Trafiquant colombien de cocaïne, l'un des principaux barons de la drogue des années 1980 à la tête du cartel de Medellín qui fournit environ 80% de la cocaïne aux États-Unis, faisant un chiffre d'affaires de 21,9 milliards $ par an. Surnommé « le Roi de la Cocaïne », il est le criminel le plus riche de l'histoire, avec une fortune nette connue de 30 milliards $ au début des années 1990 (faisant de lui un des hommes les plus riches au monde à cette époque).
Colombien, né le 1er décembre 1949 et mort le 2 décembre 1993
Enterré en Colombie à Itagui.
Cela fera 31 ans que Pablo Escobar est mort le lundi 2 décembre 2024. Plus que 11 jours...
Pablo Escobar aurait fêté ses 75 ans le dimanche 1er décembre 2024. Plus que 10 jours...
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Issu d'une famille de la classe moyenne, dans une Colombie de tous les drames, il débute par le vol comme nombre de petits truands. Dans une publication anonyme, parue en Colombie en 1989, Pablo Escobar raconte ses débuts : « Comment ai-je commencé ? J'étais jeune, j'avais envie de vivre et j'avais de l'ambition. Je ne connaissais rien des affaires du narco-trafic. C'est alors que j'ai rencontré un jeune gringo dans une discothèque de Medellín (...) Le gringo avait un avion. Il voulait acheter de la cocaïne dans le pays. Plus tard, j'ai pris ma décision. Je l'ai mis en contact avec des gens spécialisés. Dès lors, je me suis trouvé embarqué dans cette filière, où j'ai fait entrer de nombreux amis. (...) Nous avons commencé à vendre de la marchandise à ce pilote américain, qui arrivait en Colombie avec son avion US et payait comptant en dollars. Ce commerce me semblait facile à première vue : il y avait peu de risques, c'était rentable. En plus, il ne fallait tuer personne, ce qui m'était important. (...) À cette époque, ce trafic ne faisait pas la une des journaux... au fond, je trouvais cette activité normale (...) ».
Le mythique chef du cartel de Medellín terrorise le pays à partir de 1984, assassinant juges, policiers, journalistes et hommes politiques. Il est convaincu d'avoir tué par lui-même un peu plus de 100 personnes. À lui tout seul, il est responsable de l'assassinat de trois des cinq candidats à la présidentielle colombienne de 1989. Élu en 1982, membre du Parlement colombien, il fait construire des routes, plus de 500 maisons, des hôpitaux et devient un héros pour les pauvres, mal informés de la réalité du personnage. Au sommet de sa carrière, il dispose de revenus considérables provenant du trafic de drogue et est terriblement dangereux. Pablo Escobar aurait, pendant toute sa carrière, amassé plus de quatre milliards de dollars US.
Il négociait activement des accords avec des dictateurs d'Amérique centrale tels que le général Manuel Noriega, du Panama, pour que les cargaisons de drogues colombiennes transitent vers les États-Unis en toute quiétude via leurs territoires nationaux. Le 15 février 1990, un sommet anti-drogue réunit à Carthagène les présidents Bush (USA), Barco (Colombie), Paz Zamora (Bolivie) et García (Pérou). En avril, l'armée colombienne cerne le siège de Pablo Escobar, un des plus influents barons de la drogue. Il y aura 510 morts mais ce dernier réussira à s'échapper.
Pablo Escobar avait créé un véritable groupe armé autour de lui, environ 3 000 tueurs, les « sicarios », âgés de 10 ans pour les plus jeunes. En 1992, à Medellin 6 662 personnes ont été tuées dans des affrontements armés, auxquelles il faut ajouter 1 292 cadavres non identifiés et 967 habitants portés définitivements disparus, soit un total de 8 921 morts. Pablo Escobar était le sommet d'une pyramide composée de chacun des membres de son clan ou de sa famille. Pour le faire tomber, il aurait été prévu de détruire une à une les personnes qui composaient la pyramide, jusqu'à ce que Pablo n'ait plus de soutien logistique suffisant et sûr, plus d'endroit où se réfugier.
