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Né le 27 janv. 1924 à Guingamp dans les Côtes-du-Nord, il n'a que vingt ans lorsqu'il sert dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI). Il contracte un engagement volontaire pour la durée de la guerre et il est incorporé au 71e RI avec le grade de sergent. Il se distingue au cours des combats de Plésidy et des divers engagements de la Libération. Il est cité à l'ordre de la division avec attribution de la croix de guerre 1939-1945. En juil. 1945 il est détaché à la 43e promotion de l'école militaire interarmes, la promotion « Victoire ». Le 1er juin 1945, il est promu sous-liestatinutenant et rejoint en avril l'école d'application de l'infanterie à Auvours. Affecté à la Légion étrangère, le 20 avril 1947, il rejoint le DCRE à Sidi bel-Abbès. Au début du mois de mai, il est détaché au 1er REI au Kef pour y suivre son stage de formation « Légion ».
Il y est promu au grade de lieutenant le 1e juin 1947. Désigné en renfort pour l'Extrême-Orient, il débarque à Saigon le 7 mars 1948, pour servir au sein de la 13e DBLE, en qualité de second du directeur des pelotons, puis comme commandant de la 12e compagnie du 3/13e DBLE. Détaché à Camau avec son unité, il surprend une bande rebelle le 18 janv. 1949 à To Hap en Cochinchine. Il est cité le 5 mars à l'ordre de la division avec l'attribution de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures.
Le 18 avr. 1950 il quitte son commandement et il rejoint la base militaire de Saigon en vu de son rapatriement. Affecté au 3e BEP à Sétif, le 21 oct. 1950, il occupe la fonction de major du bataillon pendant un an, puis commande une compagnie avant d'être dirigé sur Pau pour effectuer le stage de moniteur parachutiste. De retour au 3e BEP stationné en Tunisie, il reste jusqu'au 26 déc. 1952, date à laquelle il est à nouveau désigné pour l'Extrême-Orient. Débarqué à Saïgon le 20 janv. 1953, il est affecté au 1er BEP en qualité d'officier-adjoint à la 3e compagnie. Le 3 avril, il dirige personnellement l'attaque des sections de tête contre le village de Trie Le dans le secteur de Ha Dong, au Nord Viêt-nam. Le lendemain, il donne l'assaut au village de Que San fortement tenu.
Malgré sa blessure par balle au pied gauche, il continue l'action. Pour ces faits d'armes, il sera cité à l'ordre de l'armée avec palme. Commandant de compagnie, il se distingue encore au cours des opérations dans le secteur de Hung Yen au Nord Viêt-nam, du 23 sept. au 11 oct., obtenant une nouvelle citation à l'ordre de la division. Le 21 nov., il est parachuté avec son unité sur Diên Biên Phu et participe aux opérations offensives du 11 au 15 déc. Enfin, le 12 janv. 1954, à Ban Lun en pays Thaï, il entraîne son unité à l'attaque d'un fort parti rebelle. Au cours de cette action, il est blessé au genou gauche par des éclats de grenade. Lors des combats de Diên Biên Phu, il montre un sens tactique très sûr et un courage à toute épreuve. À la tête de son unité, il se distingue en particulier le 5 mars à la côte 781 et le 11 mars à la côte 555.
Au cours de l'opération de recueil des survivants du point d'appui Gabrielle le 15 mars, il entraîne sa compagnie en avant sous un feu intense d'artillerie et d'armes automatiques réussissant malgré ses pertes à établir la communication avec la garnison encerclée. Il sera à nouveau blessé. Le 22 mars, lors d'une ouverture de route vers « Isabelle », il mène son unité à l'attaque d'une forte position enterrée adverse, mettant deux compagnies ennemies hors de combat. Cette nouvelle action d'éclat lui vaut une nouvelle citation à l'ordre de l'armée. Du 30 mars au 2 avril, il participe aux combats d'Eliane II. Blessé au cours de cette action, il continue à se battre sans désemparer à la tête de son unité. Le 2 avril, il est promu au grade de capitaine. Le 13 avril, il engage une contre-attaque sur le PA « Eliane I » que l'adversaire vient de reprendre et parvient à prendre cette position essentielle pour la défense du centre de résistance de Diên Biên Phu.
Le 16 avril, chargé de dégager le point d'appui « Huguette 6 » encerclé, il est blessé par éclats d'obus. Capturé, il est placé, malgré ses blessures, dans la colonne de prisonniers. Il est libéré après quatre longs mois de captivité. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en janv. 1954 et promu officier de l'Ordre en mai 1954. Il est promu au grade de capitaine le 2 avr. 1954. Après un bref séjour à l'hôpital, il est muté au 1er BEP au camp Zeralda qu'il rejoint le 11 mai 1955. Jusqu'au mois de juin, il est employé en qualité d'adjoint du commandant de la base arrière du camp et le mois suivant il devient directeur du stage de préparation au certificat interarmes (CIA) et observateur sur avion léger.
