Acteur, Artiste (Art, Charme, Cinéma, Sexy).
Enterré (où exactement ?).
L'un des plus prestigieux acteurs américain, Gary Cooper, est né au tout début du XXè siècle, à Helena dans le ranch du Montana que dirige son père, Charles Henry Cooper qui remplit un temps la fonction de juge à la Cour Suprême, et étudie dans une école prestigieuse en Angleterre où il fait montre d'un réel talent de dessinateur. Ces deux extrêmes dans son éducation peuvent expliquer comment, une fois adulte, il peut combiner la rugosité du cow-boy avec l'équilibre d'un gentleman cultivé. Blessé dans un accident de voiture alors qu'il étudie à l'université de Wesleyan, il reste en convalescence au ranch familial, perfectionnant son niveau d'équitation qu'il saura utiliser à maintes reprise dans sa future carrière d'acteur, notamment dans les Western, son genre de prédilection.
Après la tentative de vivre de son talent et de faire carrière dans la caricature politique, deux amis de Gary l'encourage à chercher un emploi au cinéma. C'est ainsi qu'il débute comme figurant et cascadeur, étant alors payer 10 $ par jour, non pas pour monter à cheval mais pour en tomber. L'agent Nan Collins devine le potentiel du beau et dégingandé Gary, et, en 1926, elle lui permet d'obtenir un rôle important dans Barbara, fille du désert (The Winning of Barbara Worth) d'Henry King. L'actrice Clara Bow s'intéresse à lui, et le réclame pour jouer avec elle dans ses films. Mais Gary est alors sous contrat avec la Paramount grâce à son agent Nan Collins qui lui obtient 150 $ par semaine et qui lui fait changer de nom, celui de Frank Cooper étant déjà celui d'un acteur. Dès lors, Gary s'applique à son travail dans une brève série de Westerns muet pour son studio, et en 1929, son travail porte ses fruits puisque la qualité de ses interprétations ainsi que sa popularité se sont largement améliorées, ce qui a pour conséquence, en Juin 1933, la réévaluation de son contrat à 6000 $ par semaine. Le premier film parlant de Gary à remporter un grand succès est Le Virginien (The Virginia ), réalisé par Victor Fleming en 1929, dans lequel il développe son interprétation taciturne et laconique des dialogues devenue sa marque de fabrique que s'approprient chaque imitateur à la radio, dans les nightclubs ou à la télévision.
Gary Cooper alterne ensuite entre des rôles de gentleman dans la comédie Sérénade à trois (Design for living) réalisé par Ernst Lubitsch, et les rôles d'aventurier dans Les Trois lanciers du Bengale (The Lives of a Bengal lancer) d'Henry Hathaway, pour la majeure partie des années 30. En 1941, il est récompensé d'un Oscar pour le rôle-titre de Sergent York (Sergeant York) du grand Howard Hawks, un rôle pour lequel il est personnellement choisi par le vrai héros de la Première Guerre Mondiale, Alvin York. Un an après, Gary remporte un énorme succès dans une autre biographie adaptée au cinéma, fierté des Yankees, en interprétant le rôle du grand joueur de base-ball Lou Gehrig. L'acteur s'avère des plus convainquant malgré le fait qu'il n'a jamais joué au base-ball et n'est pas gaucher comme Gehrig, et son interprétation ne laisse pas de glace l'assistance qui pleure à chaudes larmes avec son discours à la fin du film en fondu « l'homme le plus chanceux de la terre ».
Le 15 Décembre 1933, Gary épouse à New York la femme du monde Veronica Rocky' Balfe, qui, à l'instar de Sandra Shaw, a également embrassé une brève carrière d'actrice, et dont il aura son seul enfant, sa fille Maria Veronica née le 15 Septembre 1937. Trop vieux pour participer à la Deuxième Guerre Mondiale, l'acteur le mieux payé aux USA en 1939 selon l'administration des Finances, donne inlassablement de son temps dans des tournées risquées dans le Pacifiques Sud pour remonter le moral des troupes. En 1945, Gary produit son seul film en tant que producteur, Le Grand Bill (Along came Jones) réalisé par Stuart Heisler.
