Artiste, Écrivain, Poète (Art, Littérature).
Francais, né le 12 septembre 1803 et mort le 3 mai 1858
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Julien Pélage Auguste Brizeux, né le 12 septembre 1803 à Lorient (Morbihan) et mort le 3 mai 1858 à Montpellier (Hérault), est un poète romantique breton.
En 1811, Auguste est très tôt orphelin de son père Pélage-Julien, officier de santé en chef à bord du vaisseau de Sa Majesté le Courageux, mort à Cherbourg. Sa mère, née Françoise-Souveraine Hoguet, originaire de l'Oise, épouse en secondes noces Jacques Boyer. Elle en aura trois fils : Ernest, Charles et Edmond, et une fille, Amélie. Il est confié, dès la mort de son père, à des oncles ecclésiastiques. Il est d'abord placé, dès 1811, à Arzano, près de Quimperlé, à la limite du Morbihan et du Finistère, chez le recteur Joseph-Marie Lenir qui lui inculquera quelques rudiments de philosophie et de théologie appris à Saint-Sulpice. De ce prêtre réfractaire, Brizeux héritera de l'admiration pour Virgile et Bourdaloue, mais aussi de Louis Racine et de l'abbé Delille. Il fait ses études au collège Saint-François-Xavier de Vannes jusqu'en 1819, puis à celui d'Arras, dont le supérieur était M. Sallentin, un grand-oncle de sa mère, jusqu'en 1822. Après un séjour à Lorient, où il occupe un emploi dans une étude d'avoué, il part pour Paris en 1824 pour y faire son droit.
En 1831, son premier recueil Marie, d'abord publié comme « roman » et sans nom d'auteur, rencontre immédiatement un vif succès. Alfred de Vigny et Sainte-Beuve en vanteront les mérites. En réalité, ce poème narratif est inspiré par les souvenirs de son enfance et ses premières amours dans la campagne bretonne. Le demi-frère du poète, ainsi qu'Auguste Barbier reconnaîtront aisément la jeune et réelle Marie Renée Pellan d'Arzanô, muse du poète, qui finira par se marier avec un cultivateur nommé Thomas Bardouil. La tombe de cette Béatrix bretonne est encore visible près de l'église de Guilligomarc'h. Cependant, Marie est aussi une allégorie de la Bretagne natale à laquelle l'homme et le poète resteront à jamais attachés malgré l'éloignement. Quelques semaines après la parution de son recueil, Brizeux part pour l'Italie en compagnie d'Auguste Barbier, qui vient lui aussi de rencontrer un certain succès avec la publication de ses « Iambes ».
En 1834, Brizeux, fort de sa gloire, est nommé à l'Athénée de Marseille, en remplacement de Jean-Jacques Ampère (1800-1864), historien, écrivain et voyageur français qui l'a désigné pour lui succéder. Il n'est autre que le fils du célèbre physicien André-Marie Ampère (1775-1836). Le cours inaugural de Brizeux du 20 janvier porte sur la poésie nouvelle. La même année, il s'embarque à nouveau pour l'Italie.
En 1841, il publie Les Ternaires, un recueil lyrique inspiré par l'Italie dont il fait la « seconde patrie de son âme ». En outre, il publie une traduction de la Divine Comédie.
1845 marque la consécration de son talent. Le poème Les Bretons, grâce à l'appui d'Alfred de Vigny et de Victor Hugo, est couronné l'année suivante par l'Académie française.
Parisien, il est le compagnon d'un groupe d'étudiants bretons, souvent de jeunes aristocrates méfiants vis-à-vis du nouveau régime établi en 1830, mais qui s'enflamment en magnifiant la Bretagne, sa langue, sa littérature et son histoire. En fait, on découvrira qu'elles sont liées au moins autant aux pays celtiques d'Outre-Manche qu'à celle de la France.
Son cadet de treize ans, Théodore Hersart de la Villemarqué, qui a reçu une mission officielle, l'entraîne avec Louis de Carné de Marcein et Auguste du Marhallac'h à franchir la Manche pour être accueillis par les Gallois du Gorsedd des bardes de l'île de Bretagne à Abergavenny à l'été 1838. Mais Brizeux ne peut s'y rendre : il est retenu à Paris auprès de son ami le grammairien Le Gonidec, qui est mourant et décèdera peu de temps après.Ils en reviennent parés du titre prestigieux de bardes. Brizeux a été appelé « le prince des bardes bretons » et aimait à revenir régulièrement se ressourcer à Scaër.
Né en Bretagne bretonnante, Brizeux parle le breton cornouaillais, mais il utilise le breton normalisé de Le Gonidec pour ses vers bretons. Ses poésies bretonnes, Telenn Arvor (1844), et sa collection de proverbes, Furnez Breiz (1845), ont été rééditées par Roparz Hemon dans la revue Gwalarn en 1929.
Après plusieurs voyages, dont l'un en Italie en 1847-1848, Brizeux meurt à Montpellier, emporté par la tuberculose, chez son ami Saint-René Taillandier.
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