Enterré en France à Paris (Île-de-France).
Né à Varsovie d'un père russe qui mourut dans les premiers combats de la guerre de 1914, ce fut en Belgique, où après être passé par Saint-Pétersbourg, il émigra avec sa mère, qu'Haroun Tazieff obtint ses diplômes d'ingénieur agronome. Après avoir servi dans l'armée belge, puis dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit des études de minéralogie et de géologie appliquée. Ingénieur géologue dans les mines d'étain du Katanga en 1945, il passa ensuite au Service géologique du Congo belge; l'éruption du Kituro, qu'il étudia en 1948, détermina la passion pour la volcanologie qui dès lors ne cessa de l'animer jusqu'à la fin de sa vie: il se lança dans l'étude, «sur le vif», de la phénoménologie des éruptions et de leur prévision, et dans la vulgarisation de la volcanologie.
Ses nombreux récits d'exploration (Cratères en feu, 1951) et ses films (les Rendez-vous du diable, 1958; le Volcan interdit, 1966) eurent un succès mondial. Nommé à l'université de Bruxelles, il y anima le Centre national de volcanologie (1957), et participa au lancement de l'Institut international de recherches volcanologiques de Catane, en Sicile (1961).
En 1953, nommé directeur du laboratoire de volcanologie de l'Institut de physique du globe, à Paris, il s'établit en France et se consacra à une longue série d'expéditions volcanologiques (vallée des Dix Mille Fumées en Alaska, Afar, Nyragongo, Erta Alé, Erebus, et bien d'autres volcans comme l'Etna, Faïal, la Soufrière de la Guadeloupe...); l'habileté (et le courage) dont il témoigna en prélevant, au sein même des cratères en éruption, de nombreux échantillons de laves lui permirent d'effectuer certaines des meilleures mesures de température et analyses de gaz éruptifs jamais obtenues jusque là. Certains des instruments qu'il conçut avec son équipe à l'occasion de ces expéditions scientifiques sont aujourd'hui d'un usage répandu tant dans la recherche volcanologique que dans l'industrie.
En 1972, il entra au CNRS et dirigea le laboratoire de volcanologie du Centre des faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette qui se spécialisait notamment dans les gaz éruptifs. Outre les publications de son équipe, il exerça personnellement une influence médiatique primordiale pour l'essor de la volcanologie.
Nommé commissaire à l'étude et à la prévention des catastrophes naturelles en 1981, il fut secrétaire d'État à la prévention des risques technologiques et naturels majeurs de 1984 à 1986 et président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995.
Haroun Tazieff est mort le lundi 2 février 1998 à l'âge de 83 ans d'un cancer à Paris (France).
La position exacte de la tombe d'Haroun Tazieff n'est pas renseignée.
Vous pouvez nous transmettre l'emplacement exact de sa tombe.
La sépulture de Haroun Tazieff se trouve au cimetière de Passy à la 11ème division :
► http://paris-bise-art.blogspot.com/2012/01/tombe-de-haroun-tazieff.html
La tombe d'Haroun Tazieff est au Cimetière de Passy, 2 Rue du Commandant Schloesing, 75016 Paris, Île-de-France, France .
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Si le volcanologue est reconnu, son fils naturel lui ne l'a pas été et c'est quelque peu regrettable tout comme le fait qu'il n'ait pas été convié à ses obsèques. Une part d'ombre plane quand même sur l'homme. Et c'est oublier aussi Katia et Maurice Krafft qui sont tout aussi méritants.
Peu de gens aujourd'hui connaissent cet Homme d'exception : Outre son parcours scientifique (Agronomie et géologie), il fut un membre très actif dans la résistance (40-45) - il participait aux sabotages des voies de chemin de fer, perturbait les réunions pro-nazis en Belgique, ...- Grand sportif (champion de Belgique de boxe amateur, rugbyman, ...) il insistait sur l'importance de rester humble face à la nature et ne se privait pas de dénoncer l'attitude hypocrite des États se soumettant aux Multinationales et aux inintérêts privés. De plus, il fait partie des précurseurs qui prônaient la limitation des émissions des gaz à effet de serre et aussi l'importance de limiter la destructions des forêts primaires et les pollutions des océans ...
Ses films, ses conférences, ses passages dans les médias resteront les témoignages de sa grande érudition, de son respect pour notre Terre mais aussi de sa grande modestie. C'est grâce à lui que je suis devenu géophysicien ! Merci Monsieur Haroun Tazieff
L'amour des sciences, la volonté de l'effort, la résistance active, la pratique des sports, la rigueur, la modestie, la capacité à transmettre, ...des défauts probables, ... la défense des causes justes et nobles, voilà ce que je retiens de cette Personnalité incontournable .... il m'a aidé à grandir !