Francais, né le 12 juin 1938 et mort le 22 janvier 2025
Enterré (où exactement ?).
Jean-François Kahn, né le 12 juin 1938 à Viroflay (Seine-et-Oise) et mort le 22 janvier 2025, est un journaliste et essayiste français. En 1984, il crée L'Événement du jeudi puis, en 1997, l'hebdomadaire d'information Marianne, dont il est le directeur jusqu'en 2007.
Jean-François Kahn est le fils du philosophe Jean Kahn-Dessertenne (1916-1970). Il est le frère du chimiste Olivier Kahn (1942-1999) et du généticien Axel Kahn (né en 1944). Il a trois enfants avec Rachel Kahn.
Ses parents viennent de Mussy-sur-Seine, dans le sud de l'Aube. Son grand-père paternel, d'origine juive alsacienne, y possédait une maison de campagne et y rencontra son épouse qui habitait une maison voisine. Son grand-père maternel y était un petit industriel dans le bois et épousa une institutrice, d'origine suisse-allemande, en poste dans l'école du village. Un de ses arrière-grand-pères était un peintre qui illustra l'encyclopédie Larousse. Sous l'Occupation, Jean-François Kahn portera le nom de jeune fille de sa mère, Ferriot, et ne reprendra son nom de Kahn qu'à la fin des années 1950.
Il obtient sa licence d'histoire, adhère au Parti communiste (pendant 2 ans)), travaillant dans un tri postal, puis dans une imprimerie, et se tourne ensuite vers le journalisme : il débute ainsi dans le journal Paris Presse l'Intransigeant en 1959, où il est envoyé couvrir la guerre d'Algérie, Le Monde, puis L'Express (en 1964, comme reporter). C'est lui qui mène l'enquête journalistique qui aboutit à la révélation de l'affaire Ben Barka, en respectant le principe de protection des sources d'information des journalistes. Il est ensuite chroniqueur sur Europe 1, puis est nommé directeur de la rédaction des Nouvelles littéraires (en 1977 et qu'il contribue à redresser). Dans les années 1970 et 1980, il est souvent un des interviewers lors d'émissions politiques télévisées comme L'Heure de vérité.
Amateur et connaisseur de la chanson française, il anime dans les années 1970 l'émission Avec tambour et trompette sur France Inter, et, dans les années 1980, l'émission Chantez-le moi.
En 1984, il crée L'Événement du jeudi puis, en 1997, l'hebdomadaire d'information Marianne dont il est le directeur jusqu'en 2007 et dans lequel il continue à tenir jusqu'en 2011 une chronique intitulée « bloc-notes ». Il collabore hebdomadairement à l'émission radiophonique Pourquoi pas dimanche? animée par Joël Le Bigot sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada où il vulgarise et commente l'actualité politique française et européenne.
Il signe certaines de ses interventions sous les pseudonymes de François Darras, Thomas Vallières, ou encore P.M.O.
En mai 2011, lors de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, il estime qu'il est « pratiquement certain qu’il n’y a pas eu tentative violente de viol » et déclare qu'il ne s'agit que d'un « troussage de domestique ». Il est alors accusé de distinguer un « troussage » d'un viol et de manifester une « solidarité de caste ». Ses déclarations sont condamnées par de nombreuses personnalités françaises. Devant la polémique que soulèvent ses propos, il déclare qu'il était « inacceptable » d'utiliser le terme de « troussage », présente des excuses publiques et se retire du journalisme. En 2012, il assure, toutefois, toujours une chronique hebdomadaire pour le journal belge Le Soir.
En 2014, il publie L'Horreur médiatique, un livre « brûlot » sur les médias, victimes selon lui d'une « pensée unique » les exposant à un rejet populaire, ce dernier étant propice à un basculement vers l'extrémisme.
Il continue à collaborer épisodiquement à Marianne avec des tribunes. De plus, il signe occasionnellement des articles pour l'hebdomadaire Le Point et reste également chroniqueur pour le quotidien belge Le Soir.
Jean-François Kahn est mort le mercredi 22 janvier 2025, à l'âge de 86 ans.
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