Artiste, Écrivain, Ethologue, Poète, Scientifique (Art, Littérature, Science).
Francais, né le 20 avril 1901 et mort le 30 septembre 1990
Enterré (où exactement ?).
Michel Leiris (Julien Michel Leiris), né le 20 avril 1901 à Paris 16e et mort le 30 septembre 1990, à Saint-Hilaire dans l'Essonne, est un écrivain, poète, ethnologue et critique d'art français.
Michel Leiris est né au sein d'une famille bourgeoise cultivée habitant au 41 rue d'Auteuil dans le 16e arrondissement de Paris. Sa famille le pousse contre son gré à faire des études de chimie alors qu'il est attiré par l'art et l'écriture. Il fréquente les milieux artistiques après 1918, notamment les surréalistes jusqu'en 1929. Il se lie d'amitié avec Max Jacob, André Masson, Picasso, etc. Son oeuvre a marqué les recherches ethnographiques et ethnologiques.
Son grand-père paternel, Jacques Eugène Leiris (1819-1893), employé de commerce, a pris part aux journées de juin 1848.
Sa mère, Marie-Madeleine née Caubet (1865-1956), catholique fervente, a fréquenté la Sorbonne, parlait couramment l'anglais, mais n'exerça aucune fonction rémunérée.
Eugène Leiris (1855-1921), son père, travaille dès l'âge de quatorze ans. Il est agent de change d'Eugène Roussel (1833-1894) puis de son successeur Jacques Sargenton, caissier des titres de ce dernier, puis son fondé de pouvoirs. Établi à son compte, il est alors l'homme d'affaires de Raymond Roussel (fils d'Eugène Roussel et écrivain à qui Leiris voue une immense admiration). Eugène Leiris décède, le 16 novembre 1921, des suites d'une opération de la prostate. Max Jacob, retiré, fin juin 1921, au couvent des bénédictins de Saint-Benoît-sur-Loire, adresse, le 18 novembre 1921, ses condoléances à Michel Leiris qui vient de perdre son père. C'est la première des lettres qu'il lui adresse (deux par mois) au cours des deux années qui suivent. Les soixante-six lettres, dont cinquante-deux de novembre 1921 à décembre 1923, conservées par Leiris ont été publiées.
Eugène et Marie Leiris qui ont perdu une fille, Madeleine, élèvent quatre enfants : trois fils, Jacques, Pierre (dont les deux fils, François et Henri, décèdent au combat en novembre 1944), Michel et leur nièce Juliette, marraine de Michel. Elle est, pour lui, une soeur aînée, une seconde mère mais aussi, grâce à son excellente mémoire, celle qui lui permet de vérifier l'exactitude de ses souvenirs d'enfance. Juliette épouse, le 2 juin 1910, Gustave Jannet (1883-1935). Le couple vient habiter Paris, près de chez les Leiris, Michel peut ainsi continuer à voir sa soeur tous les jours.
Il épouse en 1926 Louise Godon (1902-1988) surnommée Zette, fille « naturelle » de Lucie Godon qui a trois soeurs plus jeunes (Jeanne, Berthe et Germaine). Michel Leiris devient ainsi le beau-fils de Daniel-Henry Kahnweiler, le puissant marchand de tableaux (s'occupant de Picasso notamment), ami de Max Jacob, Georges Braque, Juan Gris, et théoricien du cubisme. Chez les Kahnweiler, on rencontre régulièrement André Masson et ses amis, le critique d'art Maurice Raynal (1884-1954), Élie Lascaux et son épouse Berthe (1893-1984) (soeur de Lucie Godon), Suzanne Roger et son mari André Beaudin, le sculpteur Jacques Lipchitz, le musicien Erik Satie, le dramaturge Armand Salacrou et sa femme Lucienne, des écrivains et poètes Antonin Artaud, Charles-Albert Cingria (1883-1954), André Malraux et sa femme Clara.
Les parents de Michel Leiris s'installent, en 1904, au 8 rue Michel-Ange dans un quartier d'Auteuil. De 1906 à 1909, Michel fréquente, jusqu'à la classe de neuvième incluse, l'école privée mixte de la rue Michel-Ange.
Au mois d'octobre 1909, il entre au cours Kayser-Charavay, avenue Montespan, pour une année scolaire. En octobre 1910, il est en classe de septième, et l'année suivante en sixième, au cours Daguesseau, dirigée par l'abbé Llobet, rue Boileau.
