Abbé, Religieux (Religion).
Francais, né le 11 avril 1852 et mort le 22 janvier 1917
Enterré (où exactement ?).
François Bérenger Saunière, aussi appelé l'Abbé Saunière, est un prêtre catholique français, né le 11 avril 1852 à Montazels et mort le 22 janvier 1917 à Rennes-le-Château. Il est principalement connu pour avoir acquis une fortune dont le montant et l'origine exactes sont inconnus mais qui est étroitement associée à l'imaginaire entourant le village de Rennes-le-Château.
Bérenger Saunière aurait fait une mystérieuse découverte en entreprenant des travaux de rénovation dans son église en 1891. Aidé de sa fidèle servante Marie Dénarnaud, il se serait mis alors à multiplier les fouilles dans son église et aurait passé des nuits à creuser dans le cimetière. À partir de 1896, alors qu'il menait un train de vie modeste jusque-là, il investit une fortune dans d'importants travaux de rénovation et de construction. La nature de la découverte de Saunière et l'origine de sa fortune sont le sujet de nombreuses thèses dont l'une fait référence au trésor des cathares. Les explications plus sceptiques suggèrent plus prosaïquement des faits de pillage et de détournements de fonds (pour lesquels l'homme d'église a effectivement été condamné), d'autant que les éléments factuels sur l'existence même de cette fortune restent controversés.
Né tout près de Rennes-le-Château à Montazels en 1852, dans l'Aude, aîné d'une famille nombreuse et modeste, Bérenger Saunière devient prêtre et est ordonné en 1879. Après quelques affectations successives dans son département comme à Clat, il est nommé en 1885, à l'âge de trente-trois ans, à la cure de Rennes-le-Château, village de 300 habitants à l'époque.
Saunière s'installe au presbytère et prend immédiatement une décision qui choque ses paroissiens : il engage une jeune servante de dix-huit ans, Marie Denarnaud... qui semble très rapidement dépasser ce simple rôle ! Résultat : dans le village, les gens commencent à jaser. L'abbé la gardera pourtant auprès de lui jusqu'à sa mort le 22 janvier 1917, Marie mourant nettement plus tard en 1953. En 1891, Saunière entreprend des travaux dans l'église avec l'argent prêté par la mairie.
Selon la légende, lors de ces travaux, les ouvriers auraient découvert dans un pilier du maître-autel trois fioles où auraient été logés des parchemins. L'abbé aurait récupéré les parchemins, prétextant qu'ils ont une grande valeur. La nouvelle se propage très vite dans le village ; on demande à Saunière de vendre les documents à un musée, l'argent gagné devant rembourser les frais de réparation de l'église.
En 1893, Saunière se serait rendu ainsi à Paris et au château de la Madeleine près de Vernon, avec l'accord et grâce au financement de l'évêché de Carcassonne. Aucune preuve de ce voyage n'étaye cependant cette affirmation.
Durant son prétendu séjour parisien, il se serait entretenu avec l'abbé Vieil, directeur de l'église de Saint Sulpice, afin de déterminer la signification des documents. Il aurait également rencontré Emma Calvé, célèbre cantatrice de l'époque. Quelques jours plus tard, l'abbé Vieil lui aurait expliqué le sens caché des parchemins mais le contenu de leurs discussions n'est pas connu. Saunière repart peu après, laissant les documents, mais en gardant des copies (mais il n'existe aucune preuve qui viendrait étayer ces hypothèses).
Ces parchemins (dont personne n'a jamais vu les originaux et dont même le contenu et l'existence restent hypothétiques) seraient au nombre de quatre et se référeraient à:
=> Un arbre généalogique, sous forme de litanies, énumérant les descendants du roi Dagobert II entre l'an 681 et mars 1244 (date du mariage de Jean VII avec Elisende de Gisors). Ce document à la date du 14 mars 1244, portait le sceau de la reine Blanche de Castille.
=> Un testament de François-Pierre d'Hautpoul en date du 6 novembre 1644, enregistré le 23 novembre de la même année par le notaire d'Espéraza. Ce document contenait la généalogie des mérovingiens de 1200 à 1644, ainsi que 6 lignes faisant référence à saint Vincent de Paul.
=> Un testament d'Henri d'Hautpoul du 16 avril 1695, contenant des invocations aux cinq saints repris par Saunière dans le statuaire de son église.
