Enterré en France à Paris (Île-de-France).
Cela fera 27 ans que Haroun Tazieff est mort le dimanche 2 février 2025. Plus que 15 jours...
Pour lui rendre hommage, vous pouvez :
Né à Varsovie d'un père russe qui mourut dans les premiers combats de la guerre de 1914, ce fut en Belgique, où après être passé par Saint-Pétersbourg, il émigra avec sa mère, qu'Haroun Tazieff obtint ses diplômes d'ingénieur agronome. Après avoir servi dans l'armée belge, puis dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit des études de minéralogie et de géologie appliquée. Ingénieur géologue dans les mines d'étain du Katanga en 1945, il passa ensuite au Service géologique du Congo belge; l'éruption du Kituro, qu'il étudia en 1948, détermina la passion pour la volcanologie qui dès lors ne cessa de l'animer jusqu'à la fin de sa vie: il se lança dans l'étude, «sur le vif», de la phénoménologie des éruptions et de leur prévision, et dans la vulgarisation de la volcanologie.
Ses nombreux récits d'exploration (Cratères en feu, 1951) et ses films (les Rendez-vous du diable, 1958; le Volcan interdit, 1966) eurent un succès mondial. Nommé à l'université de Bruxelles, il y anima le Centre national de volcanologie (1957), et participa au lancement de l'Institut international de recherches volcanologiques de Catane, en Sicile (1961).
En 1953, nommé directeur du laboratoire de volcanologie de l'Institut de physique du globe, à Paris, il s'établit en France et se consacra à une longue série d'expéditions volcanologiques (vallée des Dix Mille Fumées en Alaska, Afar, Nyragongo, Erta Alé, Erebus, et bien d'autres volcans comme l'Etna, Faïal, la Soufrière de la Guadeloupe...); l'habileté (et le courage) dont il témoigna en prélevant, au sein même des cratères en éruption, de nombreux échantillons de laves lui permirent d'effectuer certaines des meilleures mesures de température et analyses de gaz éruptifs jamais obtenues jusque là. Certains des instruments qu'il conçut avec son équipe à l'occasion de ces expéditions scientifiques sont aujourd'hui d'un usage répandu tant dans la recherche volcanologique que dans l'industrie.
En 1972, il entra au CNRS et dirigea le laboratoire de volcanologie du Centre des faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette qui se spécialisait notamment dans les gaz éruptifs. Outre les publications de son équipe, il exerça personnellement une influence médiatique primordiale pour l'essor de la volcanologie.
Nommé commissaire à l'étude et à la prévention des catastrophes naturelles en 1981, il fut secrétaire d'État à la prévention des risques technologiques et naturels majeurs de 1984 à 1986 et président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995.
Haroun Tazieff est mort le lundi 2 février 1998 à l'âge de 83 ans d'un cancer à Paris (France).
La position exacte de la tombe d'Haroun Tazieff n'est pas renseignée.
Vous pouvez nous transmettre l'emplacement exact de sa tombe.
La sépulture de Haroun Tazieff se trouve au cimetière de Passy à la 11ème division :
► http://paris-bise-art.blogspot.com/2012/01/tombe-de-haroun-tazieff.html
La tombe d'Haroun Tazieff est au Cimetière de Passy, 2 Rue du Commandant Schloesing, 75016 Paris, Île-de-France, France .
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Voila un Homme pour qui les mots "action" et "courage" prennent toute leur dimension : soldat du front, résistant très actif, sportif émérite, scientifique éclairé et de terrain, Maire dynamique de Mirmande, chargé de cours dans plusieurs grandes universités, expert de l'UNESCO pour différents pays, etc ... la liste est "quasi" interminable ... mais un il y a LE FIL CONDUCTEUR : il n'y a pas de place pour l'approximation !
Lui qui était en extase devant les colossales forces de la Nature en était une fameuse !
Du point de vue scientifique, Tazieff possédait un bagage acquis dans les universités belges. Mais, dans la pratique, ses connaissances en physique et chimie se révélaient très lacunaires. Au point de commettre des bourdes dignes d'un cancre de terminale, en affirmant par exemple que l'hydrogène sulfuré (H2S) est plus léger que l'air. «Il ne comprenait pas vraiment ce que l'on faisait», se souvient l'un de ses anciens collaborateurs. «Ses missions n'étaient jamais des missions scientifiques, mais conçues d'abord comme des expéditions destinées à faire de bons films. Je l'ai vu simuler des expériences pour pouvoir faire de plus belles images se souvient un autre ancien collaborateur.» L'essentiel du travail scientifique qui porte son nom a en fait été l'oeuvre de ses équipiers, ingénieurs et chercheurs, qu'il savait choisir pour leurs compétences.
En complément de tout ce qui est déjà publié sur le site, Haroun Tazieff, le scientifique, a eu une intuition exceptionnelle : la composition des gaz volcaniques devait jouer un rôle majeur dans la compréhension de la "vie" du volcan. Il a bravé tous les dangers avec humilité afin de prélever des quantités impressionnantes de ces gaz directement à leur source. Et selon les théories actuelles, Haroun Tazieff était dans le vrai ! Il existe de nombreux exemples de Femmes et d'Hommes qui, un jour, eurent une idée, la poursuivirent et, aussi étonnant que cela puisse paraître, cette idée a débouché sur une réalité !