Enterré (où exactement ?).
Jean-Pierre Pernaut , né le 8 avril 1950 à Amiens (Somme) et mort le 2 mars 2022 à Paris, est un journaliste et présentateur de télévision français. Il était présentateur sur TF1 depuis 1975, notamment du Journal de 13 heures entre 1988 et 2020. Il présentait également l'émission « Combien ça coûte ? » de 1991 à 2010. Après son départ du Journal de 13 heures, il animait la chaîne numérique Jean-Pierre Pernaut TV (« JPP TV ») et une émission hebdomadaire diffusée sur LCI, « Jean-Pierre et vous ». Présentateur mythique du 13 h de TF1, il avait mis les territoires de France sur le devant de la scène.
Jean-Pierre Pernaut passe son enfance près d'Amiens à Quevauvillers, où sa mère Françoise Pillot (1915-2016), est pharmacienne, tandis que son père, Jean-Paul (1913-1995), centralien, est directeur d'une usine de machines-outils à Amiens.
En octobre 2016, sa mère Françoise, décède à 101 ans. Son frère aîné, Jean-François, 74 ans, médecin, meurt des suites d'un cancer du foie le mois suivant.
Il fait ses études à la cité scolaire et à l'école privée Saint-Martin d'Amiens.
Il se marie le 23 juin 2007 à Nathalie Marquay, Miss France 1987, comédienne et animatrice de télévision, qu’il a rencontrée le soir de l'élection de Miss France 2002. Ils ont ensemble deux enfants, Lou et Tom. Il est également le père de deux enfants qu'il a eus avec sa précédente épouse, Dominique Bonnet.
Il vit à Louveciennes (Yvelines).
En 2018, il est atteint d’un cancer de la prostate, qui le contraint à s’absenter du JT de TF1. En novembre 2021, son épouse annonce qu’il est à nouveau touché par la maladie, cette fois aux poumons. Le même jour Jean-Pierre Pernaut fait une déclaration sur son compte Twitter où il confirme son cancer des poumons : « […] J'ai appris cette maladie au mois de mai dernier. J'ai subi une première opération début juillet. Un traitement qui continue depuis quelques semaines. […] Et si j'en parle, d'abord parce qu'il ne faut pas avoir peur du cancer. J'en ai déjà eu un de la prostate, vous le savez. J'en ai parlé pour améliorer la prévention. Même chose pour le poumon. J'ai cru que cela ne pouvait arriver qu'aux autres. Pendant des années et des années on m'a dit d'arrêter de fumer. J'y ai pas cru, ben j'aurai dû arrêter. Voilà, je vous tiendrai au courant, tout va bien pour l'instant ».
Le 8 août 1972, à 22 ans, Jean-Pierre Pernaut fait sa première apparition à la télévision dans Nord Picardie Actualités. Il est dépêché à Bohain-en-Vermandois dans l'Aisne pour couvrir un reportage sur le sauvetage d'un enfant, Sylvain, tombé dans un puits.
Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en 1975, il fait son premier stage en journalisme dans le quotidien régional Le Courrier picard. Il débute ensuite à la rédaction régionale Picardie de l'ORTF où il présente le journal régional.
Entré à TF1 le 6 janvier 1975, jour de la création de la chaîne, il présente le journal de 20 heures jusqu'en 1978. Coprésentateur du journal de 13 heures de TF1 aux côtés d'Yves Mourousi de 1978 à 1980, il est nommé grand reporter au service économique de 1980 à 1982.
Il a également été chef adjoint du service reportages de TF1 et rédacteur en chef de plusieurs émissions comme Le rendez-vous d'Annick ou le présentateur du journal des vacances durant les étés 1982 et 1983, et de Transcontinental de 1985 à 1986.
Pendant l'été 1987, il présente le journal de 20 heures de TF1.
