Francais, né le 31 mars 1953 et mort le 3 décembre 2017
Enterré (où exactement ?).
Patrick Henry (né le 31 mars 1953 à Troyes en France et mort le 3 décembre 2017) est le meurtrier de Philippe Bertrand, alors âgé de 7 ans. Il est célèbre pour avoir échappé à la peine de mort après une plaidoirie de Robert Badinter contre la peine capitale.
Le 30 janvier 1976, vers 12 h 30, à Troyes, il enlève Philippe Bertrand, âgé de sept ans, à la sortie de son école. Une heure plus tard, il appelle les parents de l'enfant et leur demande une rançon de 1 million de francs.
Il n'est aujourd'hui pas possible de savoir quand Patrick Henry a tué Philippe Bertrand. Il a affirmé durant le procès qu'il l'a étranglé en constatant que son plan ne se déroulait pas comme il l'avait prévu. Pourtant l'enquête semble montrer qu'il l'a étranglé avec un foulard dès son enlèvement. Il fera croire ensuite pendant plusieurs jours à la famille de l'enfant qu'il est toujours en vie. Pendant ce temps là, il est parti au ski avec des amis, alors que le corps de Philippe Bertrand était caché dans son appartement. Il cherchera à plusieurs reprises à récupérer la rançon.
La police s'intéresse très tôt à lui. Il sera mis en garde à vue durant 47 heures, mais il n'avouera rien. Faute de preuves, la police le relâchera. Il passera ensuite devant les caméras de télévision pour dire à qui veut l'entendre qu'il est innocent et que le vrai criminel mérite la peine de mort pour s'en être pris à un enfant.
Le 17 février 1976, la police l'arrête à son hôtel, il désignera lui-même son lit en disant que le corps de Philippe Bertrand est dessous.
Le procès de Patrick Henry est certainement l'un des plus célèbres de l'histoire judiciaire française. Un soulèvement de haine à son encontre se crée, amplifié par son comportement devant les caméras de télévision après sa première garde à vue. La plupart des éditorialistes et des hommes politiques réclament la peine de mort pour son crime.
Comme aucun avocat n'accepte de le défendre, Robert Bocquillon se porte volontaire. Il demande l'aide de Robert Badinter, qui est depuis quelque temps un des principaux abolitionnistes de la peine de mort en France.
Le procès s'ouvre en janvier 1977, Robert Bocquillon se charge de défendre du mieux qu'il peut Patrick Henry. Robert Badinter se charge de faire le procès de la peine de mort. Et après une plaidoirie qui fit pleurer certains jurés et à la stupeur générale, Patrick Henry est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il échappe ainsi à la guillotine.
Durant sa détention, il poursuivra des études qu'il avait arrêté en cinquième et passe ainsi en prison son BEPC, son Baccalauréat, une Licence de mathématique et un DUT en informatique. À ce titre, il fait figure de modèle de réinsertion et demande à plusieurs reprises sa mise en liberté conditionnelle, mais à chaque fois le ministère de la justice refuse ses demandes. Il faudra attendre la loi sur la présomption d'innocence permettant à une juridiction régionale de statuer sur les mises en libertés conditionnelles pour le voir libéré le 15 mai 2001, suite à la décision du 26 avril 2001 du tribunal régional de Basse-Normandie. Il est embauché par Charles Corlet, imprimeur à Condé-sur-Noireau et à Caen, dans le Calvados.
En juin 2002, il est arrêté pour un vol à l'étalage dans un supermarché ; il est condamné à une amende de 2 000 euros.
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2002, il est arrété en Espagne en possession d'un peu moins de 10 kilogrammes de résine de cannabis achetés par lui au Maroc en septembre 2002. Après son extradition, sa liberté conditionnelle est annulée et il est remis en prison. Le 22 juillet 2003, il est condamné par le tribunal correctionnel de Caen à quatre ans de prison, 20 000 euros d'amende et la confiscation de son 4x4 qu'il a utilisé pour aller au Maroc, enfreignant ainsi sa liberté conditionnelle.
Le 16 juillet 2014, François Hollande a refusé sa demande de grâce de février 2014.
Le 7 janvier 2016, il obtient une libération conditionnelle mais sous réserve de l’exécution d’une période de probation prévue jusqu'au 4 août 2017. Le parquet fait appel de cette décision. Le procureur, Béatrice Angelelli, justifie cet appel par le fait que le projet d'accompagnement n'est pas assez encadrant. Le 31 mars 2016, la cour d'appel de Paris rejette la demande de liberté conditionnelle, les juges considérant que Patrick Henry n'a pas montré une volonté réelle de réinsertion. L'avocate du détenu envisage alors un pourvoi en cassation.
En septembre 2017, Patrick Henry, atteint d'un cancer du poumon, demande sa libération de prison pour raison médicale. Le 15 septembre, Patrick Henry obtient une suspension de peine, après 40 ans de détention.
Patrick Henry est mort le dimanche 3 décembre 2017 à l'âge de 64 ans d'un cancer des poumons à Lille (France).
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Tueur d'enfant no comments.
C’était un assassin cynique qui est allé tranquillement faire du ski pendant que le cadavre de la petite victime était restée cachée dans son logement. C'est évidemment un lâche car s'en prendre à plus faible que soi est synonyme de grande lâcheté. Même lorsqu'avec beaucoup de chance, il bénéficie d'une remise de peine, il se montre incapable de se réinsérer, prouvant ainsi que certains condamnés ne méritent pas de condamnation en prison humaine, c'est à dire pouvant permettre des remises de peine, mais au contraire ils ne méritent que des peines de prison incompressibles. Certains le qualifient de "prisonnier pour l'éternité", ce qu'il a mérité.
Ce type était minable , qui organise un kidnapping foireux , et qui en se rendant compte de son erreur n'a pas hésité à étrangler un pauvre enfant ! Ce type n'avait aucune excuse !, il venait d'une famille normale n'avait pas subit de carences éducatives . Par son geste il a détruit non pas une famille !, mais deux ! celle de sa propre famille comprise !