Acteur, Artiste (Art, Charme, Cinéma, Sexy).
Américain, né le 1er février 1901 et mort le 16 novembre 1960
Enterré (où exactement ?).
William Clark Gable (1er février 1901 16 novembre 1960) est un acteur américain, et la plus grande star au box-office du début du cinéma parlant.
Au cours de sa longue carrière, il apparaît avec les plus grandes actrices de l'époque. Joan Crawford, qui était sa partenaire favorite, joue avec lui dans huit films, Myrna Loy est à ses côtés dans sept films et il forme un duo avec Jean Harlow dans six productions. Il est aussi la star de quatre films avec Lana Turner, et trois avec Norma Shearer.
Gable remporte l'oscar du meilleur acteur en 1934 pour son interprétation dans le film New York-Miami. Suit une autre nomination pour son rôle de Fletcher Christian dans Les Révoltés du Bounty (1935). Mais il reste surtout célèbre pour avoir été Rhett Butler dans le classique Autant en emporte le vent, sorti en 1939. Il est un des rares acteurs à avoir joué dans trois films ayant obtenu un Oscar du meilleur film.
L'American Film Institute l'a classé septième acteur de légende. Il était franc-maçon.
Clark Gable naît à Cadiz (Ohio) de William Henry « Bill » Gable, foreur de puits de pétrole d'ascendance allemande, et Adeline Hershelman, d'origine allemande et irlandaise. Il fut par erreur enregistré comme une fille sur son certificat de naissance. Son nom de naissance est probablement William Clark Gable, mais les registres de naissances, d'écoles et d'autres documents se contredisent à ce sujet. « William » en l'honneur de son père et « Clark » étant le nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle. Dans l'enfance, on l'appelle le plus souvent « Clark » ; mais pour certains amis il est « Clarkie », « Billy » ou « Gabe ».
À l'âge de six mois, sa mère, déjà malade, le fait baptiser dans la religion catholique. Elle meurt quatre mois plus tard, sans doute d'une tumeur du cerveau. Après sa mort, la famille de l'enfant refuse de l'élever dans la religion catholique, provoquant l'animosité du côté maternel. La querelle prend fin avec l'autorisation de la famille de son père à aller voir son oncle, le frère de sa mère disparue, Charles Hershelman, et sa femme dans leur ferme de Vernon en Pennsylvanie.
En avril 1903, son père Will épouse Jennie Dunlap, dont la famille vient de la périphérie de Hopedale (Ohio). Gable était un grand et timide garçon avec une grosse voix. La nouvelle famille s'installe dans une maison neuve sur un terrain acheté par son père. Jennie joue du piano auquel elle initie son beau-fils ; plus tard il se mettra aux cuivres. Elle l'élève en apportant grand soin à sa mise et ses vêtements mais l'enfant préfère la mécanique et enlève ses beaux habits pour réparer des voitures avec son père. À treize ans, il est le seul garçon de l'orchestre local. Malgré l'incitation de son père à faire des loisirs virils, comme la chasse et le travail physique, il aime les mots. En bonne compagnie, il récite du Shakespeare, surtout les sonnets. Will consent à lui acheter une collection de 72 volumes de The World's Greatest Literature pour parfaire l'éducation de son fils mais déclara ne l'avoir jamais vu le lire. En 1917, Clark est au lycée quand son père connaît des déboires financiers. Pour régler ses dettes, Will s'essaie à la ferme et installe sa famille à Ravenna, près de la ville d'Akron. Mais Clark s'accommode mal de la campagne. Son père aura beau insister pour qu'il aide à la ferme, le jeune homme part travailler dans l'usine de pneus B.F. Goodrich d'Akron.