En 1987, Francis Bouygues, après son acquisition, devient président de TF1. L'un de ses projets est de transformer le journal de 13 heures, alors tenu par Yves Mourousi (hostile à la privatisation de la chaîne) et Marie-Laure Augry. Ces derniers sont remplacés par la direction et Jean-Pierre Pernaut prend leur suite le 22 février 1988 et est responsable du journal à partir de cette date. Ce changement de présentation a été perçu comme un moyen de réaffirmer le pouvoir de la direction sur sa propre rédaction. Il s'accompagne d'un recentrage sur les régions, pour concurrencer FR3 qui profite alors très bien de ses décrochages en région.
Dans son livre Pour tout vous dire, Jean-Pierre Pernaut explique les changements qu'il a opérés pour rendre le journal de 13 heures plus populaire, notamment à l'aide de correspondants dans les régions, une première à l'époque dans les journaux télévisés en France. Aujourd'hui, ce réseau de correspondants en régions est composé de 19 bureaux et 150 journalistes, la plupart en partenariat avec les grands titres de la presse quotidienne régionale.
En 1988, il devient également directeur adjoint de l'information.
Cette orientation se révèle fructueuse, puisque les scores d'audience du journal sont meilleurs que ceux des autres chaînes, et contribue à la popularité du journaliste : celui-ci devient même un personnage important de roman dans La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq, il fait l'objet d'une chanson du groupe Sexy Sushi, et est cité (en rapport à l’orientation régionale et rurale de son JT : voir plus bas) dans le titre Marly-Gomont. Jean-Pierre Pernaut est régulièrement sur le podium du sondage mensuel TV Magazine depuis sa création, figure parmi les « 50 personnalités françaises qui comptent » dans le sondage bi-annuel du Journal du dimanche.
Son journal est suivi chaque jour par six à sept millions de personnes. C'est un record européen à la mi-journée, avec une part d'audience d'environ 45 % (Médiamétrie). Jean-Pierre Pernaut présente le journal de 13H pendant 30 ans, ce qui représente un record en Europe. TF1 lui rend hommage pour les 25 ans le 22 février 2013, en diffusant un reportage qui retrace ce quart de siècle au JT, ainsi que le 22 février 2018 pour ces 30 ans de 13H, où un JT entier lui est consacré, avec des invités et l'équipe TF1. Il a, à ce jour, effectué 32 ans de présentation de JT au cours de sa carrière, soit plus de 8 000 journaux télévisés.
Selon une étude Médiamétrie de 2005, le téléspectateur type du 13 h de TF1 est une femme (57 % de l’audience contre 43 % pour un homme), de 65 ans et plus (41,5 % de l’audience), inactive (58,8 % de l’audience), vivant dans une commune rurale (33,8 % de l’audience), de l’ouest de la France (17,1 % de l’audience). Un record datant de janvier 2012 a été battu le 11 novembre 2013 avec 8,1 millions de téléspectateurs (44,6 % de part d'audience - 4 ans+ Médiamétrie). Un nouveau record de part d'audience a été battu en 2014, le 17 mars, avec 47,6 % (médiamétrie individus de quatre ans et plus).
Jean-Pierre Pernaut a donc fait le choix, payant en termes d'audience, d'orienter le journal de 13h de TF1 vers un portrait de la France « en région », ou vers ce que Catherine Clément (auteur d'un rapport sur la place de la culture à la télévision) appelle « l'exploration systématique du matériel français ». Pour résumer, il déclare : « J'en avais ras-le-bol de n'entendre parler de la neige que lorsqu'il tombait trois flocons sur le pont de l'Alma ».
Après avoir appris que, chaque jour, dix villages français voient leurs derniers commerces fermer, il lance la rubrique SOS Villages. Il crée également une rubrique consacrée au patrimoine, considérée comme l'un des moments importants du 13H. Son journal est organisé en trois temps : celui qu'il fait (météo), celui qui passe (actualité) et celui qui dure (magazines).