Selon la revue colombienne Semana, sa mort aurait été le résultat d'une vaste opération américaine, dénommée Heavy Shadow (Ombre pesante), qui « mobilisait des équipes de la CIA, de la DEA, du FBI et de la NSA », c'est-à-dire, tous les services fédéraux de sécurité états-uniens. Cette opération « a coûté en fonds secrets, charges de personnels et armes, plusieurs centaines de millions de dollars ». Les policiers et les soldats d'élite du groupe spécial de recherche, arrivés à Medellín le 22 juillet 1992, réalisèrent près de 20 000 perquisitions dans la ville et dans toute sa région, très boisée et accidentée, où le parrain possédait de très nombreuses propriétés.
Mais de nombreux autres groupes et personnages étaient aussi sur ses traces : les tueurs à gage du cartel de Cali qui avaient eu avec le cartel de Medellín de nombreux réglements de comptes sanglants pour la prééminence de la livraison de drogue ; les mercenaires américains, israéliens et autres, alléchés par la prime de plusieurs millions de dollars US offerte par le gouvernement et les organismes anti-stupéfiants américains ; les nombreux proches et familles des « collaborateurs » qu'il avait fait tuer, et tous ceux qui avaient réussi à détourner l'argent du crime par millions de dollars.
Le 10 décembre 1992, avec 30 hommes, Pablo Escobar, kidnappe un groupe d'hommes d'affaire entre l'aéroport et le centre de Medellín ; il exige une rançon de 300 000 $US. Début 1993, un nouveau groupe paramilitaire terroriste « Pepe » apparaît, décidé à éliminer Pablo Escobar et le cartel de Medellín, et fait régner la terreur sur la ville. Après des mois de travail, l'équipe de surveillance du bloc de recherche, réussit un jour à repérer Pablo Escobar dans le quartier de Los Olivos. Contrairement à son habitude, il avait longuement et imprudemment téléphoné à sa femme et à son fils Juan Pablo, dans un hotel de Bogotá. Le commandant Hugo Martínez, à l'aide d'un écran de visualisation de signal de communication, était parvenu devant un pâté de maisons. Mais, plutôt que de faire encercler le quartier, il préféra l'attente, l'infiltration et la surveillance.
Scrutant les fenêtres des maisons, une à une, il aperçut à l'une d'elles, un homme corpulent qu'il identifia comme étant Pablo Escobar. Ayant alerté le quartier général local de la PNC (Police Nationale Colombienne), il fut rejoint par un commando. Le plan d'alerte se termina par l'assaut et la mort du parrain alors qu'il tentait de fuir par le toît.
Ci-dessous l'emplacement exacte de la tombe de Pablo Escobar :
La tombe de Pablo Escobar est au Cimetière des Jardins de Monte Sacro, Itagui, Colombie .
Les meilleures citations de Pablo Escobar.
Tout le monde a un prix, l'important est de savoir de quoi il s'agit.
Tous les empires sont créés de sang et de feu.
Je préfère être dans une tombe en Colombie que dans une cellule de prison aux États-Unis.
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Les pires criminels on les connait, des crime il en n'as subit également lui et sa famille avant et après sa mort comme la violation des droit de l'homme que sa famille à subit, séquestrée pour jouer les appâts alors que eux n'ont commis aucun crime. L'Hacienda Napoles saisit par l'état colombien c'est empressée d'en faire une pompe à fric mais on c'est aussi empressée de détruire son image. Une image dans laquelle au jours de aujourd'hui encore des famille vivent dans le quartier qu'il a construit. Sans parler des séries bidonné (Netflix, etc) de ce qu'on vous laisse croire mais le réel problème des américain et que tout ca échapper à leurs contrôles et donc les millions de dollars que pesait Pablo c'était toujours ca de moin de leurs portefeuille US et comme l'histoire le démontrera plus tard avec El Chapo, je vous laisse imaginer à l'époque ou la cocaïne était un mode au État Unis, plus un seul ligne blanche à ce mettre dans le nez, on aurait assister à une version Walking Dead avec des zombis assoiffée de Cocaïne, et qu'il était plus évident de le tuer pour justifier les millions de dollars que sa persécution à coûté.
