Artiste, Comique (Art, Humour, People).
Francais, né le 9 novembre 1922 et mort le 15 juin 2006
Enterré (où exactement ?).
Raymond Devos, c'est un personnage que l'on peut reconnaître du premier coup d'oeil avec ses bajoues, ses cheveux lissés et l'esprit en fusion. Ce maître du jeux de mots a multiplié ses apparitions dans les salles de spectacles et à la télévision et est habituellement accompagné de son fidèle pianiste et compagnon de scène, Hervé Guido. Nous retrouvons souvent au sein de ses spectacles un mélange de one man show, d'ambiance de cirque, et le seul vrai clown capable de jongler si admirablement avec les mots et la langue française.
C'est en réalité le 09 novembre 1922 que Raymond naquit dans la ville de Mouscron en Belgique avant de s'installer rapidement avec son père et sa mère, Louis (travailleur frontalier) et Agnès à deux kilomètres de cette ville mais dans un tout autre pays: la France. C'est là que le jeune Devos entamera des études qui seront bien trop vite écourtées. Une catastrophe aux yeux de Raymond Devos qui à 13 ans n'a pu assouvir toute sa soif de connaissance. Ce sera donc par lui-même qu'il commencera à s'acharner sur la culture, voulant à tout prix maîtriser la langue française et la musique pour laquelle il a une affection particulière. Il faut dire que son univers familial le prédisposait déjà fortement à jongler avec la mélodie. Son père jouait de l'orgue et du piano alors que sa mère faisait virevolter le violon et la mandoline. Quant à lui, il apprendra tour à tour des instruments tels que: clarinette, piano, harpe, la guitare, le bandonéon...
Enfant, Raymond Devos rêve d'être un artiste. Autodidacte, il souhaite maîtriser la langue française et la musique pour laquelle il a une affection particulière. La musique n'est néanmoins pas son seul domaine de prédilection, il entame alors des cours de théâtre qui seront malheureusement suspendus par la Guerre.
Elle contraint d'ailleurs Raymond Devos à être déporté en Allemagne. Loin de se résigner, Devos organise quelques spectacles improvisés au bon plaisir de ses compagnons d'infortune. Dès sa rentrée sur Paris, il intègre l'Ecole de Mime d'Etienne Ducroux, il fait alors ses débuts dans un numéro à trois partenaires : 'Les Trois Cousins'. Désireux d'écrire ses propres textes, il s'adonne au «one man show» où il met en exergue son talent indéniable de maître du jeu de mots.
Les premières bases sont donc déjà posées. C'est avec toute cette volonté et cet acharnement qu'il rejoindra la capitale française. Il veut et rêve d'être un artiste. Mais avant, il n'y manquera pas de revêtir de nombreuses blouses de travail. Le temps passe vite. Il a tout juste le temps de prendre quelques cours de théâtre et voilà déjà la guerre qui arrive à grand pas. Elle contraint Raymond à se déporter en Allemagne où il veillera à garder son moral ainsi que celui de ses compagnons grâce à des instruments de fortune qu'il a pu emporter avec lui. C'est dans cette ambiance qu'il attendra patiemment son retour à Paris où il pourra enfin exploiter en toute liberté son talent. Il s'enrichit au passage d'une nouvelle expérience: celle de mime. En effet, il l'acquiert à l'école d'Etienne Ducroux où il rencontrera Marcel Marceau fréquentant les mêmes couloirs.
C'est ainsi qu'avec tous ses bagages sur le dos, Raymond Devos montera son premier One man show. Nous sommes en 1956, et Raymond goûte aux joies de l'écriture. A partir de ce moment-là, son stylo ne le lâchera plus.
Il restera ainsi attaché à cette capitale parisienne dans une demeure à l'image du maître, trouvant souvent l'occasion d'y méditer grâce à son énorme jardin dont il aime parcourir les contours (ses canards peuvent en témoigner). Il permet ainsi à son inspiration de se ressourcer avant de plonger dans son grenier pour repartir dans son monde unique et composer ses textes.
Véritable jongleur, il insuffle au langage une note poétique appréciable. Il multiplie ses apparitions dans les salles de spectacle, accompagné de son fidèle pianiste. Ses prestations se succèdent, les plus grandes salles l'accueillent : 'Bobino', 'l'Olympia'...
Il est mort le jeudi 15 juin 2006 à son domicile.
Aidez-nous à localiser la tombe de Raymond Devos en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Raymond Devos.
Les meilleures citations de Raymond Devos.
Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !
- Mais pourquoi courent-ils si vite ? - Pour gagner du temps ! Comme le temps, c'est de l'argent... plus ils courent vite, plus ils en gagnent !
Je crois à l'immortalité et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître.
Merci à notre partenaire Citation Célèbre qui nous a proposer de partager son catalogue de phrases de Raymond Devos. Vous pouvez consulter les meilleures citations de Raymond Devos, proverbes, petites phrases et pensées sur le site Citation Célèbre.
► Il jouait avec les mots si subtilement |
Répondu à 0%
|
0 | Sebvar41 |
► Liste des sketches de Raymond Devos |
Répondu à 0%
|
0 | Ticettac |
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Raymond Devos, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nousRaymond Devos est au Paradis ! Les membres du site ont décidé de porter Raymond Devos au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 4.67 sur 5 avec 9 notes. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis.
Vous avez des questions sur Raymond Devos ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Raymond Devos et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.
un ces plus grand artists qui jouer avec les mots imbattable grand monsieur .
C'était un écrivain qui n'est pas lu. Il ne parlait pas le français, il s'amusait du français.
Il nous tournait dans tous les sens et nous obligeait à nous presser, jusqu'à courir.
Il connaissait l'enfer, il ne serait pas dépaysé.
certainement le meilleur humoriste jamais égalé . Jongleur des mots et des phrases à double sens.