Clark a 17 ans lorsqu'il décide de devenir acteur après avoir vu la pièce The Bird of Paradise, mais il attendra quatre ans, à sa majorité, avant de se lancer avec l'argent de l'héritage. Sa belle-mère Jennie meurt cette année-là et son père part s'installer à Tulsa pour retrouver ses affaires pétrolières. Il fait des tournées avec des troupes de répertoire, travaille par moment dans le pétrole et gère aussi des chevaux. Embauché dans des compagnies théâtrales de seconde catégorie, il traverse le Midwest vers Portland dans l'Oregon où il vendra des cravates dans un grand magasin de la chaîne Meier & Frank. C'est là qu'il fait la connaissance de l'actrice Laura Hope Crews qui l'encourage à revenir sur scène pour une nouvelle troupe. Son professeur de comédie y sera Josephine Dillon, de dix-sept ans son aînée, alors gérante d'un théâtre de la ville. Elle lui paie des soins dentaires et une nouvelle coiffure, l'aide à prendre soin de son physique et lui enseigne des postures et des règles de maintien. Elle passe de longues heures à entraîner sa voix trop aigüe qu'il parvient lentement à placer dans un ton plus grave, pour une meilleure résonance et un ton plus juste. Tout en acquérant cette nouvelle technique discursive, il améliore ses expressions faciales, plus naturelles et convaincantes. Après cette longue période d'entraînement, elle le considère enfin prêt à tenter sa chance dans une carrière dans le cinéma.
En 1924, il se rend à Hollywood avec l'aide financière de Josephine Dillon, son manager et bientôt sa première épouse. Il change son nom de scène, de W. C. Gable en Clark Gable. Il fait de la figuration dans des films muets dont The Plastic Age (1925) avec la star Clara Bow, et Forbidden Paradise, mais aussi dans une série de comédies en deux-bobines intitulée The Pacemakers et une série de courts-métrages. Mais comme on ne lui propose aucun rôle important, il retourne sur scène où il noue un lien d'amitié à vie avec Lionel Barrymore, qui lui reprocha d'abord son amateurisme avant de l'encourager fortement à rester au théâtre. Pendant la saison théâtrale 1927-1928, il joue avec la compagnie du répertoire Laskin Brothers à Houston, où il interprète de nombreux rôles et acquiert une grande expérience tout en devenant une idole locale. Partant alors pour New York, Dillon lui trouve du travail à Broadway. Il y reçoit un bon accueil dans Machinal ; « Il est jeune, robuste et foncièrement viril », dit de lui le Morning Telegraph. Avec l'arrivée de la Grande Dépression et le début du cinéma parlant, le théâtre est en crise durant la saison 1929-1930 et le travail se fait rare.
En 1930, après son interprétation impressionnante de Killer Mears dans la pièce The Last Mile, il se voit proposer un contrat avec la MGM. Pour son premier rôle, il joue un méchant dans The Painted Desert, un western sonore à petit budget de William Boyd. Son apparition et sa voix puissante font sensation et suscitent de nombreux courriers de fans, le studio en prend bonne note.
En 1930, Gable et Josephine Dillon divorcent. Quelques jours après, il épouse une mondaine du Texas, Ria Franklin Prentiss Lucas Langham. Leur mariage sera renouvelée en Californie, sans doute pour des raisons légales entre les deux états.
« Ses oreilles sont trop grandes et il ressemble à un primate », dit de lui Darryl F. Zanuck, patron de la Warner Bros. après l'avoir auditionné pour le rôle principal du film de gangster Le Petit César (1931). Après plusieurs essais ratés pour Barrymore et Zanuck, il signe avec Irving Thalberg et devient un client de l'agent bien placée Minna Wallis, la soeur du producteur Hal Wallis et une amie très proche de Norma Shearer.
