A toi Lounès (poème)

Comme une coquille abandonné

Visions d'un dieu désabusé.

Les anges auraient du toucher.

Ton front pour te guider.

Les balles de Matoub éloignées.

1998, les paroles ne sont plus les mêmes.

Mais j'accepte la vérité sans haine.

Imaginer tous ces âmes pour toujours notre emblèmes.

Jamais je n'aurait imaginé qu'ainsi tu nous quitterais.

Pétrifiés, tous les Kabyles ont pleuré.

Quand nos montagnes sont effondrées, beaucoup de flics ont voulu continuer.

Mais sans guides, Dieu tu le sais, on est fragile.

Sans toi pour nous porter, nos esprits seront inutiles.

Aujourd'hui que notre Rebelle est parti, il est en péril.

Tes ennemies regrettent, en entendant ma roquette.

Seigneur t'écoute attentivement nos coeurs vaillants ,et nos esprits enivrants.

Mais jamais je n'aurait imaginer qu'ainsi tu nous quitterais.

Personne ne peut te remplacer, sans toi ces clowns n'aurait pas existé.

Si tu pouvais revenir construire un empire, on aurait tant aimé te voir vieillir.

Aux jeunes qu'on a tellement à dire.

Algérie ressaisis-toi !

Il est temps de grandir.

Frères ne vous laissé plus endormir, il faut agir pour cesser de souffrir.

Chaque jours est un pat à franchir.

Ne laisser personne vous faire voir un frère en train de mourir.

On vous déroule le tapis rouge pour ces films.

Il a laisser des salle en tranche avec ses rimes.

Et gravé sur la pierre son message ultime.

Aujourd'hui tu es en paix, et tes démons se sont tus.

Même si tu es mort Lounès, ta poésie a survécue.

Adieu...

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