=> Un recto/verso du Chanoine JP Nègre de Fondargent, datant de 1753, supposé être écrit de la main d'Antoine Bigou, curé de Rennes-le-Château du 1774 à 1790. Ce document semble le plus mystérieux des quatre : il comporte des textes de l'Ancien Testament. La partie recto (appelée « Grand parchemin ») comporte des mots dispersés de façon apparemment incohérente, et la partie verso (appelée « Petit parchemin ») des lignes tronquées dans le désordre avec des lettres placées les unes au-dessus des autres.
Sitôt rentré, Saunière réalise de nouvelles découvertes : en face du maître-autel, il découvre avec l'aide de ses ouvriers, une dalle dite « du Chevalier » (aujourd'hui exposée au musée de Rennes) dont la face cachée présente des sculptures de cavaliers d'allure très ancienne. Il ordonne alors que l'on creuse une fosse à cet emplacement, et congédie ensuite les ouvriers afin d'explorer le lieu lui-même.
L'attitude de l'abbé paraît de plus en plus étrange aux villageois quand ils se rendent compte qu'il efface dans le cimetière les inscriptions dressées sur une très ancienne tombe, celle de la marquise de Blanchefort. Il va même jusqu'à déplacer la stèle. Le maire, choqué par ces saccages, lui demande d'arrêter. Dès lors, les villageois voient Saunière de plus en plus souvent voyager et s'absenter du village, souvent pour plusieurs jours. Durant ses voyages, il est muni d'une valise qu'il transporte à dos d'âne.
Le curé, qui vivait jusque-là dans la pauvreté, se met à faire d'importantes dépenses dans son église, qu'il entretient désormais à ses frais. Il entreprend une rénovation complète selon ses goûts, achevée en 1897. Le style en est original, et choque quelques autres ecclésiastiques. En effet, outre des peintures de couleurs vives et de nombreuses statues, le bénitier est soutenu par un diable sculpté (ce qui est néanmoins courant au milieu du XIX siècle comme dans l'église Saint-Malo de Dinan).
Les constructions et les rénovations ne s'arrêtent pas en si bon chemin. En 1899, il achète six terrains à Rennes-le-Chateau, au nom de sa servante, Marie Dénarnaud qu'il désigne comme sa légataire principale. Le domaine construit jusque-là est terminé en 1906. Il aménage un jardin, une serre, mais aussi une maison, la villa Béthanie, petite mais luxueuse comparée aux autres maisons du village.
Son oeuvre la plus célèbre est sans aucun doute la tour Magdala qu'il bâtit au bord de la colline. Cette petite tour, aujourd'hui visitable, abrite sa bibliothèque. Dans sa villa, il accueille des invités de marque qui viennent de très loin, mais dont l'identité reste obscure. Si la villa sert à loger les invités, Saunière ne vivra jamais ailleurs que dans son presbytère.
Le luxe de l'abbé fait murmurer les villageois et grincer des dents l'évêché qui l'accuse de trafic de messes, c'est-à-dire de détourner l'argent expédié par les congrégations et fidèles avec qui il est en contact à travers toute la France à des fins personnelles. Il est d'ailleurs sermonné par l'évêché dès 1901, sous l'épiscopat de Monseigneur Félix-Arsène Billard, et continue à l'être régulièrement sous l'épiscopat de son successeur Monseigneur Paul-Félix Beuvain de Beauséjour. En 1910, Saunière est interdit de messe et remplacé par un autre curé. Habitant toujours à Rennes-le-Château, Saunière officie dans sa villa, dans la petite chapelle placée dans la véranda où les habitants viennent le rejoindre, boudant les messes du nouveau curé. Durant la Première Guerre mondiale, Saunière, qui n'a par ailleurs pas pu récupérer son église, se voit soupçonné d'espionnage par quelques villageois.
Il meurt le 22 janvier 1917. Marie Dénarnaud hérite de sa fortune, de ses terres et de ses dettes. Elle vit recluse jusqu'en 1942 où elle fait la connaissance de Noël Corbu. En 1946, elle effectue un testament stipulant M. et Mme Corbu légataires universels du domaine où ils s'installent. Elle est frappée, le 24 janvier 1953, d'une attaque cérébrale, la laissant muette et paralysée. Elle meurt 5 jours plus tard, le 29 janvier 1953. Elle avait 85 ans.
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prêtre à la vie bien étrange lié au mystère de Rennes-le-château. On sait en tous cas qu'il a été très généreux pour son village et que les gens l'appréciaient. Pour le reste seul Dieu le sait ? je lui mets 4/5 pour la part du mystère.