Victime (Guerre).
Américain, né le 18 mars 1929 et mort le 28 juillet 2015
Enterré (où exactement ?).
Samuel Pisar, né le 18 mars 1929 à Białystok (Pologne) et mort le 28 juillet 2015 à New York aux États-Unis, déporté à 13 ans, libéré à 16 ans, est l'un des plus jeunes survivants de la Shoah.
Né dans une famille aisée de Pologne, il parle l'anglais, le polonais, le yiddish, le russe et le français à la maison. Paris l'amuse, anagrame de son nom est un jeu à la maison, une partie de sa famille est à Paris et a fait des études à la Sorbonne. En 1939, alors que sa partie de la Pologne est occupée par l'URSS, il va à l'école russe.
En 1941, lors de l'occupation par les allemands, David Pisar, son père est arrêté et exécuté, tandis que sa mère et sa petite soeur Frida sont dirigées vers Treblinka. Lui-même est déporté au camp d'extermination de Majdanek, à Auschwitz puis à Dachau.
La guerre terminée, il est retrouvé par un oncle et accueilli par Léo et Barbara Sauvage en France. Il s'installe en Australie chez deux oncles où il commence à étudier, puis aux États-Unis et à nouveau en France. Il obtient deux doctorats des universités Harvard et de la Sorbonne, un diplôme d'avocat de l'université de Melbourne, ainsi que de hautes distinctions académiques dans d'autres universités.
En 1961, il devient citoyen américain par vote du Congrès des États-Unis, pour avoir joué un rôle important dans l'équipe du président John F. Kennedy : conseiller en économie étrangère, auprès du Département d'État des États-Unis et autres comités du Sénat et de la Chambre des représentants. Il s'implique dans des institutions publiques telles que la Brookings Institution de Washington.
Il se spécialise comme avocat international dans les relations Est-Ouest et publie Les Armes de la Paix en 1970 : dans ce livre, il soutient la thèse que l'intensification des relations économiques entre l'Union soviétique et l'Occident diminue les risques de conflit. Raymond Aron qualifie alors cette théorie de "radicalement fausse" dans son livre, Le Spectateur Engagé.
Ses mémoires autobiographiques, Le sang de l'espoir (Of Blood and Hope) furent plébiscitées.
Samuel Pisar a reçu de nombreuses distinctions.
En 1995, lors du 50e anniversaire de la victoire des Alliés en Europe, l'histoire de Samuel Pisar fut relatée par Bill Clinton, pendant que Jacques Chirac le citait dans un discours historique traduisant la volonté de la France d'assumer sa responsabilité dans les crimes de Vichy à l'encontre du peuple Juif.
En 2007, Samuel Pisar a présidé la cérémonie officielle de commémoration de Yom HaShoah à Paris.
Samuel Pisar est membre honoraire de The International Raoul Wallenberg Foundation.
Il est le père de Leah Pisar, épouse du haut fonctionnaire français Jérôme Haas.
Il meurt le 27 juillet 2015 à New York.
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