Homme politique (Politique).
Francais, né le 31 juillet 1922 et mort le 5 juillet 2011
Enterré (où exactement ?).
Émile-Joseph Biasini, né le 31 juillet 1922 à Noves (Bouches-du-Rhône) et mort le 5 juillet 2011, est un administrateur civil et homme politique français.
Après des études de droit à Aix-en-Provence et Paris, il est breveté de l'École nationale de la France d'outre-mer.
Il commence sa carrière coloniale d'administrateur de la France d'outre-mer au Bénin et en Guinée et au Tchad, notamment comme directeur de cabinet de Charles-Henri Bonfils, gouverneur de Guinée.
Après la décolonisation, il fait partie des fonctionnaires coloniaux qui participent à la naissance du ministère des Affaires culturelles. Conseiller technique d'André Malraux en 1960, celui-ci le nomme le 11 décembre 1961, directeur du Théâtre, de la Musique et de l'Action culturelle au ministère des Affaires culturelles. À cette fonction, il met en place les maisons de la Culture avant d'être remercié brutalement par le ministre d'État en 1966, Malraux nommant Landowski à la direction de la musique quand Biasini soutient Boulez.
En 1967, il devient délégué interministériel pour la télévision en couleurs et prend la tête de l'ORTF en septembre 1967, où il impose notamment les Shadoks, mais démissionne en juin 1968 par opposition à la « chasse aux sorcières » dans la chaîne qui suit les événements de Mai.
Réintégré au ministère de l'Économie et des Finances, ayant perdu la confiance de Pompidou, il devient administrateur (1968) puis président-directeur général (1970-1974) de la Compagnie française de la télévision. Entre 1970 et 1985, il est également, à la demande Jacques Chaban-Delmas, président de la Mission interministérielle pour l'aménagement de la côte Aquitaine.
Cette cheville ouvrière de la constitution du ministère des Affaires culturelles est appelée par François Mitterrand pour conduire les Grands Travaux présidentiels. Il prend d'abord en charge le Grand Louvre comme président de l'établissement public à partir de septembre 1982, en conflit avec Jack Lang, et créant la polémique en assumant le choix de Pei. Nommé le 13 mai 1988 secrétaire d'État chargé des Grands travaux, il donne corps au projet voulu par François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France (qui fut longtemps surnommée par la presse Très Grande Bibliothèque), entre 1988 et 1993.
Proche de Mitterrand, il l'aurait influencé, selon Pierre Péan et Christophe Nick, quant au choix de Martin Bouygues pour la prise de contrôle de TF1 privatisée.
En avril 2000, il devient président de la Maison des Cultures du Monde, à la suite de Jean Duvignaud.
Aidez-nous à localiser la tombe d'Émile Biasini en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture d'Émile Biasini.
Nous n'avons pas de citations d'Émile Biasini pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Émile Biasini, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Soyez le premier à poser une question sur Émile Biasini.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Émile Biasini, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nous5 étoiles | 0 | |
---|---|---|
4 étoiles | 0 | |
3 étoiles | 0 | |
2 étoiles | 0 | |
1 étoile | 0 | |
0 étoile | 0 |
Vous avez des questions sur Émile Biasini ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle d'Émile Biasini et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.