidées, transforme en légende, notamment fondatrice de ce qui est connu sous le nom de Club des 27 (car mort à 27 ans). Le culte que lui vouent ses fans éclipse cependant une œuvre poétique d'une grande richesse que Morrison lui-même a pu considérer comme sa principale activité, au moins à partir de l'été 1968.

27 ans Mort à l'âge de 27 ans (de quoi ?).

Enterré en France à Paris (Île-de-France).

Cimetière du Père Lachaise
Zoomez sa tombe

Anniversaire !

Jim Morrison aurait fêté ses 81 ans le dimanche 8 décembre 2024. Plus que 17 jours...

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Biographie

James Douglas Morrison, chanteur charismatique et parolier scandaleux des Doors, est né le 8 décembre 1943 à Melbourne (Floride) d'un père militaire et d'une mère femme au foyer. Après une prime jeunesse mouvementée, qu'il passa avec son frère, sa soeur et sa mère, en déménagements multiples en raison des déplacements que l'armée imposait à son père, ce fan d'Elvis Presley, féru de littérature et de poésie, finit par s'établir à Los Angeles (Californie) où il étudia le cinéma à la fameuse UCLA (University of California Los Angeles) dans la première moitié des années 1960. C'est à cette époque qu'il coupa définitivement les ponts avec la famille Morrison, l'éducation plus que stricte qu'il avait reçue l'ayant sans doute prédisposé à les quitter. On peut également conjecturer que Jim Morrison ne revit plus sa famille afin de la préserver, en raison du succès déferlant qu'il connut peu après avec son groupe The Doors. Fondée en 1965 avec Ray Manzarek (orgue-basse) — autre étudiant en cinéma, de plusieurs années son aîné, rencontré à l'UCLA — la petite formation se composait également de Robbie Krieger (guitare) et John Densmore (batterie).

La musique des Doors, savant mélange de jazz, folk, pop, blues et autres influences venant de l'éclectisme de ses membres, a souvent été qualifiée d'intellectuelle, sans doute en raison de la variété de styles qu'elle brassait, mais également à cause des textes de son chanteur, Jim Morrison, dont la voix claire et grave, puis rauque et profonde, berça de litanies poétiques surréalistes un public toujours plus nombreux, que n'a jamais diminué le fossé des générations.

L'image publique de Jim Morrison est avant tout celle d'un beau jeune homme aux boucles brunes, au regard bleu dans le vide, vêtu d'un pantalon de cuir noir, et qui se donnait en spectacle dans tous les sens du terme, à la scène comme à la ville. Les scandales ont émaillé sa courte vie : de nombreuses arrestations, pour exhibitionnisme, insultes à agents et ivresse publique notamment. De nombreuses maîtresses, et amants d'après certains, ont partagé sa couche, et les drogues les plus diverses lui seraient passées dans l'organisme.

Mais de Morrison lui-même, on ne sait finalement pas grand chose malgré les nombreux articles et les biographies qui lui ont été consacrées. Danny Sugerman, Ray Manzarek, ou plus récemment avec une petite touche plus racoleuse Stephen Davis et d'autres biographes, se sont penchés sur son cas, d'où il ressort que Jim Morrison était un être d'une grande gentillesse souvent occultée par ses tendances hallucinées (qui ne lui venaient pas seulement des drogues et de l'alcool qu'il ingérait comme on sait en quantité) et son ego, tantôt surdéveloppé, tantôt incertain. Personnage haut en couleurs ayant côtoyé les grands noms de l'époque — entre autres Jimi Hendrix et Janis Joplin avec qui il partage comme on sait la caractéristique d'être mort à 27 ans — Morrison a collectionné les maîtresses tout en restant à sa manière fidèle jusqu'à la mort à sa seule fiancée officielle, la charmante rouquine Pamela Courson. Cette dernière dissimulait elle aussi derrière son joli minois recouvert de taches de rousseur un grave penchant pour les drogues. Seul être sans tâche dans la vie de Morrison, son chien, Sage, un genre de labrador noir.

Mais Morrison s'est aussi montré avide d'une reconnaissance peut-être finalement mal assumée. Son image érotique et charismatique, qui lui a en partie valu son succès, l'a également poussé à s'enlaidir afin de montrer au public qu'il était capable d'autre chose : écrire, filmer. Il n'existe qu'une manière de se faire une idée de qui était vraiment Jim Morrison : lire ses poèmes, écouter les paroles de ses chansons, regarder les vidéos qui le montrent en concert ou les longs et courts-métrages que lui-même ou ses amis de l'époque ont réalisés, savoir ce qu'il lisait et les films et la musique qui le rendaient heureux ou créatif.