Son arrivée à Hollywood coïncide parfaitement avec la volonté de la MGM d'élargir son écurie de stars masculines. Il multiplie les seconds rôles, souvent dans la peau du méchant. Howard Strickland, manager publicitaire à la MGM, développe son image d'homme viril et sa personnalité de « bûcheron en habits de soirées ». Pour stimuler sa popularité grandissante, la MGM l'associe à des stars établies. Joan Crawford le réclame pour La Pente (1931). Il élargit son public avec Âmes libres (1931), dans lequel il joue un gangster qui gifle Norma Shearer (il ne fera plus aucun second rôle après cette gifle). The Hollywood Reporter écrit à son sujet : « Un star en devenir vient d'apparaître, une de celles, à notre avis, qui surpassera toutes les autres.... Jamais n'avons-nous assisté à un tel enthousiasme du public que quand Clark Gable marche à l'image ». Il enchaîne avec La Courtisane (1931) avec Greta Garbo, et Fascination (1931), dans lequel Joan Crawford (alors mariée à Douglas Fairbanks, Jr.) et lui brûlent l'écran d'une passion qu'ils partageront dans la vie réelle durant des décennies. Adela Rogers St. John qualifiera leur relation de « la liaison qui faillit détruire Hollywood ». Louis B. Mayer menacera de mettre un terme à leurs contrats, ce qui les éloignera un temps, Gable se tournant alors vers Marion Davies. À l'opposé, Gable et Garbo ne se sont pas appréciés. Elle le considère un acteur inexpressif quand lui la voit comme une snob.
Clark Gable a été marié avec :
Josephine Dillon (1924 à 1930) (divorcé).
Maria Franklin Gable (1931 à 1939) (divorcé).
Carole Lombard (1939 à 1942) (Mort de l'actrice).
Sylvia Ashley (1949 à 1952) (divorcé).
Kay Williams (1955 à 1960) (Mort de Gable).
Gable eut une fille, Judy Lewis, de sa liaison avec l'actrice Loretta Young qui commença sur le plateau de L'Appel de la forêt en 1934. Loretta Young prit alors de longues vacances en Europe pour cacher sa grossesse. Au bout de quelques mois, elle revint en Californie pour accoucher de leur enfant à Venice. Dix-neuf mois après la naissance, Loretta déclara avoir adopté Judy. Ce stratagème devint de plus en plus difficile à croire à mesure de la ressemblance de l'enfant avec sa mère et aussi à Clark Gable. Elle a hérité de ses grandes oreilles, de ses yeux et de son sourire.
D'après Judy Lewis, Gable lui rendit visite une fois, mais sans lui dire qu'il était son père. Même si ses parents ne l'ont jamais informée de sa véritable origine, le fait était si largement établi qu'elle fut choquée de l'apprendre des autres enfants de son école. Loretta Young ne reconnut jamais publiquement cette filiation, ce qui reviendrait, pour elle, à admettre un « péché véniel ». Elle accorda cependant la divulgation de cette information à son biographe, à condition que son ouvrage paraisse après sa mort.
Le 20 mars 1961, Kay Gable donna naissance au seul fils de l'acteur, John Clark Gable, quatre mois après sa mort.
Il meurt le 16 novembre 1960 d'une crise cardiaque à Los Angeles, à l'âge de 59 ans.
Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie, près de son ancienne épouse Carole Lombard.
Doris Day résuma ainsi la personnalité unique de l'acteur : « Il était aussi masculin que tous les hommes que j'ai connus, autant qu'un petit garçon ou un homme puisse l'être c'est là la combinaison de son effet dévastateur sur les femmes. »
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Les meilleures citations de Clark Gable.
Mourir fait partie de la vie. Et ceux qui ont peur de la mort sont aussi ceux qui ont peur de vivre.
Les choses qu'un homme doit avoir sont l'espoir et la confiance en soi contre tout, et parfois il a besoin de quelqu'un, de son pote ou de sa mère ou de sa femme ou de Dieu, pour lui donner cette confiance.
Je ne ris jamais avant d'avoir pris mon café.
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Très bon acteur à la époque il était un grand copain de Gary Cooper
l'excellent interprète de "Rhett Buttler" dans "autant en emporte le vent"... acteur sublime !