Je trouve sa encore plus affreux que les crimes qu'il a commis que il a était obliger de ceux mettre une balle dans la tête pour assuré la pseudo protection de sa famille alors qu'il était totalement ouvert à retournée dans une prison '' classique'', et de son fils qui a quand même du fuir pendant près de 12 ans sont pays pour le seul crime d'être le fils de Pablo Escobar.
La notoriété, la richesse, la puissance et les risques d’une profession dangereuse n’ont pour autant pas empêché le Roi de la cocaïne de demeurer l’Homme qu’il était: un père de famille tendre et attentionné, un passionné de sports et d’animaux, une personnalité sincèrement aimée et admirée par les habitants de sa ville natale!
Don Pablo était généreux, compassionnel et charitable! Oui, il avait sa propre île et son Hacienda, une demeure de rêve comprenant plusieurs attractions pour sa famille, dont un zoo auquel il avait importé des animaux rares et exotiques, mais il consacrait une bonne partie de sa fortune aux pauvres!
On raconte qu’il a une fois brûlé deux millions de dollars juste pour réchauffer sa famille en temps de froid!!
Il encourageait en outre les jeunes sportifs, sponsorisait certains jeux et fit construire des stades de football, des maisons, des routes, des écoles, des hôpitaux et même des églises…
Ainsi, Pablo Escobar était devenu le Robin Hood de la Colombie, ce qui lui assura le soutien du peuple, de l’Eglise et de certaines autorités, et lui permit d’entrer en politique en 1982, où il fut élu membre du Parti libéral colombien.
Cependant, vers la fin des années 80, El Padrino était devenu l’homme le plus recherché dans la région par la police colombienne et surtout les États-Unis! On avait assez de ses tentatives incessantes d’échapper à la justice, et de ses activités criminelles qui persistaient malgré son séjour éphémère dans une prison de luxe (la Catedral)!
En 1992, l’Intelligence américaine et les autorités colombiennes unissent leurs forces pour le localiser, et, avec l’aide d’un groupe paramilitaire terroriste et d’un « Bloc de recherche » créé spécialement pour le repérer, elles y sont parvenues!
La chasse à l’homme qui avait duré près de trois ans prit alors fin!
La police nationale colombienne envahit le quartier où il s’était caché et, le 2 Décembre 1993, Escobar est touché à la jambe, au torse et par un tir fatal par l’oreille.
Certaines théories, dont celle de ses deux frères, suggèrent toutefois que Pablo avait lui-même mis fin à sa vie, comme il disait qu’il ferait une fois encerclé et sûr qu’il ne pourrait s’enfuir!
L’image de Robin des Bois qu’avait cultivée Escobar s’est maintenue sur Medellin, dont l’un des quartiers porte encore son nom, et notamment dans les zones pauvres de la ville où Escobar avait fait de nombreuses contributions financières.
On estime que, bouleversées et chagrinées par sa mort, 25000 personnes ont assisté à ses funérailles!
Depuis la mort d’Escobar, et bien que les niveaux de production n’aient en rien diminué, le trafic de drogue avait drastiquement changé: les cartels dominants étaient plus discrets et méfiants, puis ont peu à peu disparu de la Colombie, au profit d’un réseau horizontal et diversifié.
La Parrain n’avait pas laissé de successeur, du moins aucun qui continua son chemin, et les chefs des cartels rivaux ne lui ressemblaient en rien!
D’ailleurs, dans le monde de la drogue et des mafias, personne n’a jamais rencontré ou entendu parler d’une personnalité pareille!
En d’autres termes, il n’y avait qu’un seul Don Pablo…
il a fait pas mal de mauvaises choses, des bonnes aussi
il mérite clairement l'enfer, mais quand je pense à sa famille, l'enfer me dégoûte un peu, donc presque le paradis