Comte de Paris, descendant du dernier roi en France Louis-Philippe 1er qui a régné de 1830 à 1848, il était le descendant du frère de Louis XIV, mais aussi de Philippe-Egalité, qui avait voté la mort du roi Louis XVI. Son décès coïncide avec l'anniversaire de la décapitation de ce dernier, le 21 janvier 1793.
Francais, né le 14 juin 1933 et mort le 21 janvier 2019
Enterré (où exactement ?).
Henri d’Orléans, né au manoir d’Anjou, à Woluwe-Saint-Pierre (Belgique) le 14 juin 1933 et mort le 21 janvier 2019, est un membre de la branche aînée de la maison d'Orléans. Henri d’Orléans, comte de Paris, était descendant du frère de Louis XIV, mais aussi de Philippe-Egalité, qui avait voté la mort du roi Louis XVI. Son décès coïncide avec l'anniversaire de la décapitation de ce dernier, le 21 janvier 1793. Il était le descendant du dernier roi en France, Louis-Philippe 1er (1773-1850), qui a régné de 1830 à 1848. Henri d'Orléans est connu, à la suite de son père, sous le titre de courtoisie de comte de Paris, et aussi sous celui de duc de France, évoquant les premiers Robertiens et Hugues Capet. Prétendant orléaniste au trône de France depuis la mort de son père, le 19 juin 1999, parfois appelé « Henri VII » par ses partisans, Henri d'Orléans est considéré par les orléanistes comme le chef de la maison de France, par sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle de Philippe de France (frère de Louis XIV, duc d’Anjou puis d’Orléans) et du roi Louis-Philippe Ier. Henri d’Orléans fait usage des pleines armes de France (« d’azur à trois fleurs de lis d’or »).
Henri d’Orléans est l’aîné des fils de Henri d’Orléans (1908-1999), qui portait lui aussi le titre de courtoisie de comte de Paris, descendant de Louis XIII et de Louis-Philippe Ier, et de son épouse Isabelle d’Orléans-Bragance, arrière-petite-fille de l’empereur Pierre II du Brésil et descendante par les Bragance, des rois de Portugal et empereurs du Brésil. Il a grandi à l’étranger, la loi d’exil de 1886 abrogée en 1950 interdisant à l’époque l’entrée du territoire français aux chefs des familles ayant régné en France et à leurs fils aînés (il n'était concerné qu'à partir de 1940, en tant que fils aîné du chef de la maison d'Orléans).
Alors que la loi d’exil n’est abolie qu’en 1950, Henri d’Orléans est autorisé à séjourner sur le territoire français pour faire ses études à Bordeaux dès 1947, par décret spécial du président Vincent Auriol. En 1953, il s’installe à Paris et poursuit durant quatre ans ses études en sciences politiques à l'institut d'études politiques de Paris (section Service public, 1957).
Quelques mois après son mariage avec la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, Henri d’Orléans combat durant la guerre d’Algérie. Il est décoré pour faits d’armes à Aïn-Mlila. Puis il signe un contrat avec l’armée pour y faire carrière. En 1959, il est chargé de mission au secrétariat général de la Défense nationale, par décision du général de Gaulle. En 1962, Henri d’Orléans est affecté au 5 Hussards en Allemagne. De 1963 à 1968, il est officier instructeur à la Légion étrangère (1 REC).
En 1974, Henri d’Orléans quitte la fonction publique et décide de s’intéresser aux PME-PMI désireuses d’exporter. En 1981, Henri d’Orléans lance une association loi 1901, le Centre d’études et de recherches sur la France contemporaine (CERFC) qu’il transforme en 1999 en Institut de la maison royale de France (IMRF).
Henri d'Orléans crée l’Institut de la maison royale de France puis succède à son père à la tête de la Fondation Saint-Louis en tant que président d’honneur en 1999 ainsi qu'à la fondation Condé qui s'occupe de personnes âgées à Chantilly.
Son secrétariat, et sa résidence parisienne se trouvent au 102bis, rue de Miromesnil (8 arrondissement). Henri d'Orléans et son épouse ont l'habitude de passer leurs vacances au Pays basque.
Le 18 mai 2016, le comte de Paris a fait savoir, via le magazine Point de vue, qu'il reconnaissait comme son héritier à la tête de la maison de France, son fils aîné, le comte de Clermont, et ce malgré son handicap. François d'Orléans, lorsqu'il deviendra chef de maison à la mort de son père, serait entouré d'un conseil de régence composé de son frère Jean d'Orléans, duc de Vendôme (déjà régent du dauphin depuis le 6 mars 2003), de son oncle Jacques d'Orléans, duc d'Orléans, de son cousin germain Charles-Louis d'Orléans, duc de Chartres, et de deux personnes issues de la société civile.
Jean d'Orléans, par un communiqué daté du 1 août 2016, a contesté les décisions de son père, et a fait savoir qu'il serait le prochain chef de la Maison de France à la suite de son père. Il réaffirme pour cela un « acte souverain » du défunt comte de Paris (1908-1999) daté du 25 septembre 1981, par lequel il excluait François d'Orléans de la succession dynastique, sans possibilité d'y revenir. La mort du comte de Clermont survenue dans la nuit du 30 au 31 décembre 2017 met fin à ces querelles familiales, et dès l'annonce du décès, le comte de Paris reconnaît son fils Jean comme le nouveau dauphin de France.
Henri d'Orléans est également président du comité de parrainage du Cercle des constitutionnalistes au côté de Jean Tulard. Le président de ce cercle, Dominique Chagnollaud, est également son conseiller juridique, et fait partie des personnes désignées pour rejoindre ce conseil de régence.
Pour l'élection présidentielle de 2017, le comte de Paris appelle à voter pour le candidat Les Républicains, François Fillon. Pour les législatives suivantes, Henri d'Orléans appelle à voter en faveur des candidats de la « Majorité pour la France » présentés par Les Républicains et leurs alliés.
Le 12 janvier 2018, le comte de Paris saisit le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour « atteinte à la dignité humaine » et au nom « de tous les enfants handicapés » à propos de l'émission radio Les Grosses Têtes du 2 janvier 2018 au cours de laquelle des propos qu'il considère comme « indignes » ont été tenus sur le handicap de son fils aîné, François, mort deux jours auparavant.
Henri d’Orléans est mort le lundi 21 janvier 2019 à l'âge de 85 ans à Dreux (France). Son décès est annoncé par son fils, le prince Jean d’Orléans, qui lui succède comme prétendant orléaniste au trône de France.
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Un Prince simple et humble.
Un prince qui a souffert des décisions de son père, un prince trop sensible pour les luttes de pouvoir !
un prince discret et diplomate, qui aurait pu etre cependant un grand roi.