Sa fascination pour les Indiens d'Amérique et le désert est certainement éloquente, autant que son amour de la littérature. HWY. An American Pastoral, le dernier film réalisé par Morrison est emblématique de ses passions et de sa poésie particulière. Et ce sont ces facettes du personnage qui, en dehors de l'image de rebelle contestataire des années 1960 opposé à l'armée, aux politiciens, à la famille américaine modèle, sont restées dans les mémoires et ont profondément marqué les artistes qui lui ont succédé. L'ombre de Morrison plane en effet dans les oeuvres les plus intéressantes d'hier et d'aujourd'hui, en témoignent des films tels que Easy Rider (1969) de Peter Fonda et Dennis Hopper, Fear and Loathing in Las Vegas (1994) de Terry Gilliam et The Big Lebowski (1998) des frères Cohen, qui à eux trois résument l'époque, l'état d'esprit, et rendent, consciemment ou non, un vibrant hommage à l'artiste et à son ère.

De même en littérature, Morrison, lui-même amateur d'Aldous Huxley, Oscar Wilde, William Blake et de bien d'autres figures mythiques de la littérature, et dont le style n'est pas sans rappeler un autre poète américain, Walt Whitman, a inspiré de nombreux textes. On le croise notamment dans l'excellente nouvelle de Stephen King : Rockn' Roll Heaven, aux côtés encore d'Hendrix et de Joplin, et d'une pléiade de musiciens morts des années soixante. Il a également inspiré dans son oeuvre lyrique Viggo Mortensen, et son fantôme plane sur de nombreuses productions et groupes.

Sa mort, dont les circonstances restent encore obscures aujourd'hui, a certainement contribué à ancrer dans l'imaginaire collectif la légende de celui qui se nommait, mi-sérieux, mi-ironique, le Roi Lézard. Les rumeurs les plus folles ont couru à ce sujet, allant de l'overdose à la crise cardiaque en passant par le meurtre et l'assassinat commandité par la CIA. En effet, on a parfois prétendu que Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin et d'autres figures de l'époque, mais aussi d'aujourd'hui, décédées dans la fleur de l'âge, avaient été jugés gênants par le gouvernement américain. Cette hypothèse paraît moyennement vraisemblable car, tout révolutionnaire libertaire et tout amuseur de foule qu'il ait été, on sait qu'avant tout Jim Morrison (comme toute autre star controversée d'hier et d'aujourd'hui — on pense également aux vagues générées par Marilyn Manson) était un artiste, et les artistes en viennent rarement à diriger les nations.

A 27 ans, usé, ayant vécu en quelques années ce que d'autres mettent une vie entière à expérimenter, Jim Morrison est donc mort, à Paris, comme Oscar Wilde, et sa tombe, comme celle de ce dernier, est sise au cimetière du Père-Lachaise où elle fait depuis plus de trente ans l'objet d'un véritable culte. Et tandis que certains visitent ce lieu mystérieux, d'autres fantasment sur le fantôme du chanteur des Doors, allant jusqu'à prétendre qu'il serait vivant et mènerait en secret une existence tranquille, un peu à la manière de ceux qui croient encore avoir croisé Elvis Presley, bien vivant lui aussi, un cheeseburger à la main. Reste que Jim Morrison nous a légué en compagnie des Doors un magnifique répertoire ainsi qu'une poésie passionnante et surréaliste.

Le 5 août 2014, selon le site LeSoir.be, la chanteuse anglaise Marianne Faithfull déclare que Jim Morrison serait réellement mort d'une overdose d'héroïne dans les toilettes d'un bar parisien avant qu'on ne le transporte dans sa baignoire pour tenter de le réanimer. Elle affirme que c'est son petit ami de l'époque, Jean de Breteuil, qui a vendu la dose d'héroïne fatale au chanteur des Doors.

Source : www.music-story.net  

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Où est enterré Jim Morrison ?

Cimetière du Père Lachaise
75020 Paris
Île-de-France
France Drapeau francais

La tombe de Jim Morrison est au Cimetière du Père Lachaise, 75020 Paris, Île-de-France, France Drapeau francais.

Citations

Les meilleures citations de Jim Morrison.

