Gangster, Hors-la-loi (Guerre, Justice).
Enterré (où exactement ?).
Résistant, puis figure du Milieu dès les années 50, François Marcantoni alimente l'actualité judiciaire à partir de janvier 1969 pour sa prétendue implication dans l'affaire Markovic.
François Marcantoni est né le 28 mai 1920 à Alzi (Corse) de Marie-Anne et Pierre-Louis Marcantoni.
Il réussit le concours d'entrée de l'Arsenal de Toulon juste avant la défaite française de 1940. Il deviendra artificier. Le 27 novembre 1942, il participera au sabordage de la flotte française immobilisée en rade de Toulon. Quand il reçoit sa convocation au service du travail obligatoire (STO), il décide d'entrer dans la clandestinité. Il rejoint la Résistance.
À la Libération, Marcantoni vole et arnaque d'anciens collaborateurs, animé conjointement par la haine des profiteurs et le souvenir des tortures subies lorsque, résistant, il avait été livré à la Gestapo. C'est l'époque où il noue ses premiers liens avec les malfrats. Il se spécialise bientôt dans le braquage de banque, ce qui lui vaut d'être fiché au grand banditisme en 1959.
Mais c'est l'assassinat fin 1968 de Stephan Markovic, un proche d'Alain Delon, qui lui vaudra la une des journaux. Ce fait divers se transformera vite en une affaire d'État visant à discréditer l'ancien Premier ministre Georges Pompidou, alors prétendant à l'Élysée. C'est l'affaire Markovic. François Marcantoni, truand reconnu, ami d'Alain Delon et habitant près du lieu où fut découvert le cadavre de Marcovic, est le coupable idéal. Il passera onze mois en prison avant d'être libéré sous contrôle judiciaire en décembre 1969, et n'obtiendra un non-lieu qu'en 1976.
Son activité de vente de tableaux, à cause d'un intermédiaire indélicat, lui vaudra à nouveau un passage à la prison de la Santé en 1994.
Aujourd'hui François Marcantoni se consacre à l'écriture d'ouvrages largement autobiographiques.
* Monsieur François (Le milieu et moi de A à Z), le cherche-midi, Paris, 2006
* Un homme d'honneur (De la Résistance au milieu), Balland, Paris, 2001
* Mais qui a tué Markovic ?, P. M. Favre, Lausanne, 1985
* La conjuration (L'affaire Markovic), O. Orban, Paris, 1976
Non-Lieu, c'est le nom du singe macaque que Marcantoni posséda un temps.
Après d'être consacré à l'écriture d'ouvrages largement autobiographiques, François Marcantoni est mort à 90 ans à l'hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, le 17 août 2010.
Il sera inhumé à Toulon.
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