Ce choix dicte le conducteur du journal, qui ne commence que très rarement par une information d'ordre international, sauf circonstances exceptionnelles. Comme il le déclare à l'hebdomadaire Télérama en 1998 : « Le journal de 13 h est le journal des Français, qui s'adresse en priorité aux Français et qui donne de l'information en priorité française. Vous voulez des nouvelles sur le Venezuela ? Regardez la chaîne vénézuelienne. Sur le Soudan ? Regardez les chaînes africaines ».
Sauf événement grave et/ou exceptionnel, comme un attentat ou décès d'une célébrité, la météo fait donc tous les jours le premier titre du journal. L'ouverture peut être également consacrée à des événements « anodins », communément appelés des marronniers (comme la floraison des amandiers sur la Côte d'Azur, en mars 2010).
Il lui est reproché par quelques-uns de toujours traiter les mêmes sujets, et de respecter le même fil conducteur depuis des années. Le journal Libération évoque ainsi des « obsessions déclinées à longueur de 13 heures : le prix du fioul (qui augmente), les grèves (qui déclenchent des « galères pour des millions d’usagers »), la grippe (et son évolution suivie jour après jour), la météo (qui ouvre systématiquement le journal) ». Jean-Pierre Pernaut assume cette orientation du journal en déclarant :
« Il faut savoir à qui l’on s’adresse. Nous, nous visons les habitants des petites villes et des villages. Pour cette raison, nous éloignons le journal de l’institutionnel. Quand un gouvernement annonce une augmentation du minimum vieillesse, nous n’allons pas interviewer le ministre, mais les personnes âgées. Notre ambition : la proximité. »
Pour le sociologue Jean-Pierre Le Goff, le succès du 13H de Jean-Pierre Pernaut répond à « la crise d'identité » et à « la panne d'avenir » vécues par les Français, qui préfèreraient par conséquent se réfugier dans une vision idéalisée du village. Il se félicite toutefois que le journaliste donne la parole à la « France périphérique », peu présente dans les médias.
Cette orientation fait l'objet de nombreux commentaires. Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts dans Libération moquent ce « JT en sabots crottés révérant les belles régions, les métiers oubliés et la maouche ardéchoise cuisinée comme grand-maman ». Pour le journaliste Jean-Luc Porquet, Pernaut « offre aux téléspectateurs une France de rêve [...]. Il rassure, il endort, il calme les inquiétudes » et le fait selon lui consciemment : « il n'est pas le pur benêt de service qu'on croit : il participe sciemment à l'enfumage généralisé ». En 2006, l'ancien ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg, dans son livre 1788 : essai sur la maldémocratie, voit en Pernaut la manifestation d'une dérive démagogique et dangereuse des médias français. Serge Halimi, dans Le Monde diplomatique, critique son « racolage sécuritaire et son dédain de l’actualité internationale ». Jean-François Lauwens du quotidien Le Soir considère que Jean-Pierre Pernaut débite des « cornichonneries ».
Le journal de Jean-Pierre Pernaut a également inspiré l'émission humoristique Bienvenue au Groland, diffusée sur Canal+ : le programme y reprend, par la caricature, le principe des reportages de proximité, et se moque d'une tendance « un brin poujadiste » vers lequel peut tendre ce genre de traitement de l'actualité. Le présentateur de l'émission Bienvenue au Groland ne se prive pas, lors de la présentation des reportages décalés de l'émission, d'énoncer le nom de Jean-Pierre Pernaut, ce qui souligne bien la caricature. Ces critiques sont perçues par Jean-Pierre Pernaut comme la manifestation d'une fracture, culturelle et sociale, voire idéologique, entre Paris et la province : « À Paris, on ne se rend pas compte de l’attachement des gens aux cultures régionales, que l’on assimile à du folklore alors que c’est profond », déclare-t-il en 2008 au quotidien Le Parisien.
