Journaliste (Journalisme).
Francais, né le 22 février 1933 et mort le 6 mars 2010
Enterré (où exactement ?).
Roger Gicquel, né le 22 février 1933 à Thiers-sur-Thève dans l'Oise et mort le 6 mars 2010 à Plouër-sur-Rance dans les Côtes-d'Armor, est un journaliste français. Il présente le journal de 20 heures de TF1 entre 1974 et 1981.
Durant les années 1950, Roger Gicquel entreprend une carrière d'acteur. Il est également steward de la compagnie aérienne UTA de 1953 à 1960 avant de s'orienter vers le journalisme.
Il entre d'abord au Parisien libéré en Seine-et-Marne en 1961. Puis Le journal lui demande[Quand ?] de créer Normandie-Matin, édition locale du Parisien en Haute-Normandie. Il a entre autre à sa charge les rédaction locales d'Elbeuf et des Andelys, puis celles d'Évreux, Louviers et Vernon.
En 1971, il quitte Normandie Matin pour devenir pendant deux ans consultant au service Information de l'Unicef. Puis il occupe le poste de directeur de l'information de l'ORTF.
Encouragé à faire de la radio par Roland Dhordain, fondateur de France Inter, Roger Gicquel rejoint cette station et crée la revue de presse qu'il présente de 1968 à 1973. Il y est également grand reporter à partir de 1969.
En 1974, il devient présentateur du journal de 20 heures de TF1 malgré son total manque d'expérience. En concurrence avec Antenne 2, la chaîne lui demande d'« incarner l'information » pour mieux se différentier et fidéliser le public. Chaque soir, Roger Gicquel commence son journal par un éditorial dans lequel il donne son avis. Cette personnalisation, qui a par la suite semblé dépassée, marque le passage à l'antenne de Roger Gicquel, regardé chaque soir par des millions de Français. Inspiré par le journaliste Walter Cronkite, présentateur du journal de la chaîne américaine CBS News, il revendique son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique et sa liberté de ton : « je prétendais qu'on pouvait ouvrir le journal sur un raz-de-marée dans le delta du Gange même sans images plutôt que sur la naissance d'un baleineau dans un zoo aquatique de Tokyo »[précision nécessaire]. Ladislas de Hoyos, présentateur vedette des journaux de fin de semaine sur TF1 de 1990 à 1991, suivra la même démarche.
Il est notamment célèbre pour sa phrase d'ouverture du journal de 20 heures le 18 février 1976 : « La France a peur », qui souligne l'émotion provoquée par l'enlèvement et la mort à Troyes du petit Philippe Bertrand par Patrick Henry. Cette formule est cependant tronquée, car quelques minutes plus tard, il précise que cette peur est un sentiment auquel il ne faut pas s'abandonner.
Quittant la présentation du journal télévisé en 1981, Roger Gicquel occupe ensuite plusieurs postes au sein de TF1. Il réalise et produits des grands reportages et documentaires d'actualité, tout en tenant une chronique sur Europe 1 jusqu'en 1982. Il revient à l'antenne de TF1 à partir de 1983, à la présentation et à la production de l'émission Vagabondages dans laquelle il reçoit des personnalités du monde culturel notamment. Il quitte la chaîne en 1986, au moment de sa privatisation,. De 1987 à 1994, il retrouve France Inter avec la revue de presse du week-end.
En 1994, il fait son retour à la télévision à la demande de Jean-Pol Guguen, directeur de la station régionale France 3 Ouest, où il anime et produit chaque samedi En flânant. Au total, 182 numéros de ce magazine, avec la participation de 1 200 témoins, ont été diffusés pour faire découvrir les splendeur et les curiosités, mais aussi les laideurs (pollution, urbanisme) de lieux souvent méconnus de l'ouest de la France, de l'Ille-et-Vilaine à la Vendée.[réf. souhaitée]
Il meurt à Plouër-sur-Rance près de Saint-Malo dans les Côtes d'Armor le 6 mars 2010 à l'âge de 77 ans des suites d'un infarctus.
Roger Gicquel est le fils de petits commerçants. Son père était d'origine bretonne, région dans laquelle grandit le jeune Roger. À l'adolescence il rêve de devenir écrivain
Roger Gicquel choisit en 1997 la Rance dans les Côtes d'Armor pour s'y fixer. Revenu en Bretagne après sa carrière de journaliste, de producteur et de présentateur, il y écrit des livres où transparaissait sa passion pour cette région.
Tout au long des années 2000, il milite aux côtés des verts et du parti autonomiste breton, l'Union démocratique bretonne. Il collabore régulièrement à la revue Le Peuple Breton. Il est membre de l'association Eau et Rivières de Bretagne, qui milite notamment contre les algues vertes.
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