Celui qui contrôle les médias contrôle les esprits.
Les gens craignent plus la mort que la souffrance. Or, la vie est souffrance. La mort nous en délivre. N'est-elle pas alors notre meilleure alliée ?
Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.

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Pourquoi Jim Morrison est enterré à Paris ? Répondu à 80%
2 Anonyme 60566
La tombe de Jim Morrison Répondu à 45%
11 Audreyvlmt

Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Américaine Drapeau américain
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Jim Morrison
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jim
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Morrison
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : James Douglas Morrison, morisson, jim morisson, morison, jim morrisson, jim morison, james morrison, jin morisson, jim morrsion

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 27 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

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 Symbole des année hippie
un grand artiste symbole des annee hippie
Commentez - il y a 6 ans
 J'ai exposé ma collection de Jim Morrison
j'ai ètè un super fan,collectionneur et j'ai exposè ma collection
Commentez - 1 - il y a 6 ans
 Leader charismatique d'un des plus grands groupes de rock des années 60 : The Doors.
Leader charismatique d'un des plus grands groupes de rock des années 60 : THE DOORS. De grands albums et de très bonnes chansons. l.a.woman, blue sunday, indian summer, queen of the highway, end of the night, summer's almost gone, hello i love you, spanish caravan, people are strange, i can't see your face in my mind, love her madly,touch me, break on throught sont mes titres préférés.
Commentez - il y a 5 ans
8 notes ►

Commentaires

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Image
Donias Jim Morrison
Répondre - il y a 6 ans
Donias La tombe de Jim Morrison
Répondre - il y a 6 ans
Anonyme 63082 Vous vous êtes rendu sur sa tombe aujourd'hui.
Répondre - il y a 6 ans
Donias tombe de Jim Morrison détail
Répondre - il y a 6 ans
Donias La mort de Jim Morrison

Le procès du concert de Miami s'ouvre le 10 août 1970. Morrison a décidé de plaider non-coupable. Le 14, Patricia Kennealy, présente à ses côtés, lui annonce qu'elle est enceinte. Après une discussion tendue, la journaliste accepte d'avorter. Morrison lui promet d'être présent lors de l'opération. Il ne tiendra pas sa promesse : en novembre, Patricia Kennealy subira seule l'intervention.

Le 19 septembre, les juridictions de Floride émettent une sentence curieuse : les chefs de « comportement indécent » et « d'ivresse publique » sont écartés (alors que Morrison admettait avoir été ivre), mais Morrison est reconnu coupable « d'outrage aux bonnes mœurs » et « d'exhibition indécente ». Il écope de huit mois de prison ferme et de 500 dollars d'amende. L'avocat de Morrison, Max Fink, engage aussitôt une procédure d'appel et obtient la libération de Morrison moyennant une caution de 50 000 dollars.

Une ambiance macabre domine alors le monde du rock : Brian Jones meurt le 3 juillet 1969, Jimi Hendrix le 18 septembre 1970, et Janis Joplin le 4 octobre de la même année. Morrison plaisante : à ses compagnons de beuverie, il déclare, mi-figue mi-raisin : « Vous êtes en train de boire avec le no 4 ».

Le 8 décembre, pour son anniversaire, Jim Morrison se rend seul au studio. Il passe la journée à enregistrer une lecture de certains poèmes, notamment le long travail An American Prayer déjà publié par le magazine Rolling Stone, mais également d'autres poèmes divers qui seront plus tard publiés sous le titre Far Arden. The Doors donnent des concerts à Dallas et à La Nouvelle-Orléans les 11 et 12 décembre : ce seront les dernières apparitions publiques de Morrison.

Au printemps 1971, juste après avoir fini l'enregistrement du sixième album de The Doors, L.A. Woman, Jim Morrison quitte Los Angeles pour Paris, où il rejoint Pamela Courson. Il semble avoir l'intention de se consacrer à la poésie et de réduire sa consommation d'alcool. Épuisé par le star-system, il voudrait aussi prendre de longues vacances. Au cours du printemps, Jim Morrison et Pamela Courson visitent la France, l'Espagne, le Maroc, la Corse. Pendant ce temps, aux États-Unis, l'album LA Woman, sorti en avril, est reçu par une critique unanime comme « le meilleur » des Doors.
À Paris, il fréquente l'actrice Zouzou et le journaliste Hervé Muller.