Dans son livre Pour tout vous dire (Éditions Michel Lafon), Jean-Pierre Pernaut dénonce sa caricature en évoquant les nombreuses éditions spéciales du 13 heures consacrées à tous les grands événements internationaux qui ont marqué ces 25 dernières années, de la chute du mur de Berlin à l'élection de Barack Obama en passant par les attentats du 11 septembre 2001, la mort de Yasser Arafat, les guerres en Irak, au Kosovo, les révolutions arabes de 2011, etc. Il est, par ailleurs, le premier journaliste de télévision française à pouvoir pénétrer dans la zone interdite de Tchernobyl quatre ans après la catastrophe pour une édition spéciale du JT, en 1990. Vincent Roux, ancien membre du service international de TF1 et de LCI confirme : « L'étranger n'était pas le parent pauvre. Lorsque l'actualité le commandait, il n'hésitait jamais à faire appel à nous ».
La présentation du journal par Jean-Pierre Pernaut s'inscrit selon certains analystes dans une personnalisation et une « théâtralisation » de l'information. Françoise-Marie Morel, rédactrice en chef de l'information de TF1, indique que Jean-Pierre Pernaut est le seul présentateur en France à ne pas utiliser de téléprompteur. Les reportages sont souvent commentés par Jean-Pierre Pernaut, soit par une rapide remarque admirative ou agacée, soit par des expressions d'ordre corporel, ce qui a fait dire à Virginie Spies et à François Jost, sociologues des médias, que « les mimiques [du journaliste] semblent vouloir faire vivre le récit tout autant que le récit lui-même ». Le journaliste n'hésite d'ailleurs pas à conclure certains sujets par quelques réflexions personnelles. Ses prises de position, en cours de journal, sur plusieurs sujets de société (grèves, hausse d'impôts, travail des députés ou comportement de l'équipe de France de football) sont ainsi remarquées par la presse.
Cette personnalisation de l'information ne va pas sans créer quelques controverses. En novembre 2007, sa présentation d'un mouvement de grève déclenche le courroux des grévistes. Son nom est scandé et déformé par des manifestants qui le transforment en « Pernod », allusion à la marque de pastis et au cliché de la « France profonde ». Le journaliste Bruce Toussaint s'en prend également à lui en ces termes : « Le 13 heures est devenu une sorte de reflet de la France assoupie, idéal pour commencer la sieste. Que Pernaut soit de droite, conservateur et réac', ça ne me pose pas de problème. Le souci, c'est qu'il exprime ses opinions dans le JT ». Il lui est régulièrement reproché de passer sous silence des évènements politiques significatifs, comme la vidéo du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux à l'origine d'une polémique en 2009.
Le 10 novembre 2016, après la diffusion d'un reportage sur les maraudes de la Croix-Rouge, Jean-Pierre Pernaut fait une transition controversée avant une information sur l'ouverture de centres pour migrants en déclarant à l'antenne : « Voilà, plus de place pour les sans-abri, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. Ouverture aujourd'hui d'un centre humanitaire pour héberger 400 hommes porte de la Chapelle à Paris, la mairie prévoit 50 à 80 arrivées par jour. Centre très provisoire pour les héberger quelques jours avant de les orienter ailleurs ! ». Ces propos provoquent une réaction de la Licra et un rappel à l'ordre du CSA, qui estime que la formulation est regrettable car « de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques par rapport aux personnes sans domicile fixe ».
Pendant la période de confinement national en raison de la pandémie de Covid-19, Jean-Pierre Pernaut est remplacé à la présentation du JT de 13 heures de TF1 par son joker, Jacques Legros. La raison avancée est le risque qu'il encourt par rapport au cancer de la prostate, dont il a été victime peu auparavant. Il présente tout de même une partie du journal, intitulée Le 13 Heures à la maison, depuis un studio aménagé à son domicile. Pendant cette période, il critique en plein direct la gestion du confinement par le gouvernement.
Il interviewe les présidents de la République François Mitterrand et Jacques Chirac dans son journal, puis Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron lors d'émissions spéciales.
À partir des années 1990, il siège au conseil d'administration de TF1 en tant que représentant du personnel CFTC des cadres et des journalistes. Il est réélu pour une période de deux ans en mars 2010 avec 60 % des voix, puis en mars 2012 avec 64 % des voix. En mars 2014, il ne demande pas le renouvellement de ce mandat, pour se consacrer exclusivement à ses fonctions à l'information de TF1.
