Chimiste, Scientifique (Science).
Américaine, née le 31 juillet 1923 et morte le 18 juin 2014
Enterrée (où exactement ?).
Stephanie Louise Kwolek , née le 31 juillet 1923 à New Kensington, Pennsylvanie, et morte le 18 juin 2014 à Wilmington, Delaware, est une chimiste américaine qui a inventé le poly-paraphénylène téréphtalamide, mieux connu sous le nom de Kevlar. Kwolek a gagné de nombreux prix pour son travail en chimie des polymères.
Stephanie L. Kwolek, fille d'immigrants polonais, est née à une trentaine de kilomètres de Pittsburgh, à New Kensington (en), Pennsylvanie, en 1923. Son père, John Kwolek (polonais : Jan Chwałek), meurt lorsqu'elle a dix ans. C'était un naturaliste par vocation, et Kwolek passe des heures avec lui, enfant, à explorer le monde de la Nature. Kowlek attribue son intérêt pour les sciences à son père et son intérêt pour la mode à sa mère, Nellie Zajdel Kwolek. En 1946, Kwolek est diplômée en chimie du Margaret Morrison Carnegie College. Kwolek avait alors l'intention de devenir médecin, et elle espérait gagner assez d'argent avec un travail temporaire dans le domaine de la chimie pour payer ses études médicales.
En 1946, elle prend rendez-vous pour un entretien chez DuPont ; l'entreprise, qui huit ans auparavant avait breveté le nylon, cherche à embaucher des chimistes. Elle est reçue par le Dr. Hale Charch, qui deviendra un de ses mentors. Ce dernier, sur l'insistance de Kwolek, lui offre immédiatement une position à l'antenne de recherche de Buffalo, New York, elle y rejoint une équipe appelée « Pioneering Research Laboratory ».
Bien que Kwolek ait initialement eu l'intention de ne travailler pour DuPont que temporairement, elle trouve le travail assez intéressant pour rester et renonce à tenter une carrière médicale. Kwolek déménage à Wilmington, dans le Delaware, en 1950 pour continuer à travailler pour DuPont. En 1959, elle remporte un prix de publication de l'American Chemical Society (ACS).
Au cours de son travail pour DuPont, Kwolek invente le Kevlar. En 1964, anticipant une pénurie d'essence, son groupe décide de mettre au point une fibre légère, mais solide, pour être utilisée dans les pneus : des pneumatiques plus légers et plus rigides permettraient aux automobilistes de consommer moins de carburant. Les autres chercheurs ne semblent pas intéressés par ce projet et on propose à Kwolek de le prendre en charge. Les polymères avec lesquels elle travaillait à l'époque, le poly-p-phénylène-téréphtalate et le polybenzamide, formaient des cristaux liquides en solution, qui devaient alors être filés en fusion à plus de 200 °C, ce qui produisait des fibres moins solides et moins rigides. La singularité de ses nouveaux projets et de son procédé de polymérisation par condensation était de réduire ces températures entre 0 et 40 °C. La solution obtenue était « translucide, opalescente lorsqu'on l'agitait, et de faible viscosité », et était habituellement jetée. Néanmoins, Kwolek persuada le technicien Charles Smullen, qui opérait la fileuse, de tester sa solution. Elle fut impressionnée de découvrir que la nouvelle fibre ne cassait pas là où le nylon aurait cédé. Non seulement plus solide que le nylon, le Kevlar était, à masse égale, cinq fois plus solide que l'acier.
Son superviseur et le directeur de laboratoire comprennent tous les deux la signification de sa découverte, et un nouveau domaine de la recherche en chimie des polymères est rapidement établi. En 1971, le Kevlar moderne est introduit. Cependant, Kwolek n'est pas très impliquée dans le développement des applications du Kevlar.
En 1986, Kwolek prend sa retraite en tant que chercheuse associée pour DuPont. Néanmoins elle continue de travailler pour DuPont comme consultante, et fait partie du National Research Council et l'Académie nationale des sciences. Au cours de ses 40 ans de carrière comme chercheuse, elle a déposé un certain nombre de brevets : 17 selon Jin Quinn, pour American Heritage, 28 d'après Mary Bellis sur About.com.
En 1995, elle devient la quatrième femme ajoutée au National Inventors Hall of Fame. En 1996, elle reçoit la National Medal of Technology, et en 2003, elle est ajoutée au National Women's Hall of Fame. Elle a reçu un prix pour « Invention créative » de l'American Chemical Society en 1980 et la médaille Perkin (en), toujours de l'ACS, en 1997.
Stephanie Kwolek meurt le 18 juin 2014, à 90 ans.
Aidez-nous à localiser la tombe de Stephanie Kwolek en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Stephanie Kwolek.
Nous n'avons pas de citations de Stephanie Kwolek pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Stephanie Kwolek, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Soyez le premier à poser une question sur Stephanie Kwolek.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Stephanie Kwolek, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nous5 étoiles | 0 | |
---|---|---|
4 étoiles | 0 | |
3 étoiles | 0 | |
2 étoiles | 0 | |
1 étoile | 0 | |
0 étoile | 0 |
Vous avez des questions sur Stephanie Kwolek ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Stephanie Kwolek et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.