Le 5 juillet, cependant, une rumeur court à Los Angeles selon laquelle Jim Morrison serait mort. Rien de bien alarmant : au cours des années 1967-1968, il s'était rarement écoulé un mois sans que de telles rumeurs ne courent3. Néanmoins dépêché à Paris le 6 juillet, le manager des Doors, Bill Siddons, ne peut que constater la mort du chanteur, décédé dans sa baignoire dans la nuit du 2 au 3 juillet.
En présence de cinq personnes, l'inhumation a lieu le 7 juillet, au cimetière du Père-Lachaise, où se trouve toujours la tombe de Morrison.
Répondre - il y a 6 ans
Donias Causes incertaines sur sa mort

Les circonstances de la mort de Morrison ont donné lieu à de nombreuses spéculations, d'autant plus qu'à son arrivée, Bill Siddons n'a pas vu le corps de Jim Morrison mais le cercueil censé le contenir. Aucune autopsie ni examen n'ont été pratiqués sur le cadavre, la cause officielle du décès étant une simple crise cardiaque. La vie d'excès menée par Morrison pendant six ans (il abusait de l'alcool, participait volontiers à des orgies et se vantait d'avoir pris deux cents fois de l'acide3) accrédite cette version des faits. Des témoins, notamment son ami Alan Ronay, ont rapporté qu'il était suivi de près par un cardiologue et qu'il démontrait des signes d'insuffisance cardiaque et d'œdème pulmonaire et de profonde dépression la veille de sa mort (difficulté à respirer, toux avec rejets sanguinolents, hoquets).

La version officielle (entretenue par la succession Morrison et par Patricia Kennaely) de la crise cardiaque dans son bain est la plus répandue, car elle correspond à ce que les pompiers et le médecin légiste ont finalement conclu.

Cependant, des témoins affirment avoir vu Morrison ce soir-là dans un bar parisien branché, le Rock 'n' Roll Circus.
Selon cette version, Morrison, venu chercher de l'héroïne pour Pamela Courson auprès de deux hommes travaillant pour Jean de Breteuil, dealer alors connu des services de police, aurait délibérément pris de l'héroïne pure et serait mort d'une surdose dans les toilettes du bar.
Par crainte du scandale et de la fermeture administrative du club, il aurait été ramené en voiture agonisant ou mort jusqu'à l'appartement de la rue Beautreillis qu'il partageait avec Pamela Courson.
D'après Sam Bernett, à l'époque gérant du Rock 'n' Roll Circus, les deux dealers qui lui avaient vendu l'héroïne l'auraient emmené eux-mêmes dans son appartement parisien du 17-19 rue Beautreillis (4e arrondissement) après qu'un médecin, présent dans le bar, eut constaté le coma grave, et l'y auraient mis dans un bain froid dans l'espoir de le ranimer. Cette version tend vers celle d'un suicide par overdose préméditée
Répondre - il y a 6 ans
Donias Une troisième version, développée dans la biographie de Stephen Davis18, explique que Jim Morrison a bu toute la journée du 2 juillet en compagnie d'Alain Ronay. En fin de journée, le journaliste le laisse dans un café et prend le métro pour aller rejoindre la chanteuse Marianne Faithfull avec qui il doit dîner. Il se retourne une dernière fois vers son ami, il ne le reverra jamais. Il aurait ensuite emmené sa compagne, Pamela Courson, dîner au restaurant puis voir au cinéma le film La Vallée de la peur. De retour dans leur petit appartement du 17-19 rue Beautreillis très tard dans la nuit, ils dansent sur des disques de The Doors, ils prennent de l'héroïne ramenée de Chine par Jean de Breteuil, de la China White.