Le 9 nov. 1955, il prend le commandement de la 1e compagnie. Du 29 au 30 déc. 1955, à l'oued Hanech, le 30 janv. 1956 à Four Metleg, Nementchas et du 22 au 26 mai dans le Bou Zegza, il renoue avec la gloire et pour sa conduite au feu, il est cité à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de la valeur militaire. Du 31 oct. au 26 dé. 1956, il participe à l'intervention au Moyen-Orient dans le cadre de la force « Alpha ». Après cette opération, il débarque à Alger et rejoint le 1e REP à Zeralda, le bataillon ayant changé d'appellation, il devient régiment. En avril 1957, une neuvième citation à l'ordre de la brigade lui est attribuée pour s'être distingué au mois de février en attaquant avec succès l'infrastructure politico-militaire des rebelles à Alger.
Le 17 mai, dans le djebel Bou Zegza, à la tête de son unité, il combat pendant plus de six heures jusqu'à anéantir une bande rebelle, qui laisse sur le terrain 83 tués, 3 prisonniers, 52 fusils et 5 pistolets-mitrailleurs. Une nouvelle citation à l'ordre de l'armée comportant la croix de la Valeur lui sera attribuée en fév. 1958. Du 27 nov. 1957 au 19 janv. 1958 il prend part aux opérations à Touggourt. Le 24 janv. 1958 au djebel Mahouna, secteur de Guelma dans le Constantinois, il s'élance avec son unité à l'assaut des rebelles et neutralise les résistances d'armes automatiques par une série d'engagements au corps à corps. Il reçoit encore une citation à l'ordre de l'armée. En mars, c'est l'apothéose.
Le 18, au djebel Marioun, zone Est Constantinois, il est engagé dans un difficile combat et tue quinze rebelles dont le chef du commando terroriste de Bône ; le 24 mars, à l'oued Bou Handam, zone Est Constantinois, il réussit, par sa rapidité de manoeuvre, à accrocher un élément adverse qui perd onze hommes et de nombreuses armes ; le 29 au Chaba Ben Said ayant pris le contact avec une bande qui venait de franchir le barrage, par une série d'engagements vigoureux, il anéantit l'adversaire qui laisse sur le terrain 70 tués, 5 mitrailleuses et 51 fusils de guerre. Ainsi, en douze jours, il inflige à l'adversaire avec sa seule compagnie, des pertes éloquentes : 94 tués, 3 mitrailleuses, 4 fusils-mitrailleurs, 16 pistolets-mitrailleurs, 57 fusils de guerre et 1 pistolet automatique récupérés. Au mois d'oct., il est élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur .
Il est muté à l'état-major de l'armée à Paris comme aide de camp du général, chef de l'EMA à compter du 1er août 1958. Il est promu au grade de chef de bataillon le 30 déc. 1960. Le 1er juin 1959 il retrouve le 1er REP à Zeralda. Il y commande un sous-groupement et participe à la période de pacification et aux opérations dans le Douar Illoulu ou Malou en Grande Kabylie pendant le mois de mars de 1960 et dans la région de El Heitt, Douar Beni Amrou dans la zone Ouest Constantinois au début d'avril. Obtenant de brillants résultats, il est de nouveau cité à l'ordre de la brigade. Le 1er janv. 1961, il est muté à l'école des opérations aériennes combinées des forces françaises en Allemagne.
Il effectue des missions aériennes partant de l'Allemagne pour Dakar en nov. et déc. 1961. Le 1er juin 1962 il est affecté au 126e régiment d'infanterie à Brive, régiment qu'il rejoint alors qu'il sort d'une période de maladie. Il est hospitalisé le 5 juil. à Paris. Cette hospitalisation est la conséquence d'infirmités graves et incurables contractées en service. Il demande sa mise à la retraite. Il est rayé des cadres de l'armée et des contrôles le 8 janv. 1963. Cinq fois blessé, il totalise 14 citations dont huit à l'ordre de l'armée, une à l'ordre du corps d'armée, trois à l'ordre de la division et deux à l'ordre de la brigade. Grand officer de la Légion d'honneur de 2004, il est titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des TOE, et de la croix de la Valeur militaire.
Le 30 avril 1999, il est désigné pour porter la main du capitaine Danjou. Il décède le 22 sept. 2005.
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