Le 15 septembre 2020, il annonce son retrait de la présentation du journal télévisé en fin d'année. Il sera remplacé par Marie-Sophie Lacarrau, journaliste et ancienne présentatrice du Journal de 13 heures de France 2.
Il présente son dernier journal le 18 décembre 2020 ; ce jour-là, il est suivi par 8 130 000 téléspectateurs, soit une part d'audience de 59 % de l'ensemble du public, un record depuis août 2007.
Jean-Pierre Pernaut présente du 2 juillet 1991 au 30 mai 2010 l'émission Combien ça coûte ?, un programme consacré à l'argent et aux gaspillages économiques, créé en remplacement estival de Ciel, mon mardi !. Présentée en seconde partie de soirée de 1991 à 1995, puis en première partie de soirée de 1995 à 2008, et enfin en journée durant le week-end de 2008 à 2010. Il a eu comme coprésentatrice Isabelle Quenin, Laurence Ferrari, Sophie Thalmann, Évelyne Thomas (prime-time), puis Justine Fraioli en 2008-2009 (lors des hebdomadaires).
L'émission recevra en 1997 le 7 d'or du meilleur magazine de société. Frôlant à plusieurs reprises les 10 millions de téléspectateurs, Combien ça coûte restera pendant 19 ans l'une des émissions emblématiques du succès de TF1 à cette période et Jean-Pierre Pernaut restera le présentateur de télévision qui a présenté le plus d'émissions en direct et en prime time.
Le 18 décembre 2020, alors qu'il présente son dernier Journal de 13 heures, il lance, le jour-même, sa web TV, qu'il nomme Jean-Pierre Pernaut TV (« JPP TV »).
Développée au sein du groupe TF1, cette chaîne vise à traiter de l'actualité des régions, du patrimoine, de la culture et de l'environnement. Il la décrit comme un « Netflix des régions », avec des reportages consacrés aux régions françaises, mais également permettant de voir ou de revoir des archives de son journal, et aussi de mettre en lumière les opérations spéciales qu'il a lancées, telles que SOS Villages ou Votre plus beau marché.
À partir du 9 janvier 2021, Jean-Pierre Pernaut anime une émission hebdomadaire d'une heure, intitulée Jean-Pierre et vous et diffusée le samedi (jusqu'au 26 juin 2021) et le vendredi (depuis le 3 septembre 2021) de 13 h 30 à 15 h 00 sur LCI. Il la décrit comme « une émission qui regroupera tout son univers avec des reportages, des coups de cœur mais aussi des coups de gueule ».
Jean-Pierre Pernaut est mort le mercredi 2 mars 2022, à l'âge de 71 ans, d'un cancer des poumons, à Paris (France).
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Les meilleures citations de Jean-Pierre Pernaut.
Un bon anniversaire à ma maman, ma plus fidèle téléspectatrice.
On salue tous les connards, qui sont nombreux.
Je n'ai jamais simulé ni surjoué mon attachement aux régions, à ceux qui y vivent et y travaillent. Ceux qui m'écoutent savent que je suis profondément attaché à la nature, aux racines, au terroir, aux traditions, étant moi-même Picard et fier de l'être.
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Jean Pierre nous a fait connaître cette france profonde qu'aucun journaliste pouvait le faire maintenant je trouve injuste que la vie ne lui a pas permis de vivre ses rêves avec Nathalie qui aurait été un bon guide clin d'œil à un artiste que j'aimais beaucoup.
Avec la disparition de Jean-Pierre Pernaut, c'est une partie de la parole de la France qui s'éteint ! Grand respect à ce monsieur et à son franc parlé, qui se raréfie à vue d'oeil . Qu'il repose en paix !
C’était un excellent journaliste que j’appréciais beaucoup..Je suis vraiment très triste de sa disparition