Puis, en octobre 1912, il intègre le lycée Janson-de-Sailly pour y suivre les cours de cinquième. En juillet 1914, Michel termine sa quatrième avec le deuxième prix de français et le premier prix de récitation. En juillet 1916, il obtient, à la fin de sa classe de seconde, les premiers prix de composition française et d'exercices latins, mais, pour raison disciplinaire, il doit quitter le lycée Janson-de-Sailly. Sa famille le protège des nouvelles concernant la Première Guerre mondiale.
Au mois d'octobre 1916, il entre à l'école Vidal de la rue de Passy, pour y suivre la classe de première. Michel obtient en juillet 1917, la première partie du baccalauréat latin-langues, avec l'indulgence du jury. Il retourne, en octobre 1917, au cours Kayser-Charavay, pour suivre sa classe de philosophie. Il échoue, en juillet 1918, à la deuxième partie du baccalauréat. L'été 1918, les Leiris s'installent au 2 rue Mignet dans le seizième arrondissement de Paris. Michel suit des cours de philosophie dans une école privée, l'« école Descartes ». Il repasse, le 28 octobre 1918, la deuxième partie du baccalauréat (philosophie) qu'il obtient « tant bien que mal » d'après ses dires. Il découvre le jazz, le whisky, les boîtes de Montmartre et des chanteuses noires américaines, comme Bricktop, venues s'installer à Paris après la guerre.
En novembre 1984, Michel et Louise Leiris font don au musée national d'art moderne (centre Pompidou-Paris) de leur collection de peintures et sculptures, plus de deux cent-cinquante oeuvres (de Picasso, Bacon, Giacometti, Braque, Ernst, Gris, Masson, Klee, Miró, Vlaminck, Derain, etc.). Quelques mois plus tôt, son bureau au musée de l'Homme lui est supprimé, une mesure rapportée fin septembre par l'assemblée des professeurs du Muséum national d'histoire naturelle, après les protestations et pétitions du personnel du musée.
Avec Jean Jamin, Leiris a fondé en 1986 au musée de l'Homme la revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie Gradhiva, aujourd'hui publiée par le Musée du quai Branly, ainsi que la collection Les cahiers de Gradhiva publiée aux éditions Jean-Michel Place. Son dernier entretien est accordé à Bernard-Henri Lévy le 18 septembre 1989.
Hospitalisé à l'Hôpital américain de Neuilly (du 7 au 20 novembre 1989) à la suite d'une crise cardiaque, il décède le dimanche 30 septembre 1990, à 9 h 15 du matin, dans sa maison de campagne à Saint-Hilaire (Essonne). Il est Incinéré au crématorium du Père-Lachaise le 4 octobre, et ses cendres sont placées dans le caveau (97e division) où reposent Lucie (née Godon, 1882-1945) et son mari Daniel-Henry Kahnweiler (1884-1979), Jeanne Godon (1886-1973) et Zette (Louise Alexandrine) Leiris (née Godon le 22 janvier 1902 à Paris, fille de Lucie, morte à la clinique Hartmann de Neuilly-sur-Seine le 24 septembre 1988).
Leiris a légué ses biens à Amnesty International, à la Fondation des Droits de l'Homme, au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). Sa bibliothèque, ses manuscrits littéraires et sa correspondance sont donnés à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, tandis que ses travaux et archives ethnographique, ses documents politiques sont déposés à la bibliothèque du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Jean Jamin en est l'héritier littéraire.
Aidez-nous à localiser la tombe de Michel Leiris en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Michel Leiris.
Les meilleures citations de Michel Leiris.
Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles.
Merci à notre partenaire Citation Célèbre qui nous a proposer de partager son catalogue de phrases de Michel Leiris. Vous pouvez consulter les meilleures citations de Michel Leiris, proverbes, petites phrases et pensées sur le site Citation Célèbre.
Soyez le premier à poser une question sur Michel Leiris.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Michel Leiris, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nous5 étoiles | 0 | |
---|---|---|
4 étoiles | 0 | |
3 étoiles | 0 | |
2 étoiles | 0 | |
1 étoile | 0 | |
0 étoile | 0 |
Vous avez des questions sur Michel Leiris ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Michel Leiris et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.