Chimiste et physicienne française, fille de Pierre et Marie Curie, a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle, conjointement avec son époux, Frédéric Joliot-Curie. Elle a aussi été une des trois premières femmes membre d'un gouvernement français, en devenant sous-secrétaire d'État à la Recherche scientifique, sous le Front populaire en 1936. En 1945, elle est l'un des six commissaires du nouveau Commissariat à l'énergie atomique (CEA) créé par de Gaulle et le Gouvernement provisoire de la République française.
Française, née le 12 septembre 1897 et morte le 17 mars 1956
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Irène Joliot-Curie, née le 12 septembre 1897 à Paris et morte le 17 mars 1956 à Paris 5e, est une chimiste, physicienne et femme politique française. Elle est la fille de Pierre et Marie Curie et a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle, conjointement avec son époux, Frédéric Joliot-Curie. Elle a aussi été une des trois premières femmes membre d'un gouvernement français, en devenant sous-secrétaire d'État à la Recherche scientifique, sous le Front populaire en 1936.
En 1945, elle est l'un des six commissaires du nouveau Commissariat à l'énergie atomique (CEA) créé par de Gaulle et le Gouvernement provisoire de la République française. Elle meurt à Paris le 17 mars 1956 d'une leucémie aiguë liée à son exposition au polonium et aux rayons X, la même maladie qui avait emporté sa mère.
Irène Curie naît dans le 13e arrondissement de Paris le 12 septembre 1897. Elle est la fille de Pierre et Marie Curie. Le 6 décembre 1904 naît une seconde fille : Denise-Ève. Mais le 19 avril 1906, le père de famille, Pierre Curie, décède lors d'un accident de la circulation. Marie Curie réticente aux méthodes appliquées dans l'enseignement public organise pour ses filles et les enfants de ses amis universitaires une coopérative d'enseignement. Irène, avec les enfants de Jean Perrin, d'Édouard Chavannes, de Paul Langevin, etc. reçoit alors un enseignement original, donné par ces universitaires, alliant une éducation de l'esprit pragmatique (des expériences, des visites, des spectacles, etc.) à une éducation du corps (gymnastique). La jeune Irène complète ensuite son cursus par quelques cours pris au collège Sévigné et se révèle très bonne élève en sciences et en mathématiques ; elle obtient son baccalauréat en juillet 1914.
À 17 ans, la guerre venue, Irène souhaite se rendre utile. Marie Curie accepte alors que sa fille l'accompagne sur le front, pour pratiquer des radiographies des blessés de guerre à l'aide de voitures équipées à cet effet, surnommées a posteriori dans l'ouvrage d'Ève Curie sur sa mère, les « petites Curie ». Parallèlement, elle passe un diplôme d'infirmière en mars 1915. Malgré les appréhensions initiales des médecins militaires qu'elle forme, Irène les informe de l'emplacement précis des projectiles (balles, éclats d'obus) et sauve ainsi de nombreux blessés. À partir de 1917, elle reprend ses études supérieures de mathématiques, de physique et de chimie, tout en étant chargée de former les infirmières à la radiologie au laboratoire Curie de l'Institut du Radium pour l'hôpital Edith Cavell créé par Nicole Girard-Mangin et Antoine Béclère.
Dès 1918, tout en achevant ses licences de physique et de mathématiques, elle entre comme préparatrice de sa mère au laboratoire Curie de l'Institut du radium. En 1920, munie de ses licences de physique et de mathématiques, Irène devient assistante de sa mère et commence alors une thèse sur les rayons alpha du polonium qu'elle soutient en 1925. En 1926, elle épouse Frédéric Joliot entré à L'institut du radium à la fin de 1924. Ils ont deux enfants : Hélène née en 1927 et Pierre né en 1932. Irène Curie continue après son mariage à pratiquer la randonnée en montagne l'été. Très sportifs l'un et l'autre, Frédéric et Irène s'adonnent à de nombreuses activités pendant leurs vacances et ce jusqu'à leur décès : tennis, natation, voile, randonnée, ski (en fréquentant les pistes de Savoie et de Haute-Savoie alors toutes nouvelles). Ils passent leurs étés en Bretagne à l'Arcouest, face à l'île de Bréhat et près de Paimpol. Irène y vient depuis 1912 avec sa sœur Ève Curie et sa mère Marie. Les Curie y rencontrent nombre de leurs amis universitaires parisiens (les Perrin, les Auger, les Borel, les Chavannes, les Stodel, les Gricouroff, les Lapicque et l'historien Charles Seignobos, le « Capitaine »). Cette réunion d'universitaires dans ce lieu lui confère a posteriori le surnom de Fort la Science ou Sorbonne-Plage. À l'occasion des fêtes du village, Irène collecte les chants traditionnels.
Atteinte de tuberculose, Irène Joliot-Curie doit régulièrement séjourner en sanatorium dès les années 1930. Pendant l’occupation, Irène Joliot-Curie obtient l’autorisation de partir se soigner plusieurs mois en Suisse. De retour à Paris, sa santé l’oblige à une activité très réduite. Devant le risque de représailles sur sa famille, Frédéric Joliot décide de mettre sa famille à l’abri. Irène Joliot-Curie passe clandestinement en Suisse avec ses enfants le 6 juin 1944.
Irène Joliot-Curie était très liée à son cousin Maurice Curie. Tout au long de sa vie, Irène Joliot-Curie est restée en contact avec la branche polonaise de sa famille (sa mère Marie Skłodowska est devenue française par mariage avec Pierre Curie en 1895), ses tantes et cousines en particulier. Elle se rend à plusieurs reprises en Pologne et leur apporte son aide dans les moments difficiles d'après la seconde guerre mondiale. Elle demande à une sculptrice de Varsovie, Maria Kwietniewska, la réalisation d'un buste de Pierre et Marie Curie qui est offert par la Pologne à l'Institut du Radium à Paris en 1950, buste présent dans le jardin du Laboratoire Curie - au pied duquel le président François Hollande est venu s'incliner lors de son entrée en fonctions.
Irène Joliot-Curie est morte le samedi 17 mars 1956 à l'âge de 58 ans, à Paris (France), d'une leucémie aiguë liée à son exposition au polonium et aux rayons X, la même maladie qui avait emporté sa mère Marie Curie, en juillet 1934. Des funérailles nationales sont organisées le 21 mars 1956.
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