Vers 3 heures du matin, le couple s'endort et, deux heures plus tard, Jim Morrison se réveille, souffrant. Il décide de prendre un bain et se met à vomir des bouts d'ananas et l'alcool ingérés la veille. Pamela Courson se réveille en sursaut pour lui porter secours mais se rendort aussitôt. Vers 6 heures, Jim appelle Pamela toujours endormie, ce sera sa dernière phrase : « Are you still there ? » (« Es-tu toujours là ? »), puis il meurt dans la baignoire. Deux heures plus tard, Pam se réveille précipitamment et constate que Jim n'est pas avec elle. Elle se rue vers la salle de bains, mais s'aperçoit que la porte est fermée à clé. Elle contacte son ami maudit, Jean de Breteuil, pour lui demander de l'aider à appeler la police car Pam ne parle pas français. Jean arrive chez elle une demi-heure plus tard, appelle les pompiers, puis repart rapidement et quitte le sol français. Jim Morrison aurait été trouvé mort dans sa baignoire, le corps couvert d'hématomes. Pensant qu'il souffre d'une hémorragie interne, ils essayent de le ranimer, en vain. Le décès sera constaté environ 45 minutes plus tard, par le Dr Max Vassille, médecin requis par les services de police prévenus par les pompiers, qui conclut en accord avec les services de police à une mort naturelle par crise cardiaque. Aucune autopsie ne sera ordonnée.
Répondre - il y a 6 ans
Donias En 2014, Marianne Faithfull qui était au moment des faits la compagne de Jean de Breteuil, fournisseur en héroïne et cocaïne du couple Morrison19, accuse Jean de Breteuil d'avoir tué Morrison en lui fournissant une dose trop forte provoquant son overdose20. On s'étonne du caractère très sommaire de l'enquête de police alors que la mort de Jim Morrison pouvait facilement être associée aux importants réseaux de trafic de cocaïne et d'héroïne à Paris, et de la fuite concomitante au Maroc de Jean de Breteuil, là où ce fils de notable bénéficiait de facilités diplomatiques grâce à son père Charles de Breteuil.
La mort de Jim Morrison aurait été étouffée sur ordre du ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin pour ne pas faire de scandale médiatique et ne pas susciter de désordres comparables à ceux arrivés lors de la mort de Brian Jones ou de Jimi Hendrix, et également ne pas envenimer les relations avec les États-Unis et ne pas compromettre la famille de Breteuilnote 4 si l'on apprenait que leur fils Jean avait partie liée avec la célèbre french connection de Marseille qui inondait le marché américain, cette affaire de stupéfiants faisant alors l'objet d'un important litige entre la France et les États-Unis. L'enquête officielle bâclée, sans autopsie, avait commencé vers 7 h du matin pour durer deux heures avant l'octroi du permis d'inhumer alors que, selon le scenario (l'overdose accidentelle au Rock'n Roll Circus), sa mort serait intervenue la veille vers 23 h. Jean de Breteuil aurait eu alors largement le temps d'intervenir entretemps pour sauvegarder ses intérêts via les nombreuses relations politiques de son père et éviter le scandale.

De nombreux fans pensent plutôt que Morrison aurait préparé un « départ définitif » depuis plusieurs mois, et lui-même orchestré un « faux décès » destiné à couvrir sa fuite. Il serait donc en fait toujours vivant. On n'hésite guère, dans cette version, à comparer Morrison à Arthur Rimbaud, qui cessant toute activité littéraire, partit vivre en Afrique à vingt-quatre ans. Cette idée, pourtant, semble relever davantage de la légende — voire du fantasme — que de la piste sérieuse. Quoi qu'il en soit, ce décès prématuré, dans des circonstances peu claires, en France de surcroît, n'a pu qu'auréoler la figure fascinante de Morrison et lui conférer une dimension légendaire. Il reste aujourd'hui une icône majeure de l'histoire du rock, dont on souligne volontiers les provocations, les excès et le destin tragique. Telle a été, en particulier, l'optique retenue par les premiers biographes de Morrison, Jerry Hopkins et Danny Sugerman, dans leur livre No One Here Gets Out Alive (Personne ne sortira d'ici vivant, publié en 1980), dont Oliver Stone s'est inspiré pour son film The Doors sorti en 1991, le rôle de Jim Morrison étant tenu par Val Kilmer. En parallèle, l'œuvre proprement poétique de Morrison commence, à son tour, à être reconnue. À la fin des années 1970, les membres restants de The Doors se reforment brièvement pour composer des mélodies destinées à servir de fond musical aux poèmes enregistrés par Morrison le 8 décembre 1970. Il en résulte l'album An American Prayer, sorti en 1978, mais il faut attendre 1988 pour que le premier volume des poèmes inédits de Morrison soit publié sous le titre Wilderness, suivi, en 1990, d'un second volume intitulé The American Night. Jim Morrison est entré dans le mythique Club des 27 regroupant les figures du rock'n'roll décédées à vingt-sept ans, comme Janis Joplin, Robert Johnson, Brian Jones, Jimi Hendrix, Alan Wilson, Pete Ham du groupe Badfinger ; Kurt Cobain et Amy Winehouse.
Répondre - il y a 6 ans
Aureduch123 http://www.jimmorrisononline.com/facts/
tres intéressant plein dinfo.
Répondre - il y a 6 ans
Jesuismort (admin) La photo de sa tombe.
Répondre - il y a 6 ans

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