Malgré la participation indirecte de l'acteur à la chasse aux sorcières anti-communiste des années 40, Gary reste en haute estime auprès du public en tant qu'acteur comme en tant qu'homme. Consigné la plupart du temps à des Westerns pendant les années 1950, y compris le classique Le Train sifflera 3 fois (High noon) réalisé par Fred Zinnemann en 1952 qui lui permet d'obtenir son deuxième et dernier Oscar, Gary maintient sa renommée au Box-office. D'ailleurs, sur Le Train sifflera 3 fois (High Noon) (1952) Gary prend un pourcentage sur les bénéfices plutôt qu'un cachet afin de permettre au réalisateur de produire le film. Gagnant au change, il initie ainsi la pratique de ce type d'intéressement. Au total, Gary comptabilise pas moins de 6 nominations aux Oscars, pour les rôles qu'il tient dans L'Extravagant Mr. Deeds (Mr. Deeds goes to town) et L'Homme de la rue (Meet John Doe), tournés respectivement en 1936 et 1941 par Frank Capra, et Vainqueur du destin (The Pride of the Yankees) et Pour qui sonne le glas (For whom the bell tolls) tournés respectivement en 1942 et 1943 par Sam Wood.
En privé cependant, le Saturday Evening Post publie en 1956 ses mémoires intitulées « Well, i twas this way ». Trois ans plus tard, Gary se convertit au catholicisme, religion de sa femme et de sa fille. Mais de douloureuses maladies commencent à lui empoisonner la vie, et l'une d'elles se développe en cancer du poumon décelé par les médecins dès 1960. Il doit alors abandonner l'idée de jouer dans Horizons sans frontière (The Sundowners), son rôle sera finalement tenu par Robert Mitchum. Les médecins lui cachent un temps l'importance de sa maladie, le temps pour lui de tourner en Angleterre ce qui sera son dernier film, La Lame nue (The Naked edge) de Michael Anderson Sr. Découvrant enfin en Février 1961 l'ampleur de sa maladie, Gary décide de garder le secret, mais les signes de son état sont alors divulgués accidentellement par son grand ami Jimmy Stewart pendant la cérémonie de l'Academy Awards de la même année où il était venu prendre au nom de Gary, un Oscar pour l'ensemble de sa carrière. Gary passe quelques semaines à Sun Valley et reçoit du monde entier des lettres de réconfort, notamment du Président John Kennedy et de la reine Elizabeth d'Angleterre. Un mois après la divulgation de son secret, 6 jours après son soixantième anniversaire et moins de deux mois après sa dernière apparition publique, narrateur d'un documentaire télévisé sur le « vrai ouest », Gary décède à Hollywood des suites de sa maladie. Les fans encore sous le choc de la mort de Clark Gable six mois plus tôt, l'Âge d'Or d'Hollywood semblait bel et bien révolu.
Aidez-nous à localiser la tombe de Gary Cooper en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Gary Cooper.
Nous n'avons pas de citations de Gary Cooper pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Gary Cooper, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Gary Cooper, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nousGary Cooper est au Paradis ! Les membres du site ont décidé de porter Gary Cooper au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 12 notes. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis.
Vous avez des questions sur Gary Cooper ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Gary Cooper et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.
Un acteur que j'aime beaucoup, il a toujours tourné des rôles de gentil et défendre le plus faible sans être Trops viril. Un très grand acteur de son époque et de ma jeunesse. Films que je regarde encore aujourd'hui.
Un très grand acteur de cinéma.
Très grand acteur du début du cinéma. Quand on pense qu'il voulait être dessinateur et en arrivant à Los Angeles il s'est retrouvé comme figurant puis remarqué par des réalisateurs. Il a fait des très bons films. Dommage qu'ils passent de moins en moins à la télévision